Souvenons-nous d'ailleurs que l'avenir ni ne nous appartient, ni ne nous échappe absolument, afin de ne pas tout à fait l'attendre comme devant exister et de n'en point désespérer comme devant certainement ne pas exister.
Epicure. Lettre sur le bonheur
Oui, j'aurai sauté d'un vent des blogs à l'autre sans autre forme de regret. Zoccupée j'étais. Oui beaucoup. D'abord, le clavier monopolisé pour concocter une mouture dont je vous fais grâce. Puis mise en silence du clavier et ouverture des esgourdes et de la boite à parlote.
Auparavant, cette semaine, la burqa a fait flamber la fréquentation de la RDL, pour ou contre l'interdiction. A ne pas confondre avec pour ou contre la burqa elle-même. Pour moi la burqa est une relique immonde comme sa résurgence. Les Afghanes du temps des Soviétiques avaient commencé à s'en débarrasser en même temps qu'elles accédaient à l'école. Invasion contre invasion, l'Occident a choisi d'outiller la guerre civile en soutenant les Talibans. Effet boomerang : nous voilà avec des Afghans qui fuient leur pays et durcissent leurs positions de repli religieux dans des pays qui les accueillent au lance-pierre. Par contagion, la burqa devient un symbole de résistance, subi certes, mais éventuellement revendiqué comme une liberté. On marche sur la tête! On va en remettre une couche en l'interdisant, ainsi que le commentait un collègue belge qui constatait qu'en Belgique, on foutait la paix aux "signes d'appartenance religieuse", moyennant quoi, il n'y avait pas de prosélytisme galopant. Bref on s'est sauvagement engueulé sur les blogs. Et ça continue à faire des étincelles ça et là, mais je ne fournirai pas les voies vers ces escarmouches, pas envie, sauf celle-là tiens. Tel est mon bon vouloir.
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, comme le vante sans relâche la douce Lavande
Des choses plus légères donc, que j'ai pillé en fréquentant la déesse de la spiritualité (l'une des) et ses commentatrices (oui je sais, sexisme de la langue) et leurs liens. Ca donne une petite virée en poésie érotique, et d'un et de deux.
Celle-ci est passablement coquine aussi, elle est d'enfer
La poésie, ça peut-être du rap. Il existe même du rap rural. Vous ne me croyez pas ? Une de mes amies est réalisatrice d'émissions pour une télé locale, télédraille. Découvrez le verbe d'une qui s'est déployée au sein de ces paysages de garrigue et de cigales.
Vous aurez compris que ce jour, je reviens d'une expédition dont je vous épargnerai le détail, je vais simplement vous situer le lieu, en précédant vos questions. Non, je n'assistais pas à un congrès d'œnologie. J'étais juste à quelques mètres des tours de la cité de Carcassonne où s'organisait un moment de promotion et défense du Rosé. Trafiqué ou pas, le Rosé, ce n'est pas ma tasse de thé. Mais voir se promener partout des gus coiffés d'un chapeau rose, des filles enturbannées comme des bonbonnières, ça me collait des hauts le coeur.
Décidément flemmarde, pour la musique, ce sera strictement confidentiel. Pourquoi se fatiguer, quand d'autres se décarcassent et pourraient partager plus largement. C'est le sens du vent des blogs, non ?