mercredi 31 décembre 2014

Voeux



Une belle photo simple empruntée à JEA (il me manque) pour nous / vous souhaiter une excellente année.
J’ai la nostalgie de ces années où je vivais dans l’impatience de l’avenir. (Eric Chevillard).



samedi 13 décembre 2014

Hommage posthume de Rainer Maria Rilke à Malala


Malala  Yusafzai, jeune Pachtoune miraculeusement rescapée d'une tentative d'assassinat par les Talibans, a reçu le prix Nobel de la Paix pour son combat pour l'éducation de tous les enfants. Lors de son intervention à l'ONU le 12 juillet 2013 elle avait déclaré :
Les talibans « pensaient qu'une balle pourrait nous réduire  au silence mais ils ont échoué »...
« Prenons nos cahiers et nos crayons. Ce sont nos armes les plus puissantes. » (....)« Je veux l'éducation pour les fils et les filles des talibans et tous les extrémistes et les terroristes. » Avant de conclure : « Je n'ai même pas de haine pour le taliban qui m'a tiré dessus. »


‘’Les femmes , en qui la vie séjourne et loge avec plus d’immédiateté, de fécondité et de confiance , n’ont pu faire autrement que de devenir des êtres au fond plus mûrs, des humains plus humains que l’homme, qui, léger, n’est tiré en dessous de la surface de la vie par le poids d’aucun fruit de son corps et qui, dans la suffisance et la précipitation, sous estime ce qu’il croit aimer. Cette humanité de la femme, portée à son terme dans les douleurs et les humiliations, apparaîtra au grand jour lorsque les métamorphoses de sa condition extérieure lui auront permis de se dépouiller des conventions qui la réduisent à la seule féminité, et les hommes qui ne le sentent pas venir, seront surpris par leur défaite.’’ 

Rainer Maria Rilke, Lettres à un jeune poète (1903-1908)

dimanche 7 décembre 2014

De quelques plaisirs à partager.


Une phrase glanée : "cette femme est royale, comme tout être qui ne nuit à personne et fait ce qui lui plaît". Marguerite Yourcenar, citée par Tania.

Le ginkgo biloba, dans la brume du matin, avant qu'il ne perde ses feuilles. 


 

Cet excellent billet de François Morel Nicolus Sarkozus Agitatus

Un livre découvert à la médiathèque : "trente talents résolument d'aujourd'hui : blogueurs les plus influents (Le Crew des Haterz, Le Gorafi, Aucun Lien, Ol'Kainry) ; phénomène culte du petit écran (série Bref.) ; jeunes écrivains décalés (Arnaud Le Guilcher, Julien Blanc-Gras) ; plumes incandescentes de la presse (Christophe Conte, Maïa Mazaurette) ; brillants jongleurs de mots en musique (Oxmo Puccino, Sexy Sushi) et surdoués du design (Tashi Bharucha, Pablo Cots). Des fins fonds de leurs blogs aux murs de nos rues, leurs nouvelles voix résonnent pour nous dire quelle gueule peut bien avoir l'amour 2.0."
C'est très inégal, mais "résolument d'aujourd'hui" et l'occasion d'enrichir éventuellement sa liste de blogs.

Un lien, transmis par une amie, qui m'a permis de découvrir un couple que je ne connaissais pas et pourtant leur échange m'est (nous est ) o' combien familier.
Enjoy!


                        

mardi 2 décembre 2014

Petit tour à Zaragoza et puis s'en va.

J'avais espéré le soleil, il a plu à l'aller, il a plu au retour. Je n'ai pas pu faire une seule photo de la Vallée du Louron, ni de la Cinca dont je suis allée chercher une image dans la banque de notre serveur ordinaire. Une vue d'Ainsa, fort joli village (parait-il) que nous avons longé sans nous détourner de notre obstination à rentrer.
 
Cette image riante n'a donc rien à voir avec la réalité de notre voyage.
Nous étions trois et c'est Judith qui conduisait. A Tarbes, j'ai pris le relais et la pluie a été impitoyable jusqu'à ma petite colline.  

Nous étions donc à Saragosse pour le premier grand (dixit) évènement international d'économie sociale et solidaire en Espagne, organisé par le REAS réseau d'économie alternative et solidaire.

Comme je le fais toujours, je me suis un peu échappée, quelques heures pour voir la ville entre deux averses.
L'Ebre etait boueux à souhait, rien d'étonnant vu ce que déversait les montagnes vers l'aval des torrents. 


La Basilique  Nuestra Señora del Pilar, est imposante comme la religion a pu l'être après la reconquête. L'intérieur est chargé d'or et on peut y voir deux tableaux de Goya. Mais les photos sont interdites. Dommage, il y a un beau jeu d'orgues .
La cathédrale de San Savador  a un petit air de Pise, ce n'est pas (seulement) un effet de la photo.

Elle jouxte  un centre culturel dont le matériau  est intéressant.



 Pas voulu entrer au Musée Dali qui présentait des dessins du maître. Nous avons préféré continuer à flâner. (nous c'est mon amie Françoise et moi).











A la nuit tombée, des cris et des trompettes ont retenti. En se rapprochant nous avons rencontré une micro manifestation devant la Banque de Catalogne. On protestait contre les expulsions qui continuent à sévir, dès lors que ces bons créanciers ne supportent plus qu'on ne leur rembourse pas les crédits si obligeamment  mis à la disposition du petit peuple.
 
Tous les jours qui ont suivi, il pleuvait sans discontinuer et je suis restée enfermée dans des salles. On y discourait sur la manière de sauver la planète de ses prédateurs, rien que ça !