dimanche 4 avril 2010
Les filles de joie, Florilège
Pour faire suite au post précédent, je ne pouvais me priver du secours de ce brave
Georges. Si vous voulez chanter avec lui, comme au karaoké voici les paroles. Sinon, ça fonctionne très bien sans musique, en élégie élémentaire.
Bien que ces vaches de bourgeois
Les appell'nt des filles de joie
C'est pas tous les jours qu'ell's rigolent
Parole, parole
C'est pas tous les jours qu'elles rigolent
Car, même avec des pieds de grues
Fair' les cents pas le long des rues
C'est fatigant pour les guibolles
Parole, parole
C'est fatigant pour les guibolles
Non seulement ell's ont des cors
Des œils-de-perdrix, mais encor
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Parole, parole
C'est fou ce qu'ell's usent de grolles
Y a des clients, y a des salauds
Qui se trempent jamais dans l'eau
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Parole, parole
Faut pourtant qu'elles les cajolent
Qu'ell's leur fassent la courte échelle
Pour monter au septième ciel
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Parole, parole
Les sous, croyez pas qu'ell's les volent
Ell's sont méprisées du public
Ell's sont bousculées par les flics
Et menacées de la vérole
Parole, parole
Et menacées de la vérole
Bien qu'tout' la vie ell's fass'nt l'amour
Qu'ell's se marient vingt fois par jour
La noce est jamais pour leur fiole
Parole, parole
La noce est jamais pour leur fiole
Fils de pécore et de minus
Ris pas de la pauvre Vénus
La pauvre vieille casserole
Parole, parole
La pauvre vieille casserole
Il s'en fallait de peu, mon cher
Que cett' putain ne fût ta mère
Cette putain dont tu rigoles
Parole, parole
Cette putain dont tu rigoles
Celles-ci le chantent d'ailleurs et elles sont de Toulouse, o' Toulouse. Les filles de joie
Ici, il s'agit de l'enfer des filles de joie à la frontière germano-tchèque . Edifiant
Enfin pour satisfaire mon goût des contrastes je propose à ma droite celles qui, prétendant défendre un nouveau féminisme "décomplexé"se dénudent dans Le cabaret des filles de joie
A ma gauche Les filles de joie de la pensée 68. Il s'agit d'un numéro de Multitudes, une revue trimestrielle. Ce n° 12 date de 2003, mais la revue existe toujours. Je dois avouer que le titre m'a tiré l'oeil et que je me suis contentée de lire l'article d'introduction d'Anne Querrien. Guattari a sonné l'alarme en 1981, nous allions entrer dans une période de glaciation. Le numéro 40 du printemps 2010 nous le confirme " Big Brother n'existe pas, il est partout". Vous voilà prévenus. Sinon, les oeufs, les cloches, l'homélie de Benoit, tout ça, c'était bien ?
La photo, je l'ai trouvée sur ce blog, ainsi vous avez en ce dimanche saint tout de même une bribe (et quelle!) de Vent des blogs
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46 commentaires:
L’enquête libre sur hypothèses communes nous paraît une forme de travail insuffisamment expérimentée, qui permet de garder l’énoncé en première personne caractéristique du mouvement des femmes, tout en l’articulant à la recherche de notions communes et d’idées adéquates.
En dernière année de latin-grec, nous transpirions comme des malades malgré l'hiver. Le prof, un docteur en philo classique, cuvait avec modération son (di)vin de midi.
A tour de rôle, l'un d'entre nous (les filles étaient encore exclues de ce genre de boîte) tradutisait à haute voix et tant bien que mal...
Soudain le martyr de service cale net sur un mot ! La phrase : "et les ? de sortir et de s'enfuir".
Mais les ?
Le prof revient à la surface. Nous prenons collectivement un air à la fois paumé et désolé.
Lui : "Bon, nous n'allons pas planter notre tente ici, hein, y'en pas un parmi vous qui soit capable de traduire ?"
Silence qui tombe en vertu des lois de la pesanteur.
Lui : "les hétaïres, hein, bande de nuls, les hé ta ïres".
Un doigt se lève. Celui d'un fils de procureur. "Pardon, Monsieur, mais ça va dire quoi : hétaïres" ?
Réponse souriante : "Vous demanderez à votre mère, ce soir..."
@ Zoë : j'avais aimé le livre de Robbe (avec deux "b")-Grillet, "La Maison de rendez-vous", aux éditions de Minuit.
Vérification des mots à l'instant : ploplo.
Dans toussa, on oublie de parler des filles qui font des photos, des vidéos et tout le commerce que cela représente...
Le bordel est aussi sur internet...
@Rat de Lisbonne, j'espère avoir compris votre commentaire et j'en ai tiré la conclusion que le procédé serait à encourager.
@JEA, jolie anecdote. Une époque où le livre de Sartre était titré La P... respectueuse.
@DH, pas lu le Robbe-Grillet. Ploplo, coïncidence pleine d'à propos
@Vinosse, le bordel sur Internet, l'ami Dom A en a parlé hier.Il y avait une pièce de boulevard dont j'ai oublié le nom où Jacqueline Maillan (plus de 70 ans à l'époque) gagnait sa vie grâce au téléphone rose. La distance virtuelle représente un progrès!!!
Quel festin ! Ouh !
Robbe Grillet était une immonde saloperie.
Je n'ai fait que reprendre le texte d'intro que vous dites avoir lu sur le site Multitudes, la conclusion en fait !!!
Je rigole...
J'en connais une qui bosse toujours rue Saint-Denis (enfin... pas loin) à soixante-six balais, pour payer les études de sa petite-fille, et... l'ISF.
Ça peut donc rapporter gros, mais c'est une vieille de la vieille...
Celles que je vois en bordure de la Nationale 3 (je fais semblant de ne pas regarder, comme un gros con, et c'est assez dangereux car les camionnettes ralentissent) ont un air de camées excessivement triste. Ce sont des filles de désespoir !
La prostitution c'est l'anéantissement du désir donc c'est le meurtre de toute altérité puisqu'il n'y a de désir que par l'altérité . IL n'y a plus de sexualité . IL n'y a que des organes sexuels dont la fonction devient DESTRUCTION : organes-armes pour détruire abolir le désir inadmissible . Ce qui s'achette , ce qui se vend là c'est des morceaux de néant . La prostitution : supréme machine à produire du néant . Machine de guerre à flinguer l'intime le plus éfficacement possible . Et dans ce néant fusionnel de la pute et du client apparait alors un corps totalitaire , un corps d'effondrement , un corps en abime où s'effacent les corps souffrants en cette anésthésie de haine de la vie . IL existe une pulsion de haine de soi et de tout autre qui se maniféste là par cet effondrement horrible qui ne dure que le temps d'un orgasme atroce et pourri ......
Tu en parles comme une experte, alors que je suis presque certain que tu n'y as pas eu recours très souvent.
:0)
@E, m'étonne pas que tu apprécies, la photo était spécial attention à mes amis les mâles en rut (c'est l'printemps)
@Monch, oui ? Pas lu, sa "mauvaise réputation" m'en a prévenue.
@RdeL, ah ouais, mais voyez ce n'est pas ce que j'avais retenu (vu que je ne l'ai pas appris par coeur). Mon attention s'était plutôt portée sur la référence à Spinoza. Ca fait du bien de se marrer, ne vous privez pas.
@Dom A, l'ISF ! et elle continue à tapiner pour payer les études de sa fille ???!!! Qu'est-ce qu'elle fait comme études sa fille ? Ma fille fait des études, je ne paye pas l'ISF mais si je le payais, je puiserai dans mes réserves plutôt que de continuer à turbiner. Vous connaissez la vie cher Dom A.
Oups! pendant que j'écris, d'autres aussi.
@ZOE, si vous avez vécu la prostitution personnellement, je n'ai aucun argument à opposer à votre point de vue. Que ce soit "l'anéantissement du désir et le meurtre de toute altérité" j'en suis convaincue. Si vous le dites...
@E, à qui t'adresses-tu ? A Zoë ou ZOE?
Monsieur E , le plus simple pour vous faire une opinion serait d'essayer vous même ....
Zoé , bien sûr vous pouvez si vous le souhaitez , opposer des arguments à mes certitudes .
Je ne suis experte qu'en mes propres experiences , mais j'affirme pourtant avoir raison .
Donc autant s'opposer sans s'inquiéter . Cela m'apprendrait votre point de vue et voila .... Parcequ'en effet je suis trés radicale dans mon propos .
Brassens est salubre.
et les hommes de joie au bord'elles !
faudrait en parler aussi !
Parcequ'en effet je suis trés radicale dans mon propos, dit ZOE (l'autre)...
J'ai connu un gars au pays qui disait: "moi vous savez, radical ou communisse, j'fous toussa au cul des socialisses!"
Personnellement je pense qu'aucun des mythes battis autour de la prostitution ne meritte d'être sauvé . Personnellement je détruis sans aucun regret , sans la moindre émotion mon passé . Je n'ai aucune réponse pour personne d'autre que moi même , mais pour moi même j'ai mes réponses à sang pour sang . Et aucune pitié envers moi même en tant que victime .
Zoë n'oublie pas , t'es toi surtout notre fille de Zoie !
Ben, je ne me suis pas gêné, évidemment. J'ai toujours trouvé qu'être écrivain impliquait sortir du confort des bons sentiments et visiter les chambres crades. Personnellement, je sais désormais avec certitude que ça ne pourra jamais m'apporter le truc dont j'ai besoin, qui n'est pas mécanique et qui n'est pas lié au pouvoir, mais à ma pertinence. Sauf que là, je ne vous répète pas des diktats de bouquins bien-pensants, je vous parle de moi.
@ZOE, je n'ai rien à opposer à votre propre histoire dont j'ignore le détail mais qui semble douloureuse. En revanche, il me semble avoir clairement défendu le droit à disposer de soi et si possible à se faire plaisir sans se soumettre.
@PhA, de salubrité publique en l'occurrence
@Cactus, parles -en !
@ZOE, pas de pitié, de l'énergie pour se tirer d'affaire. Vous semblez en avoir.
@Vinosse, euh...
@Cactus oui de z'oie
@E, ni mécanique, ni lié au pouvoir, ma pertinence à moi !
Merci à vous Zoë .
J'ai bien compri ce que vous disiez ... Je suis d'accord :
IL y a un point d'histoire je crois qui manque sauf erreur il me semble que Marte Richard avait fermé les bordels en mesure de représailles parcequ'ils étaient aux mains des colabos et des miliciens .
juste ceci : La république des libres est morte !
Natacha Henry, biographie de Mme Richard, 4e de couverture :
- "Le 13 avril 1946, les députés français votent le texte de fermeture des maisons closes.
C'est " la loi dite Marthe Richard ". A l'époque, Marthe Richard bénéficie déjà d'une solide notoriété. Elle est élue au conseil municipal de Paris. Elle a été espionne au service de la France pendant la Première Guerre mondiale. Mais le public ignore qu'adolescente, elle était inscrite sur les registres de la prostitution. Marthe Richard n'est pas à un mensonge près. On la croit issue de la Résistance, elle étouffe ses accointances collabos.
Héroïne nationale, elle est condamnée pour recel. Espoirs déçus, amours intéressées, rencontres opportunes, Marthe Richard s'est évertuée à créer sa propre légende. Natacha Henry retrace dans cette biographie un destin de femme, exceptionnel, amer mais flamboyant. Et s'interroge sur le dossier de la réouverture des maisons closes."
Conseillère de Paris mais nullement élue député, Mme Richard n'a donc pu ni déposer ni voter la loi qui porte son nom.
Selon notamment l'historien Delarue, la résistance de l'intéressée pose problèmes quant à son authenticité. Par contre ses condamnations sont bien réelles.
A Monsieur JEA : et les bordels ?
étaient-ils aux mains des colabos ?
Parceque la pégre est plutôt du coté du fric .
@ Madame ZOE
Grégory Auda, Les belles années du "milieu" 12940-1944, Michalon, 2002, 234 p.
Extrait de la présentation :
- " Parce qu’elles manquaient cruellement d’hommes pour cette tâche, les autorités d’occupation s’assurèrent les offices de ces nervis appâtés par le gain, qui devinrent les exécutants de leurs basses oeuvres moyennant la plus grande impunité. Elles surent asseoir leur autorité en s’appuyant sur cette constellation de truands, de voyous, de réfractaires et de relégués qu’elle parvint à mettre au pas grâce à l’implantation et à l’action d’une administration et d’une police efficaces.
Devenue l’affidée des Allemands, la pègre put alors agir les mains libres et connut son âge d’or. Bien loin de s’en tenir à l’échange de «bons procédés» avec l’envahisseur, elle agit pour son propre profit et multiplie les missions économiques (pillage, confiscations, racket, chantage financier) et crapuleuses (perquisitions, usurpations, marché noir, trafics divers, règlements de compte, torture, assassinats). Elle forge alors sa réputation de «Gestapo française» par la brutalité des méthodes employées et ses fréquentes dérives criminelles."
Et cette pègre, très majoritairement au service des nazis tout en se servant elle-même, passait forcément par les maisons en question.
Merci à JEA pour "les éléments versés au dossier" et merci à ZOE d'avoir poussé notre ami à l'argumentation. La pègre est toujours du côté du plus fort (en armes) et la prostitution ne serait pas le marché d'esclves qu'elle a toujours été sans ces messieurs (ceux qui fournissent et ceux qui consomment).
@Cactus la RDL morte ? Je vais voir.
et moi je suis bateau ivre mort là !
Dédé l'arnaque mon poisson rouge est mort à 40 ans d'âge poisson : il faisait des bulles étranges , marquées " pape " à l'intérieur !
j'avais donc vérifié ses soupapes !il frétillait de moins en moins de l'ha que et derrière ses lunettes de poisson pleurait souvent ; ses pipis étaient incolores inodores : ne me reste que le goujon maintenant !
A Monsieur Cactus .
Moi j'avais une copine qui s'ap'lait Mesca , Line de son prenom . Elle avait un mec ma copine Line . Ce mec s'etait un mac . Roro qui s'ap'lait le mac à Line . C'était un mac Roro de Line qui lui collait su'l'dos . J'l'ai farci aux pruneaux . J'y ai ouvert le bide d'un coup d'surin et j'l'ai vidé d'ses boyaux et pi on l'a bouffé ! Bon le maquerau c'est gras , même le mac'Roro d'Line , mais quand on a bien faim ! Hein ?
Farci au pruneau l'maqu'ro c'est bon mais voila , faut enl'ver les noyaux ......
Spécial devinette pour Cactus (uniquement) :
Trois cardinaux se promènent dans une forêt. Soudain arrive une camionnette de la gendarmerie qui déverse une demi-douzaine de gendarmes, lesquels se précipitent vers l'arbre le plus proche des cardinaux et sortent plein de sachets de poudre blanche du creux de cet arbre.
Comment ont-ils su l'existence de cette cachette? Parce qu'ils étaient bons en mécanique et savaient que l'arbre à came est près des soupapes.
Hoooooooooo vieillesse ennemie ! rends moi l'usage de mes trois jambes ! ( ha , l'use'âge ! )
hi hi Lavande , merci !
ça m'a détendu !!
hi hi Zoë !
merci !
Mais M'sieur Peyotl (cactus à Lucie et Eugéne) , C'était pas Zoë , c'était Zoé .... Bin quoi ça existe les univers paralelles qui s'rencontrent à l'horizon . C'est du physique cantique ça s'apelle !
C'est ma foi très joyeux tout ça. profitez en on va changer de sujet dans quelques ....temps
au fait : " La photo je l'ai trouvéE sur ce blog " non ? ( faute de petite frappe :-)
les "caches sexes" et les "oeillères" ne sont pas des solutions.
La prostitution demeure autant que la pauvreté l'exige.
On peut s' en apitoyer longuement... je préfère toutefois les savoir sous un toit que dans les bois.
" Si je n' avais pas chanté j' aurais peut-être été prostituée ... ce sont des femmes formidables, vous savez; d' ailleurs faire de la scène c'est un peu la même chose", disait Barbara
Barbara se trompait avec complaisance . C'est normal , c'était une ésthéte . Les ésthétes ne comprennent rien à la laideur car ils en ont peur . Alors ils l'ésthétisent avec complaisance . Le monde leur en semble plus confortable . L'ésthetisation de la laideur c'est aussi et encore la condécendance des riches envers la pauvreté : ce regard d'ésthéte posé sur la misére qui fait des petites filles violées de jolis Poulbots aux grands yeux pleins de larmes .....
Argh. Laisse Barbara tranquille, s'il-te-plaît. Il pleut tellement, quel miracle que cette sécheresse !
Ce que j'essaie de dire , Monsieur E , c'est que je vois dans l'ésthétique de la misére une tentative pour tenir à distance l'horreur , mais l'horreur s'acharne et transpérce les apparences alors on entretiend les mythes avec application . On dore les statues . Les statues sont des choses mortes . Ce qui est vrai , ce qui est vivant n'est pas atteind par la désillusion , au contraire .... (à mon avis)
Un jeune garçon traîne en laisse une grenouille toute aplatie, il entre au bordel et demande:
--Madame j'peux avoir une pute s'il-vous-plait?
__Une pute mon enfant,mais...?
--Oui,une pute très malade, la plus malade.
__Une pute et malade en plus mais pourquoi???
--Pour quelle me baise.
__Bon ça va mais encore?
--Elle me baisera,à mon tour je deviendrai très très malade. Demain la bonne abusera de moi comme d'habitude, puis mon père la baisera comme d'habitude,puis il baisera peut-être ma mère qui,elle baisera sûrement le laitier et lui deviendra à son tour très,très,très malade.
__Et pourquoi donc le laitier?
--Pour avoir aplati ma grenouille avec son gros camion!
A Monsieur Krakboumhu : il est trop con ce môme avec sa grenouille ! .... Moi , pour me venger j'aurais applati le camion du laitier direct . Merde ! c'est plus simple .... J'suis une fille pas compliquée quoi , genre fille facile , si on veut .
À Zoé
Mais qu'est-ce qui te dit que l'histoire se termine bêtement comme ça?
La tenancière lui refuse illico sa demande, sous prétexte qu'il est beaucoup trop jeune pour mourir ainsi...
Quelques années passèrent, le petit Marcel devient Docteur Marcel Malenfant.
À son officine, tôt le matin s'assied devant lui un veillard, une véritable explosion de rides tremblantes et de flasques éparpillements de membres mal rattachés à un corps meurtri par tant de labeur inutile.
Le laitier, le laitier.
--Vous venez sans doute pour vos analyses?
__ Rouuuuuui,rouui c'est...
-- Mon assistante, Zoé vient immédiatement.
-- Enfin, c'est bien lui?
-- Oui,oui, relevez sa chemise.
--O-KKKKKKKé
Les deux lui insèra dans chaque restant de bras une canule entubée et reliée à une pompe à vide munie d'un réservoir de verre.
Après la mise en marche et au son du doux ron-ron, le réservoir s'emplit de l'écarlate liquide de vie, le sien de la sienne enfin celle qu'il n'aurait plus une fois tout blanchi comme du lait...
Voilà c'est mieux,non?
A Monsieur KrakBoumHu ! Bijou de son prénom :" Mais c'est dégueu c'tistoire de sirop !" .... "Et puis je déteste le lait greunadine !"......
À Zoé,
J'ai également un vaste choix de sirops moins dégueux, beaucoup plus calorifiques mais pour te plaire, je suis prêt à d'innommables,
sacrifices de temps sur mon piano à lettres.
Le lait à la vanille de Madagascar.
Le lait à la menthe ceuillie main.
Le lait de poule, chocolaté.
Le lait à la camomille lyophilisé
Le lait de la Voie Lactée.
Le lait noir, Crépuscule d'Orient.
Crépuscule d'Orient?
Va pour Krakboumhu c'est musical.
Ch't'embrasse un peu à gauche de la paupière droite.
Krakboumhu!
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