mercredi 18 décembre 2013

Mes dernières séances


Je suis restée à distance de ce blog, occupée ailleurs.
En très lapidaire, mes dernières péripéties, extrêmement banales mais très fournies.
Quelques jours à Paris.

  
Art mural. Belleville.   11/12/13, 9h23
Partagé une petite heure avec l'amie Sofka, en grande forme et très remontée contre à peu près tout et notamment les Politiques, les publicitaires, les journalistes et j'en passe. Nous nous sommes réciproquement congratulées de notre virulente lucidité.
Suis beaucoup allée au cinéma. Je vous épargnerai un laïus critique, des recommandations, juste proposer quelques mots sur les films, une image forte, une émotion fugace
Le fond de l'air de l'air est rouge de Chris Marker. Dans cette fresque, collage d'images d'archives des années 60 à 70, de la guerre du Vietnam au coup d'Etat de Pinochet, beaucoup de violence dans ces réminiscences. Pour moi la plus hallucinante est celle du jeune aviateur américain commentant en direct l'usage du Napalm et la façon dont ils canardent (ils sont nombreux)  les malheureux qui s'éjectent du brasier. La jubilation de ce type est insoutenable et on se dit qu'on ne permettrait plus à la barbarie une expression aussi directe. Autre constat, le contraste entre mai 68 en France où les victimes ont surtout été les pavés et les voitures versus ce qui se passait au Mexique, au Japon et bien sûr à Prague. Nos CRS étaient décidément des tendres, comparés à leurs homologues  de ces pays.
Les jours heureux  de Gilles Perret. Leçon d'histoire sur le CNR (Conseil National de la Résistance). Images d'archives et témoignage des survivants. Qu'ils étaient beaux à 20 ans, Lucie et Raymond Aubrac ! La photo des cinq survivants qui nous servent de guides pendant le film nous fait, hélas, percevoir l'impitoyable manducation du temps, qui leur a laissé leur vivacité d'esprit et leur humour mais a ravagé la belle texture de leur visage.
Violette de Martin Provost ( l'auteur du magnifique Séraphine). Le cinéaste aime tirer de l'oubli des talents qui n'avaient eu qu'une notoriété passagère, des femmes au destin étrange, des sensibilités ignorées voire bafouées.. Violette Leduc est interprétée par Emmanuelle Devos (qui ne me plait pas beaucoup d'ordinaire, je ne sais pourquoi). Dans ce rôle son tempérament excessif donne toute son ampleur à cette femme dévorée du désir d'être aimée et sans cesse repoussée y compris par Simone de Beauvoir (Sandrine Kiberlain métamorphosée). Une scène  emblématique : Beauvoir déménage, Violette lui offre de l'aider de sa façon habituelle, en forçant un peu la main. Comme elle propose de décrocher les rideaux, Simone lui suggère de les prendre ainsi que quelques objets dont elle se débarrasse. Violette quitte la place offusquée, humiliée. La bourgeoise et la fille de peu : un fossé infranchissable. Cependant, Simone soutiendra de toutes les façons cette femme dont la qualité d'écriture et la hardiesse du propos l'a immédiatement convaincue qu'il était de son devoir de lui permettre de rencontrer des lecteurs, et surtout des lectrices. "Aucune femme n'a parlé de la sexualité comme vous, Violette". A l'époque c'était sans doute vrai. Depuis les termes et les images sont devenus banals.
La Vénus à la fourrure de Roman Polanski. nous permet l'entrée par infraction dans un lieu d'où le spectateur est en général banni : la répétition de la pièce et le temps de l'accord entre metteur en scène et comédiens, comédienne en l'occurrence. Or, Mathilde Seigner,  non seulement n'a pas l'intention de se plier aux directives du metteur en scène (Mathieu Amalric) mais elle va en permanence contester ses partis pris, dénigrer le machisme sous-jacent et renverser les rôles.
Le jeu de séduction sera l'occasion de propos bien sentis sur le désir de pouvoir sous-jacent à toute création artistique,   sur l'identification entre auteur et personnage et en clôture la revanche de la marionnette sur le marionnettiste. Comme les pôles d''empathie permutent sans cesse, on en sort un peu chamboulé, retrouvant dehors les préparatifs du Noël chrétien. Mais Jésus n'est-il pas une icône du masochisme ?

Parvis de Notre-Dame , 10/12/13, 18h43

Suis allée le lendemain piétiner un peu à l' Hôtel de Ville. Je ne saurais trop vous recommander l'exposition Brassaï, pour l'amour de Paris ( l'artiste hongrois est photographe, dessinateur, sculpteur, journaliste, écrivain, cinéaste), plus de 300 photos nous donnent à voir la vitalité de la  capitale, de jour comme de nuit des années 30 à 50. Diversité des thématiques : du graffiti, au Paris canaille, au Paris la nuit (flous et brouillards), aux portraits d'artistes dont beaucoup de Picasso et de ses divers ateliers  J'y ai trouvé une photo bien connue de Simone de Beauvoir qui m'a permis de constater à quel point Sandrine Kiberlain avait su se rapprocher de son célèbre modèle. On peut comprendre que Violette en ait été si amoureuse.

 
 La suite se passe à Toulouse. Mon fils ayant souhaité squatté la maison avec une bande de cinéphiles pour projections privées sans discontinuer de films sélectionnés par leurs soins, nous avons échangé nos clés de pénates. J'ai ainsi eu tout loisir de me promener dans cette ville qui a beaucoup de points communs avec les villes de la renaissance italienne (couleurs, architecture, richesse du patrimoine) et notamment Florence.

 Toulouse 15/12/13, 11h38

Il a fait très beau ces derniers jours. J'ai pu marcher le nez au soleil. Au jardin des Plantes, entre autres où j'ai croisé quelques poussettes, barbe à papa (et papas à proximité),  et même des paonnes (ça se dit ?) perchées un peu partout.

 Jardin des Plantes 15/12/13, 16h52
Voir des ours, très innofensifs ceux-là,  qui se trouvent en vedette sous la conjugaison d'une expo consacrée à l'Ours (Ours, mythes et réalites) et de la période de Noël ( le nounours a toujours la cote chez les mouflets.

Jardin des Plantes, 15/12/13, 17h15

Cinéma encore.
Henri de Yolande Moreau dont j'avais aimé Quand la mer monte . C'est le cinéma populaire des Carné et des Jean Vigo, intensément proche des petites gens dont il enregistre la subtilité des états d'âme qui s'expriment à peu de frais, d'un clignement de paupière, ou d'une moue à peine ébauchée. Yolande Moreau est une artiste de l'image et son univers poétique est fondé sur l'art de dénicher la beauté dans l'ordinaire du monde. La rencontre entre Henri (Pippo Delbono) et Rosetta (Candy Ming) est l'alliance de deux fragilités animées d'un même désir d'être aimé. Seulement, les gens là, ils veulent pas...
Casse-tête chinois, de Cédric Klapisch pour le plaisir de retrouver les acteurs avec quelques années de plus, embringués dans des histoires de familles éclatées, recomposées, d'homoparentalité, de carte de travail, de diversité culturelle. A peu près tous les sujets de nos sociétés en évolution lente et fulgurante à la fois. mais surtout le plaisir de retrouver New York comme si j'y étais (à nouveau). Léger sans être mièvre. Sympatoche et rigolo, un moment agréable à se faire du bien.
Un dernier et je ferme, c'est promis.
Les Garçons et Guillaume à table de et avec Guillaume Gallienne. Hyper nombriliste, un humour parfois de plomb, quelques scènes un peu drôles, mais bon, je pouvais m'en passer.


 Samedi, j'avais rejoint dans un bout du mondeManu Causse et Emmanuelle Urien qui signaient dans ce café culturel très sympathique, (que j'ai découvert grâce à eux, merci les Manu Manu), en compagnie de quelques autres des auteurs que publie cette aimable maison d'édition. 
 
 Toulouse, au coucher en longeant la Garonne, alors que les oiseaux paillent au ras de l'eau, c'est beau.

Berges de la Garonne 15/12/13, 17h42

Depuis, je suis de retour sur ma petite colline. Eh bien vous savez quoi ? J'irais bien faire un petit tour à New York. Sacré Klapisch!

Photos ZL, Décembre 2013, sauf la 3 bien-sûr.

jeudi 5 décembre 2013

Reposez en paix Nelson Mandela. Total respect.





 “A Man who takes away another man’s freedom is a prisoner of hatred” Long walk to freedom

Nelson Mandela , 18 juillet 1918, 5 décembre 2013.

L'hommage de Christiane Taubira   (ajouté ce jour, 7/12/13)

vendredi 29 novembre 2013

L'arbre a cinq branches




Cinq ans, oui ce blog a tenu bon depuis 5 ans. 
En dépit des tentations d'abandon.
Merci à tous ceux qui m'ont accompagnée.

Lilian Guderska




 
 
http://krapooarboricole.files.wordpress.com/2008/03/tige-de-chene.jpg

File:Red-knobbed.starfish.arp.jpg



 

mardi 26 novembre 2013

Florence, libre comme l'air.

Je n'ai eu qu'une toute petite journée que je pouvais consacrer à la visite de la ville. Le cœur historique est relativement restreint, de sorte qu'on peut s'y promener à pied, en s'émerveillant à chaque pas de la beauté paisible de cette ville qui regorge de monuments

dont la fameuse Santa Maria del Fiore (il Duomo, dont la coupole a été réalisée par l'architecte Brunelleschi). Je ne suis pas entrée. Je voulais marcher à l'air libre, il faisait si beau.

 
Les rues, les places sont tranquilles, on y observe une atmosphère détendue. Je n'ai pas croisé de mendiants, ça m'a frappé après coup. N'y aurait-il pas de pauvres à Florence ou sont-ils exclus de ces beaux quartiers?

 En ce mois de novembre, la présence des touristes est plutôt discrète, à part dans quelques lieux "incontournables" tels que le Ponte Vecchio sur l'Arno.



et encore n'est-ce pas la foule sinon ces deux-là ne pourraient pas circuler entre les boutiques où ruisselle l'or, montés sur ce drôle d'engin.






 En déambulant à proximité des Offices, mon oeil a été attiré par ce vieil olivier incongru. La plaque apposée sur son enclos indique qu'il s'agit d'un arbre planté là en souvenir de l'attentat de la Via dei Georgofili 
perpétré contre la Galerie des Offices en 1993 qui a fait 5 morts et de nombreux dégâts.
On y découvre également un terme né d'une traduction fantaisiste "évidencer" pour "mettre en évidence".


Comme il faisait très beau (j'ai mangé un sandwich en terrasse)  j'ai fini par opter pour une promenade dans le jardin de Boboli (il Giardino di Boboli) adjacent au Palais Pitti.

Le palais fut entrepris par le banquier Luca Pitti, pour concurrencer semble-t-il le faste des Médicis qui l'achetèrent (o' heurs et malheurs des fortunes) quand le banquier fit banqueroute. Ils y installèrent leur résidence et c'est le plus grand palais de Florence qui contient les appartements royaux, la Galerie Palatine et le Musée d'art moderne.

 


Le jardin abrite une riche collection de sculptures des plus classiques 




aux plus modernes (Igor Mitoraj, Tindaro Screpolato, bronze, 1993)


Neptune s'évertuant de son trident n'impressionnait d'aucune façon le héron installé dans la vasque 

 qui jouait à la star pendant que les appareils photos le mitraillaient.
Quand  j'en parlais le soir, avec Sabine qui m'hébergeait le temps de mon séjour, elle m'apprit que les hérons étaient un problème à Florence, qu'il y en avait trop, qu'ils faisaient des dégâts. Dommage!



 Le jardin offre de très belles perspectives sur la ville qu'il domine, par exemple de cette allée bordée des fameux vases médicis



Après un café pris dans la cafeteria du musée, j'ai repris le chemin du Ponte Vecchio et suis revenue vers ma base .


Les grues et les chantiers que j'ai croisés tout le jour m'ont rappelé que nous avons hérité de magnifiques traces du passé, d'un patrimoine fabuleux, mais que nous devons entretenir à grands frais. Ce sentiment a été accentué le lendemain alors que je contemplais  les peintures de Botticelli, je notais les dates toutes récentes des restaurations. Était-ce dû  à l'attentat mafieux de 1993 qui endommagea 173 tableaux et de nombreuses sculptures ou à l'attentat du temps. En tout cas, ces œuvres rénovées signalent que dans des ateliers du XXIe siècle, des artisans travaillent amoureusement des techniques anciennes pour restituer au plus près ce que plusieurs siècles plus tôt  d'autres ont amoureusement empreint sur la toile, cette même toile, qui elle, a résisté au temps.
 
Sur mon chemin je me suis reposée sur un banc, devant Santa Maria Novella, dans le jour finissant.

Après un tour trop rapide aux Offices le lendemain matin, j'ai quitté Florence, à peine entrevue avec regret, me promettant d'y revenir pour un plus long séjour. Merci à mes hôtes florentins.

Photos ZL, Florence, novembre 2013


lundi 18 novembre 2013

Florence. Entre les murs.

 Ce fut d'abord un couvent de Bénédictines qui choisissaient la claustration totale et vivaient emmurées d'où le nom de cet énorme complexe Le Murate construit en 1424 et situé entre via Ghibellina et via dell'Agnolo.
Napoléon prenant possession de Florence expédia les Nonnes au diable et s'empara du bâtiment. Peu après en 1845, le bâtiment fut réorganisé en prison, les cellules des nonnes devinrent les cellules de prisonniers.

Le Murate hébergea -contre leur gré- pas seulement des droits communs mais également des prisonniers politiques, des écrivains  opposants aux régimes diversement tortionnaires de ces anciens temps aux mœurs si rugueuses.
  
La prison a été inondée lors de la crue de l'Arno en novembre 1966 et les prisonniers délivrés pour ne pas risquer la noyade. Quelques-uns la risquèrent cependant pour porter secours au gouverneur de la prison et à sa famille cernés par les flots. Par la suite, la prison surchargée et insalubre fut fermée et les prisonniers transférés dans une prison plus moderne et surtout hors du périmètre de la ville.

A partir de 1998, sur des plans de l'architecte Renzo Piano, le complexe a été transformé et abrite désormais des logements, 
un centre culturel, une bibliothèque, un café (très agréable, ci-dessous), un restaurant (également sympathique)


 et des espaces de travail pour divers organismes dont celui où j'ai été "emmurée" pendant  deux jours.


A suivre ...

Photos ZL, Florence novembre 2013

mardi 5 novembre 2013

De ma fenêtre




Les premières pluies d’automne après un mois d’octobre délicieux de douceur.
Les sujets qui fâchent :
« L’alternative »  Jean Louis Borloo et François Bayrou, on parle mariage, pacs etc, ces deux–là s’unissent pour « sauver » le peuple «en état de désespérance » , proposer une  « nouvelle » alternative. Ces deux vieux chevaux de retour se prennent pour de jeunes étalons qui seraient en mesure d‘embarquer le char de l’état vers de mirobolants sommets. 

Le débat sur la pénalisation des clients. Quelques vieux mâles rances ont commis un billet « le manifeste des 343 salauds" (ils se vantent d'ailleurs parce qu'ils ne sont qu'une petite trentaine au départ, mais par un prompt renfort... ). Ils ne manquent pas d’air de calquer leur slogan sur celui des féministes luttant pour la légalisation de l'avortement . En même temps que ces mâles s’expriment pour le droit à acheter de la femelle quand ça leur chante, une ONG néerlandaise a organisé un piège pour libidineux pédophiles, prêts à payer cher pour qu’une petite fille les fasse bander en se livrant à une scénographie porno de leur goût. Rien à voir ? Voire!
Je pense que tout homme  qui n’est pas manchot,  (toute femme aussi d'ailleurs), peut canaliser ses pulsions irrépressibles.  Sinon, il /elle sera condamné(e) à passer par le jeu de la séduction  et dans ce cadre aussi, il ne manque pas de femmes /hommes vénales qui accepteront les petits cadeaux. Mais on évitera de mettre à l’étalage  des petites jeunes filles juste sorties de la puberté, arrachées à leur famille, abusées de toutes les façons  puisqu'on sait bien que s'il n'y a plus de demande, il n'y aura plus d'offre. Les prostituées "volontaires" se débrouilleront pour draguer le client autrement qu'en se promenant sous le nez du chaland. C'est déjà le cas des escort girls. Et qu'on ne vienne pas m'opposer l'argument du droit d'accès pour les plus fauchés. On croit rêver! Alors que les besoins de base comme se nourrir ou s'abriter sont refusés (oui parce qu'il existe des solutions) à presque un milliard de personnes sur la planète, il faudrait permettre aux fauchés de se payer à bas prix les services d'une prostituée. En réalité la misère organisée offre un vivier de proies pour les chasseurs qui continuent leur petit cinéma de conquérants au petit pied.
Je respecte toutes les personnes qui exercent cette activité mais je refuse de penser que c'est "en toute liberté". La plupart des femmes n'ont pas le choix et toute femme a été un jour tentée de se procurer de quoi simplement manger par ce procédé. Ce qui arrête les femmes sur cette pente glissante, c'est tout simplement le désir de conserver son intégrité, au sens le plus fort : rester entière dans son corps et dans sa tête et non morcelée entre une partie qui serait disponible et mise à l'encan et le reste de soi (ce qu'il en reste), la petite fille qui n'imaginait pas que sa vie serait ce tapin, par tous les temps et par tous les hasards. Bien-sûr que certains hommes peuvent être gentils avec elles, voire les aimer pour un instant and so what ? Peut-être certaines aiment leur boulot et tant mieux, mais cette liberté qu'elles revendiquent, personne ne veut leur prendre, ce qui est visé par la loi c'est la marchandisation contrainte des femmes.
Si les féministes s'énervent sur la question c'est que la prostitution fait partie du grand système dans lequel les femmes sont assignées au bien-être des autres pendant que les mecs réclament, eux, le droit d'acheter leurs services et à bas prix de préférence. Tous les métiers "dits féminins" sont les plus mal payés, tous les métiers chiants et sans intérêt leur sont réservés (le fameux boulot de caissière utilisé comme comparatif par les partisans du droit à se prostituer au prétexte que ce n'est guère pire que de se faire harceler par un  cheffaillon). Ah, évidemment, vu comme ça ...  Tous les défenseurs du droit à se prostituer devraient examiner en leur âme et conscience le bonheur qu'ils éprouveraient si leur fille (ou leur fils) embrassaient la profession. Une chose est de donner (vendre) du plaisir , une autre est pour cela d'être attaché au piquet et ne pouvoir quitter le pré. Parce que la prostitution est aussi un ghetto dont on s'extirpe rarement indemne (santé physique et psychique souvent altérées). Les arguments "deux adultes consentants" sont d'une fourberie totale, prétendant mettre sur pied d'égalité l'acheteur et le vendu.
Pour ma part, je ferai référence à deux films : La fiancée du pirate où Bernadette Laffont, la pauvresse, dont on tue le bouc, son animal chéri, se venge magistralement de tous les faux-culs qui ont acheté ses services et American Gigolo où Richard Gere se loue auprès de femmes fortunées pour assouvir ses goûts de luxe, est pris dans un imbroglio où il risque la prison à vie et qui le tire de ce mauvais pas ? Une femme en jouant sa vie et sa réputation. Je sais, c'est un choix totalement subjectif. Comme tous les choix non ?

La mort des deux reporters au Mali. Je suis naturellement désolée pour leurs proches, je suis consciente que c'est aussi le droit à l'information qui est peut-être visé à travers eux, mais tout de même, peut-on vraiment s'étonner qu'en s'approchant aussi près de zones éminemment conflictuelles on  puisse encourir un danger quelconque. Leur courage mérite d'être salué. En revanche tous les discours et les mouvements de menton de nos "responsables" politiques sont parfaitement insupportables. Qu'ils se taisent !

La pluie a presque cessé, le vent est moins fort. De ma fenêtre, la nuit s'annonce tranquille. En attendant les news...

PS. Je vous conseille l'humoristique décryptage de Caro  du manifeste des 343 lourdauds

Photo ZL, De ma fenêtre, novembre 2013

mercredi 30 octobre 2013

Le (grand) départ



 
160 - Le départ - Departure.
 
En allant rendre visite à Depluloin en cette époque de Toussaint, j'ai trouvé un lien, déposé par une de ses fidèles, qui m'a conduite vers une mine de merveilles, le site de Gilbert Garcin, Artiste Photographe dont j'extraie cette pépite. L'esprit de Pluplu doit s'en régaler.  Prenez la peine ou plutôt le plaisir de rendre visite à l'Artiste.

A propos de départ, Lou est parti faire un tour dans les contrées sauvages et inconnues.