Une petite, toute petite semaine, mais délicieuse, baignades, marches, petits diners entre amis, du temps pour lire. des vacances...
Toulouse Bastia en avion, le train qui tortille entre les montagnes. Arrivée le soir à Calvi, plaisir des pieds nus dans le sable et l'eau fraiche.
Rencontre avec deux gisants, peut-être l’œuvre de deux amoureux qui se sont ainsi promis l'amour jusqu'au bout de la vie
La Corse et ses plages aux eaux merveilleusement claires, transparentes.
Mais la Corse, c'est essentiellement la montagne,
ses immortelles à l'odeur forte de curry et de très fines fleurs rouges au pistil violet
Au cours d'une randonnée au-dessus du village de Calinzana où nous partagions une maison avec des amis, un sentier bordé de vénérables châtaigniers épargnés des multiples incendies dont les traces se dressent partout sous forme de troncs calcinés
La vue de la petite terrasse de la maison. Nous y accédions au bout d'une bonne grimpette que nous finissions en ahanant tant elle était raide.
Napoléon est partout chez lui en Corse. Christophe Colomb serait corse lui aussi. Calvi la génoise, restée fidèle à Gênes
Pascal Paoli, le héros républicain a fait construire la petite ville de l'Ile Rousse pour contrecarrer l'influence de Calvi la traîtresse. Ici, le marché avec ses imposants piliers. Le village est très touristique et ses alentours accueillent les villas cossues de certaines célébrités
Retour à Bastia où nous avions atterri. Ici le vieux port.
Nous avons quitté la Balagne et traversé le désert des Agriates dont les
plages sont extraordinaires.
Mais il faisait un vent décourageant et
nous avions prévu de terminer cette très douce semaine à l'est, dans un
bungalow à quelques mètres de la plage.
Avant de reprendre l'avion, nous
avons pris un bain à 8h00 du matin en traversant le camping où les
vacanciers émergeaient lentement d'une nuit tranquille. Nous avons quitté l'Ile en nous promettant d'y revenir et d'y séjourner plus longuement.
Sur la route nous avions croisé un cycliste qui paradait avec un énorme bouquet dans les bras. La Corse attendait fiévreusement le Tour de France. A l'heure où j'écris (tardive, hélas), on sait qu'il a débuté de façon un peu étrange. Au passage, j'ai revu ce bout de terre entre mer et étang. Je ne regarde jamais le sport à la télé, mais j'ai fait exception, juste pour revoir ce morceau de terre magique.
Photos ZL Juin 2013