
Bon, je l'avoue, cette semaine, j'ai peu visité la blogosphère mais j'ai une excuse (si toutefois je devais justifier devant je ne sais quel tribunal improbable mon incurie). J'ai peu surfé, j'ai laissé les ondes en paix. J'étais dans la capitale, occupée à installer ma fillote dans sa nouvelle vie d'étudiante.
A peine avais-je mis les pieds sur le pavé parisien, j'assistais à un contrôle "ordinaire", un jeune Noir, sommé (assommé ? ) de présenter ses papiers. Je constatais par là-même que pour cette tâche à "haut risque", on recrute des gaillards d'une certaine envergure et qui ne semblent pas douter des raisons qui leur donnent le droit à l'existence. Ceux là au moins sont peu atteints de troubles de la personnalité, ils ont été rectifiés à l'équerre.
Ayant pourtant vécu plus de la moitié de ma vie dans la capitale mais l'ayant fui depuis plus de dix ans, j'ai constaté avec effarement à quelle vitesse la familiarité se décompose et se recompose. Le réseau des transports en commun s'étant beaucoup développé, j'ai découvert que la station Bercy (ministère des finances) est particulièrement chic et qu'elle se trouve sur une ligne fort huppée conduisant des Olympiades à la Gare Saint Lazare en passant par quelques stations prestigieuses comme Madeleine. Autre surprise le développement des RER qui a considérablement rapproché les banlieues du centre ville. Je suis revenue depuis mon exil régulièrement mais j'avais très peu utilisé les transports souterrains. cette fois j'ai largement compensé ma défection : métro, RER, bus, je ne me suis rien épargné. j'ai aussi beaucoup marché.
Pour l'ambiance métro une seule adresse
Et nous n'en sommes pas encore là
Autre expérience parisienne qui m'a remis les compteurs en place, la sortie du vendredi soir. J'avais donné rendez-vous à des amis dans un restaurant du Marais que j'avais fréquenté autrefois comme un lieu paisible. Dix minutes de retard, notre table avait été recyclée et n'était plus libre. On nous a proposé d'aller boire un verre dans un bistrot en face (chez "La belle Hortense" ) café librairie en cheville avec notre restaurant, bondé bien-sûr. La demi-heure prévue s'est étirée et nous avons pu nous installer au bout d'une heure, commander sous le regard impatient du serveur. Nous avons diné correctement certes, pour un prix pas trop modeste, et dans un brouhaha épuisant.
Je suis repartie vers mes collines, avec un pincement au coeur (ma fillote) mais plutôt satisfaite d'abandonner ce charivari incessant.
Voilà pourquoi en guise de vent des blogs, je vais profiter des vases communicants et vous soumettre la liste des blogs qui se sont livrés à l'échangisme bloguesque.
Je l'ai empruntée à Frédérique Martin une des participantes et non des moindres.
Les participants aux vases communicants de ce mois : (Que les oubliés se signalent !)
Lignes de vie et Frédérique Martin
Désordonnée et Emelka
Paumée et François Bon
Futile et grave et Fragments ecmnésiques
Fenêtres Open space et Michel Brosseau
Arf et Balmolok
Liminaire et 36 poses d’Annie Rioux
et bien-sûr si vous avez suivi Zoé Lucider et Dominique Boudou
Dernière minute: j'écoute Bernard Lubat qui vient de recevoir une récompense aux Victoires du Jazz retransmises par FI dans l'emission Ascenseur Pour le jazz. Un petit lien avec Minvielle et un autre avec le grand Portal.
Photo Paris by night Eh oui, j'aime les quais le nuit, mais la photo n'est pas de moi, mon appareil a refusé de fonctionner !