C'est un fait, je ne fais plus guère que du vent. Trop à faire, plus le temps de rêver.
En compilant les trouvailles glanées au cours d'une semaine de visites éclair, je compense.
La question des femmes m'a beaucoup occupée. Bagarre sur la République des Libres où un excellent papier de Lazarillo a déclenché une hénaurme polémique (425 commentaires ! A l'heure où j'écris, ça se calme), au sujet des violences faites aux femmes alors que le sujet d'origine était "La gauche ralliée". Mystère de l'interaction. Il faut dire que ma contribution a quelque peu enflammé les esprits. J'avais un peu forcé sur le chiffre de la chasse aux sorcières, lapsus calami qui a mis en branle pléthore de protestations entrecoupées d'arguties, bref un sacré tintouin. Comme je passe puis ne repasse que de longues heures plus tard, quand je me suis aperçue de ma bévue, il y avait eu moultes allusions à l'éventualité que je sois toutes sortes d'avatars de la cinglée. Je serais plus prudente à l'avenir et me relirai plus systématiquement. Passons.
Mais restons sur le motif féminin : il existe un prix Nobel alternatif dont je préfère l'intitulé anglais Right Livelihood Award. Il a été attribué en 2008 à trois femmes et un couple.
Asha Hagi présidente de "Sauver les femmes et les enfants de Somalie" (un pays en totale dérive où le piratage est devenu une des seules sources de richesse accessible pour les populations ). Elle intervient comme médiatrice avec les seigneurs (saigneurs) de guerre pour permettre à la parole des femmes de se faire entendre
Amy Goodman, (je vous conseille de suivre le lien pour admirer l'oeuvre des forces de l'ordre arrêtant une femme seule) anime un mouvement pour un journalisme sans corruption, complaisance, compromission et en donne un exemple avec la télévision Democraty now .
Quant au couple Krishnammal et Sankaralingam Jagannathan, ils se démène pour l'accès à la terre des Dalits, ces intouchables indiens plus spoliés que jamais avec l'accélération du développement de l'économie libérale en Inde.
Pour poursuivre un texte de Baudouin de Bodinat La vie sur terre cité par Frasby qui nous signale l'excellente maison d'édition "Encyclopédie des nuisances" où ce texte est paru en 1996.
"Nous reniflons les combustions d'un monde parti en fumées et nous croyons penser." Oui, c'est possible. Mais pour l'instant le monde est encore en vie, pas de raison de ne pas s'arc-bouter pour qu'il le reste.
Un petit tour en Utopie où la maison de l'avenir est en gestation, elle sera biologique, et grâce aux milliers de ces constructions mi arbre mi coquille, on pourrait réduire l'effet de serre et autres pataques ecologiques qui nous polluent l'avenir.Pour finir en s'amusant, je vous conseille la pièce de théâtre interactive, alimentée par quelques intervenautes qui ont ensuite, les fainéants, abandonné la partie. Heureusement le maître des lieux a achevé, seul, ce chef d'oeuvre, brechto- shakespearien avant de décider de partir en vacances. Et il n'est pas le seul. Ca sent la crême solaire et la barbe à papa.
L'illustration tout là-haut est empruntée à Nadège qui a réalisé toute une série sur ce sujet emblématique de la condition féminine : la lessive !
Je rajoute ce jour (lundi) un lien vers le texte malicieux de Pierrette Fleutiaux, enfin des propos sensés sur la burqa