En retard, pour cause d'épuisement, ce sera donc très télégraphique
lundi 24 mai
terminé le livre de Frédéric Beigbeder acheté en gare de Lyon "L'homme qui pleure de rire", critique de "la dictature du rire" qui se serait installée selon lui sur "les cendres chaudes de l'éthique journalistique". Le personnage ne m'est pas sympathique mais le livre m'a tiré l'oeil et la quatrième de couverture incitée à y aller voir. Je suis moi-même agacée par l'esprit de ricanement systématique, la manie de faire des bons mots au détriment de têtes de turcs -en leur absence bien-sûr-. FB a été chroniqueur bouffon dans la matinale de France Inter. Il est vrai que cet exercice pratiqué comme il le souligne par trois fois, à 8h55 dans la matinale d'info, à 11h00 12h30 dans "La bande originale"de Nagui et "Par Jupiter"
Invitation de l'ami potier.. Après un déjeuner délicieux mais copieux et parce que je suis fatiguée de mon voyage et d'une nuit courte je fais une sieste ce qui m'arrive très rarement. Je reste le soir. Diner léger. Nous échangeons sur nos enfants qui sont tous les quatre (les siens, les miens) dans "l'artisterie"et nous visionnons leurs vidéos.
mardi 25 mai
Je visite un terrain à vendre. Trop près de la route et à proximité d'un énorme bâtiment voué à la rénovation. Je vais me renseigner au service d'urbanisme pour savoir s'il est possible d'implanter un zome sur un terrain constructible. Peu probable me dit la personne qui me reçoit mais elle va se renseigner. Je me verrais bien habiter une de ces merveilles
mercredi 26 mai
réveil nauséeux, vertiges, diarrhée, vomissements. Je ne peux rien faire, même pas lire. Je dois pourtant m'occuper des hébergements pour la prochaine rencontre et de la réservation des billets pour Dijon
jeudi 27 mai
C. m'accompagne à Gaillac. je dois honorer mon rendez-vous vaccinal (j'ai finalement cédé à la pression et comme je reprend les voyages ...). Remarquablement organisé. presque pas d'attente.
C. souhaitait me faire découvrir Gaillac, en particulier la librairie Etoile scintillante qu'elle affectionne.
Après un déjeuner d'une bruschetta, elle m'entraine vers ce qu'elle voulait vraiment me montrer : le mirador du camp d'internement de Brens qui jouxte Gaillac (dont Gaillac refuse toute proximité). Une histoire honteuse et oubliée, récemment exhumée. En cherchant sur Internet, je n'ai trouvé que cet article au milieu de publicité pour des chambres d'hôtes. Je prend en photo le mémorial et le mirador, seule trace de ce passé peu prestigieux
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Si on le le sait pas, il passe inaperçu |
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Cliquer pour lire ce que represente cette très modeste stèle |
vendredi 28 mai
J'ai rendez-vous au service d'hématologie du Centre Universitaire de Cancérologie de Toulouse.
J'attend les résultats en espérant que cette visite ne sera suivie d'aucune autre.
samedi 29 mai
Je finis de vider mon ancien logis qui va être investi par des co-locataires. Eprouvant.
Ils débarquent d'ailleurs pour déposer à l'avance certains de leurs objets. Leur style semble assez éloigné du mien si je me fie au seul frigo, énorme.
Je suis aidé fort heureusement de mes enfants.
dimanche 30 mai
Suite et fin du ménage pour permettre aux nouveaux habitants du lieu de s'installer.
Nous repartons épuisés. A midi, ma fille cueille quelques roses de mon rosier favori et me les offre
. Ah! oui c'est vrai, c'est la fête des mères. Celle-ci, je ne risque pas de l'oublier!!!