Affichage des articles dont le libellé est jardin. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est jardin. Afficher tous les articles

samedi 18 juillet 2020

"Puisses-tu garder au vent de ta branche tes amis essentiels."



Activité intense ce dernier mois de juin. Participation au Forum Social Mondial des Economies transformatrices. Il devait se tenir à Barcelone et il a été transformé en forum virtuel. Gros travail de préparation en catastrophe après un arrêt de trois mois. Travail collectif avec ses aléas et ses ratés mais aussi ses succès. Plus de 1400 participants, 400 structures d'une centaine de pays. La version en présentiel est prévue en octobre mais il pèse sur l'avenir tant d'augures sombres qu'on ne sait plus ce qu'on peut espérer sauver du marasme qui s'annonce. On est effaré de constater ce que cette pandémie a déclenché et on peut s'étonner qu'elle ait pris l'ampleur que les médias relatent. Car il s'agit d'un récit, orchestré on ne sait par quel démiurge. Allons nous reconfiner? Oui si ça arrange nos zélites zélées qui sont embarqués et nous ont embarqués dans une drôle de galère. On ne souhaite pas glisser vers le complotisme mais quand même on n'avait jamais vu ça, mettre à l'arrêt l'économie mondiale. Pas toute l'économie cependant. Nos chers GAFAM se sont prodigieusement gavés et nous ont conditionnés par là-même à dépendre de leurs sources pour nous ravitailler : fermeture des marchés de plein vent mais hypers ouverts (un paradoxe), fermeture des librairies mais Amazon a cartonné, fermeture des cinémas mais Netflix vous sert à demeure et travail à distance à tout va introduit en toute impunité. Résultat, les PME vont souffrir voire s'écrouler, tout le secteur de la culture est sinistré, la peur pollue les relations de proximité, les voyages sont restreints à ceux qui ont de gros moyens. On installe la 5G sans le consentement des citoyens et le vaccin va servir de laisser passer, il faudra montrer "patte blanche" pour avoir le droit de circuler. Un livre écrit par Ira Levin dans les années 50 intitulé "Un bonheur insoutenable"  décrit un monde régi par une entité invisible "UNI" l'ordinateur super puissant qui régule l'uniformisation des humains réduits à l'obéissance sans moyen de contester. Une dystopie parmi d'autres produits de science fiction qui m'avait fait grande impression et que j'ai envie de relire tant elle fait écho aux temps actuels.

Un Bonheur Insoutenable   de ira levin  Format Poche  


Heureusement, l'été nous offre de belles journées avec alternance de soleil pour nous soutenir le moral et pluie pour aider la végétation alentour à garder de belles couleurs.
Un été au jardin, le mien ou celui d'amies.

Vue de ma fenêtre, le matin, acanthes et seringuas

Vue de la terrasse, fushias et rosiers

La mare chez Danièle
La réunion rituelle du groupe lecture où nous dressons le programme de l'année à venir

L'albizia chez Françoise
Un spectacle que je n'avais pas vu depuis très longtemps
 Et mes chers amis, ceux qui m'ont accompagnée depuis les belles années de la vingtaine jusqu’à ce jour, ont fait un petit passage sur la colline. Bien-sûr nous avons parlé de nos supputations sur la suite après ces jours un peu étranges que nous avons vécus en privilégiés (à la campagne, sans menace extrême) mais un peu ahuris par l'avalanche d'informations contradictoires, de conseils assommants proférés comme s'adressant à des enfants  immatures. Nous ont manqué, oui, les amis, les enfants, la bonne chaleur du partage et c'était donc un vrai bonheur d'ouvrir une bonne bouteille et boire à la liberté retrouvée. Mais pour combien de temps? 

*Le titre est  emprunté à René Char, Le Risque et la pendule (in La Parole en Archipel, 1962)

lundi 4 avril 2016

Meuson !


C'est le printemps comme chaque année le réveil du jardin m'émerveille.
Envie de partager un peu de douceur.



Les chats sont plus volontiers dehors (ce n'est pas un mal!)


Le forsythia entame le bal.


Les soucis se font légers


Les pâquerettes sont à leur  apogée


Le prunus est insolent de splendeur 
















 le céanothe déploie son plus bel azur





Les lupins ne sont pas encore là, j'anticipe (avec une photo du printemps dernier)



 Et le soir, il fait encore trop frais pour rester dehors, on rentre se reposer après avoir retourné quelque plate-bande ou tondu l'herbe déjà si haute (oui c'est aussi ça le jardin).


Contrairement à ce que pourraient donner à croire ces photos, la maison est confortable, très grande mais très modeste, je suis la reine de la récupération et du recyclage. Le jardin est le produit de vingt années d'ajouts et plus foutraque qu'il n'y parait. La maison est le lieu que je retrouve avec gratitude après chaque voyage. Je plains profondément ceux qui n'ont pas d'espace personnel, privé. J'ai vécu dans toutes sortes de logements, de chambres de bonnes en studios misérables au joli temps de la dèche étudiante, mais j'ai toujours eu un lieu dont je pouvais fermer la porte. Cette maison était une bergerie dont il a fallu déloger le purin et les toiles d'araignée, qui a demandé beaucoup de travail et qui en nécessiterait encore beaucoup si nous voulions fignoler l'intérieur et surtout entretenir l'extérieur mais elle est un abri solide, il y fait chaud l'hiver et frais l'été, nous pouvons y recevoir enfants et amis. N'est-ce pas l'essentiel ?   

Le titre fait référence à ET qui prononce ainsi "maison". C'est une plaisanterie familiale 


samedi 11 mai 2013

Une bibliothèque et un jardin.

 

Si vous possédez une bibliothèque et un jardin, vous avez tout ce qu'il vous faut. Cette phrase célèbre de Cicéron, pour introduire mon propos du jour : la concurrence que se livrent en moi ces deux biens dont je bénéficie en effet, mais qui me harcèlent éventuellement.
Lorsque je suis tranquillement assise à lire, par exemple, la biographie de Virginia Woolf par Viviane Forrester (qui vient de mourir le 30 avril, on en a peu parlé, alors que la mort de d'Ormesson va provoquer, c'est quasiment certain, pléthore de commentaires), je lève le nez et m'aperçois qu'un rayon de soleil m'offre la possibilité de filer au jardin où tout est en chantier mais interrompu pour cause d'averse. Je chausse mes chaussures de boue et me voilà à m'escrimer sur la verveine sauvage, une vraie cochonnerie qui colonise sans vergogne et sur les viornes qui étouffent leurs victimes en toute impunité.
Il y a aussi concurrence entre lectures de "loisir" et lectures de "travail". De même au jardin entre potager et plate-bandes fleuries, plantations et semis.


Une de mes amies qui a récemment opté pour un petit appartement en ville après avoir vécu de longues années dans une grande maison à la campagne m'a dit en riant : "je ne regrette pas le jardin, je me promène avec bonheur dans les parcs que d'autres s'échinent à entretenir. En revanche, je suis drôlement embêtée avec mes livres, je n'ai pas assez de place pour ma bibliothèque, ils sont entassés dans tous les coins, ils me mangent l'espace et il n'est pas question de m'en séparer, ce sont mes plus fidèles amis".
Et pourtant, désormais, on peut faire tenir une bibliothèque dans un carré de plastique. Mon fils m'a offert une "liseuse" (comme si c'était le petit bidule qui lisait ! ). J'ai chargé beaucoup de classiques (possibilité de les lire ou relire). Je dois reconnaître que c'est très pratique pour lire au lit, pour emmener en voyage et pour me procurer illico un livre tout récent sans sortir de chez moi.

 


Il n'empêche, que serait une maison sans livres.


Hélénablue a eu l'idée de solliciter certains de ses amis blogueurs pour proposer un échantillon de leur bibliothèque. C'est une intéressante compilation que vous pouvez consulter pour l'amour des livres. 
J'aime beaucoup le texte d'Eric Mc Comber, un pétard, comme d'habitude.
C'est amusant de retrouver des titres qu'on a soi-même en rayon et d'en découvrir au passage. Mais au-delà, la disposition et l'environnement des livres sont révélateurs d'un univers intime.
C'est cette invitation amicale qui m'a incitée à rédiger un billet sur cette thématique. j'en ai eu le temps en cet après-midi que je pensais consacrer à désherber, mais comme il ne cesse de pleuvoir, par petites averses perfides, le chiendent peut progresser en toute quiétude.
  




Pour conclure, une citation amusante du grand Victor : il y a des gens qui ont une bibliothèque comme les eunuques un harem. Même si on ne collectionne pas les œuvres comme des bibelots, on doit bien reconnaître que certaines de nos invitées ont été un peu abandonnées et que toutes celles que nous avons aimées ne sont pas au bercail

Photos ZL

dimanche 7 août 2011

Promenade au jardin des Martels



Promenade aujourd'hui dans le jardin des Martels où les Lotus sont encore fleuris en abondance même si l'apogée est en juin juillet.

On dirait les amants des Visiteurs du Soir, figés pour l'éternité dans leur embrassement.


Au nombre des constructions de bois qui jalonnent le parcours, la maison d'Alice.

Ceux-là au moins devraient conserver leurs andouillers sans souci pour quelques années, ils sont sous la protection du jardin.

Un petit tour à la Maison de la Céramique de Giroussens qui accueille une très belle exposition intitulée Tchèques. Les plus belles pièces (dont celle qui orne la cour d'entrée) sont (de mon point de vue) celles d'Iva Ouhrabkova.

Je bouge beaucoup, donc j'écris peu.

Demain je pars pour une semaine en Allemagne. La Forêt noire devrait me permettre de rencontrer quelques sorcières de bonne compagnie.

Photos ZL 07/08/2011

dimanche 3 avril 2011

Mon jardin m'a tuer (bis repetita)


Certains fidèles reconnaîtront ce titre et cette photo. Il est vrai que la période est particulièrement épuisante pour le corps qui se trouve rompu après une journée d'arrachage, taille, tonte and so on. Sans compter les éternuements à répétition (poussières et pollen). Bien-sûr, il y a quelque plaisir à contempler la bonne mine des sujets après élagage et rafraichissement. Cependant, je pense à ce que me disait une amie qui avait abandonné son jardin pour un appartement dont les fenêtres donnaient sur un parc entretenu par les jardiniers municipaux: "j'ai le plaisir sans la douleur me disait-elle. (Ça se défend). A moins que...




Photo ZL.