Au cas où vous ne l'auriez pas noté (comment? vous ne regardez pas de près mes états de service ?) je suis beaucoup moins présente dans la blogosphère que je ne le fus au début de mon incursion sur la toile. Pas le temps, mangée par une foultitude d'autres agitations qui me requièrent. Pas la tête à élaborer de la belle syntaxe et de la pensée profonde ou légère.
Cependant j'ai glané quelques petits cailloux ronds et brillants. je les dépose ici, faites-en ce que vous voudrez.
Ecritures du monde : le Niger, une vision toute en délicatesse de ce pays où vient de se produire un de ces épisodes absurdes de la vie des hommes.
Edward S. Curtis, nous a laissé un héritage somptueux, ces photos des Peuples premiers d'Amérique, comme ils se nomment eux-mêmes, "Natives"d'un continent d'où ils ont été quasi éradiqués. Quelle beauté, quelle fierté! Quelle nostalgie d'une sagesse saccagée! Toutes ces photos sont d'une pureté miraculeuse.
Pour résister à la déréliction dans laquelle nous plonge les délires de nos gouvernants (je préfère passer sous silence celui de MAM), on s'organise. Ça vient, ça vient!
On peut aussi se livrer à une transposition drôle
Pour s'alléger le coeur et le corps mieux vaut danser le Tango ou encore écouter les exploits de l'ami Manu Causse ou encore d'une petite nouvelle qui promet "Anna Calvi la crème anglaise".
Bientôt (enfin pas tout de suite) je serais rendue à des rythmes plus propices à ..., à quoi au juste ?
Illustration
29 commentaires:
Zoë:
Je vous remercie pour ce billet, tout, particulièrement, pour les photos de Edward S.Curtis, j'en connaissais quelques unes ,je découvre les autres avec délectation.
Je ne me reconnais pas en Groucho de blogs, je ne suis pas ronchon, je ne marche pas en poulet, ne porte pas moustache,je ne courtise pas avec une indélicatesse et une goujaterie hilarante...
Je partage avec Des proges (de moi) la conviction de n'être ni un humoriste ni un clown . Ce n'est pas parce que je lisais l'épître dans mon enfance que j'en ai gardé l'envie de le faire , le pître.
Il est vrai que je développe sur certains blogs une écriture pour le moins burlesque voire carrément loufoque. J'ai, toujours manié l'humour mais je suis de tradition orale et modeste comme je suis, je n'ai, jamais, cherché à rentrer dans les annales. J'ai écrit quelques textes à prétention poétique qui jonglent avec les mots et les métaphores . Certains sont bons.. mais est ce important?. Je me suis mis à écrire sur le mode que vous connaissez en arrivant sur la blogosphère. Cette dernière est , à mes yeux, une SARL , une société à réflexion limitée . Il y a peu d'échanges vrais et le caractère virtuel des rencontres nuisent à leurs qualités. J'y découvre quelques pépites, j'y apprends des choses intéressantes, chez vous par exemple, quelquefois. Je n'ai pas envie d'y être cannibalisé ,je m'amuse à écrire, "vite fait sur le gaz" de petits délires épistolaires avec plus ou moins de sérieux et de bonheur dans la mesure où ils ne viennent pas troubler la marche du blog où ils s'inscrivent et où j'arrive à équilibrer les propositions burlesques avec des interventions plus profondes. C'est un exercice de jonglerie subtil. En viendrais je à créer un blog? pour le moment, j'ai d'autres préoccupations et ce n'est pas une motivation fondamentale.
Qu'une douce nuit vous garde la gorge chaude et la voix lactée.
Non mais je rêve !!! C'est d'une prétention et d'un amour de soi sans limite...
C'est le ben ali du vent des blogs !
Ouste verroust.
Edward S.Curtis for ever... Et la photo du billet... Ye$ !!!
Sinon,c'est vrai que ça bouffe les blogs !:o)
Ah mais le souvenir de Missieu Poulet quand il dit "gouuuuurmant!" me met du baume au coeur. Bise Zooouuuïïïe !
Anne Calvi ? Il paraît que C dans l'air.
La "foultitude d'autres agitations" a creusé, l'espace d'un dixième de seconde, une petite ride entre ma narine droite et la fossette qui jouxte. A part cela, tout va bien.
Et voilà qu'elle repart de plus bel, moi qui n'est même pas terminé mon verre. Tant pis!
R'gardez-moi tous ces sauvages qu'elle nous suggère. Dieu merci on repassera pour la civilisation.
Contente à chaque fois qu'on parle de Curtis et de son travail...
Le temps nous manque à tous, j'ai l'impression... Merci à toi, je vais baguenauder le long de tes liens comme Sheetah. (Je prend s juste quelques bananes pour la route.)
J'aurais dit "pareil"!
Ces photos d'Eward S Curtis, quelle beauté!Les images que j'avais en lisant "Le dernier des Mohicans"!
Le temps, Zoé, c'est un luxe qu'on doit savourer. Tu as bien raison.
@PV, en viendrez-vous à créer un blog. j'irai, en réciprocité vous y rendre visite.
@Vinosse, tu es de retour ? Ah! Oui, c'est bien toi.
@L....uc, les blogs nous buguent.
@kouki, le passage du Niger de Patience, le 2CV est un vrai délire.
@DH, oui un peu de people de temps à autre.
@Dom A curieux phénomène cette ridule
@MakesmewonderHum,repassez quand vous voulez
@Sofka, Curtis découvert pour ma part avec "Pieds nus sur la terre sacrée", un choc pour moi, grâce à ces photos et aux textes restituant la parole des Indiens spoliés.
@Vinosse, pareil donc.
@manouche, oui le travail de Curtis a été une course de vitesse pour sauver par la photo un monde qui s'est ensuite englouti.
@Frédaime, je ne savoure pas en ce moment, je cours.
ce tango!!!! la vache!!! mais donnez moi un partenaire, vite! un partenaire! je veux danser ça moi aussi!
@aléna, il en faut deux en l'occurence. Alerte à toutes les patrouilles! Aléna (éminente danseuse) cherche deux partenaires pour réitérer l'exploit qu'on peut constater sous le lien "tango".
@aléna que dis-je deux, trois!
J'ai peindu y'a longtemps plusieurs des photos de Curtis...
Le cheval blanc qui boit dans un marais avec son emplumé dessus...
Et pis plein d'autres...
J'en aurais fait encore plein d'autres si le temps l'avait voulu...
Inouïes ces photos! J'en connaissais quelques-unes... si peu! ... Dans un état... ou peut-être un peu restaurées? ... Merci Zoë! (La prochaine fois, je choisis indien et pas cow-boy! plus jamais!;)
ces photographies sont telles qu'on y passerait la nuit .
Merci zoé .Kara
@ Zoë, deux hommes déjà... c'est beaucoup, vous savez... je m'en tiens à deux...
en dehors de ça, je crois que vous avez raison de prendre l'air, on finit par se momifier devant l'écran...
(le mot de passe est "dolence"... ??? !!!)
Ne pas oublier que Curtiss mit en scène la majorité de ses clichés. Pratiquement aucun n'a été pris sur le vif.
@Vinosse, le temps nous plume.
@Depluloin, quelle richesse, hein. Mais oui choisissez d'être Grand Sachem.
@Kara, hello, contente de vous accueillir sous l'arbre.
@Aléna, deux hommes, on ne prend jamais assez de précaution.
@Vinosse, mise en scène mais pas travestissement.
Vos rythmes propices me font rêver.
Tiens, ça m'évoque un mot de Freddy Buache, le directeur de la Cinémathèque Suisse : "Nous vivons dans un monde de bavardage où, finalement, les seuls qui ont encore un point d'appui sont ceux qui ne parlent pas. Je suis donc devenu de l'ordre des silencieux. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir des conversations … avec d'autres silencieux."
Personnellement, je suis assez pour ce "principe de rareté".
@PhA, la propicité est un rêve.
@NLR, j'aime beaucoup les taiseux. (in petto, promis juré, je vais faire demain ce que j'ai dit).
Zoë:
Je ne pense pas créer un blog , au moins dans l'immédiat . J'ai des préoccupations qui m'entravent et que je dois résoudre.
J'avais envie et j'ai commencé à prendre du champ (sans tracteur! A choisir je me réfugierai dans l'aristocratique plaisir d'une plongée dans les énigmatiques chants mélismatiques). Je vais continuer à lire quelques blogs pour la qualité de leurs écritures, la solidité de leurs argumentaires ou pour la poésie qu'ils dégagent. Ici, j'apprécie le style, vif argent, cinglant de la maitresse du lieu.
J'ajouterais , mais vous n'allez pas me croire, que je m'en voudrais de créer un espace où vous viendriez me rendre "visite, par réciprocité" d'ainsi prendre de votre temps malgré la "foultitude de vos agitations".
Qu'un sommeil éthéré vous laisse savourer les rythmes entrelacés de vos propicités nocturnes.
A tout hasard, je rappelle que beaucoup de photos de Curtis ont été publiées dans un très beau livre de Hans Christian Adams, "Edward S. Curtis", édité en 1999 chez Taschen.
Correction : "Adam" sans s.
@Sophie, merci de cette précision
@Zoé. Ok, pas de problème.
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