Elles m'agaçaient beaucoup
Ces petites jeunes filles
Luisantes comme des bonbons
Capsulées de flaflas.
Elles avaient des atours
Qui swinguaient sous la lune
Où bêlaient des bellâtres
Bleus de blêmes envies.
Je traversais leurs cours
Livide, inopportune,
Troublant leurs mises en scène,
Bousculant leur tréteaux,
Leurs enquêtes sournoises
Sous leurs franges acérées.
J'ai construit mes barrages
A petites pierres léchées.
L'errance, une autre chasse,
Liberté au fronton,
Et volonté en moelle,
Longeant des rives abruptes
Proie de flux invisibles,
Goûtant tous les cocktails
M'y saoulant sans vergogne.
Arrimages, arrimages,
Sanctions de la fatigue
Ou vaillance des rencontres.
Jeunes filles de bonne famille
Que sont vos vies devenues?
Bécasses en tableau de chasse,
Alignées en cohortes,
Pour présenter vos pieds,
Les glisser dans le moule,
Quand le Prince mate ailleurs
Le cul de Cendrillon.
Le monde, le vaste monde
Où toutes les guenilles
Finissent au terreau,
En s'ouvrant à ma faim
A guéri la blessure.
Dans le piège à mirages
On ne sait qui agriffe
Du féroce, du constant
Ou du tout déglingué.
Se parfaire un oeil cru,
Dénicher la régie
Et ses magiciens chauves.
Prunelles de mes prunelles,
Guetteurs des fonds obscurs,
Traqueurs des trucs à trac
Vigies des vents contraires,
Je vous dois d'être là,
Mes lièvres couchés au pied,
Et jouant de ma plume,
Au bord de mes amours,
Au creux de ma mémoire,
Où flotte votre essence
Qui parfume mes jours.
Ces petites jeunes filles
Luisantes comme des bonbons
Capsulées de flaflas.
Elles avaient des atours
Qui swinguaient sous la lune
Où bêlaient des bellâtres
Bleus de blêmes envies.
Je traversais leurs cours
Livide, inopportune,
Troublant leurs mises en scène,
Bousculant leur tréteaux,
Leurs enquêtes sournoises
Sous leurs franges acérées.
J'ai construit mes barrages
A petites pierres léchées.
L'errance, une autre chasse,
Liberté au fronton,
Et volonté en moelle,
Longeant des rives abruptes
Proie de flux invisibles,
Goûtant tous les cocktails
M'y saoulant sans vergogne.
Arrimages, arrimages,
Sanctions de la fatigue
Ou vaillance des rencontres.
Jeunes filles de bonne famille
Que sont vos vies devenues?
Bécasses en tableau de chasse,
Alignées en cohortes,
Pour présenter vos pieds,
Les glisser dans le moule,
Quand le Prince mate ailleurs
Le cul de Cendrillon.
Le monde, le vaste monde
Où toutes les guenilles
Finissent au terreau,
En s'ouvrant à ma faim
A guéri la blessure.
Dans le piège à mirages
On ne sait qui agriffe
Du féroce, du constant
Ou du tout déglingué.
Se parfaire un oeil cru,
Dénicher la régie
Et ses magiciens chauves.
Prunelles de mes prunelles,
Guetteurs des fonds obscurs,
Traqueurs des trucs à trac
Vigies des vents contraires,
Je vous dois d'être là,
Mes lièvres couchés au pied,
Et jouant de ma plume,
Au bord de mes amours,
Au creux de ma mémoire,
Où flotte votre essence
Qui parfume mes jours.
32 commentaires:
sans crimes, avec déraisons...
Son sari: sein marin.
Bien ces lièvres là, couchés à tes pieds Zoé, z'ont quelque chose de majestueux.
@JEA sans frime ni prison
@Dom A, sans sel ?
@koukistories, ceux que j'ai levés et apprivoisés sans les mettre en civet :-)
il y a des pirouettes qui sont les politesses des sympathies profondes
Zoë, prunelles acérées et plume expressive. Bonjour.
A la chasse à la bécasse, il y a du gibier.
Mais les tireurs sont encore plus lourds avec leurs pataugas et leurs cartouchières plombées...
@JEA, il y a des pirouettes qui sont des sourires jusqu'aux oreilles, merci.
@piedssurterre eh, bonsoir
@ DH, seul consolation de temps à autre ils se tirent une balle dans le pied :-)
Zoë, j'ai me beaucoup,
mon passage préféré :
Jeunes filles de bonne famille
Que sont vos vies devenues?
Bécasses en tableau de chasse,
Alignées en cohortes,
Pour présenter vos pieds,
Les glisser dans le moule,
Quand le Prince mate ailleurs
Le cul de Cendrillon.
il faut le dire à haute voix, le crier, les 'sssss' ne se sussottent pas : bécasssse, chasssse, glisssser, prinssse, sssendrillon, tout sssa pour mater le cul de l'autre pétasssse, j'adore !
en fait j'ai jamais trop aimé Cendrillon, j'ai toujours trouvé qu'elle se la pète un peu trop avec son côté Paris Hilton et son carrosse en citrouille à la noix.
sûr que passer son temps à passer le balai c'est pas génial, mais d'un autre côté, avec un peu de persévérance elle aurait pu par exemple, aussi bien remporter une médaille d'or au curling.
comme dit l'autre les contes de fées s'arrêtent quand on a des enfants, c'est vrai à la fin ils disent toujours : ils se marièrent et eu beaucoup d'enfants.
déjà le 'beaucoup' est problématique, en Chine ce genre d'histoire ne passe pas, ou alors il faut changer la fin du genre : ils se marièrent et eurent leur enfant.
et après, il devient quoi ce couple entre le Prince et Paris Hilton ?
il part en brioche !
c'est pour ça qu'ils préfèrent arrêter les contes avant, après les enfants qui braillent, les angoisses quand ils ont des mauvaises notes, ils faut leur gueuler dessus pour qu'ils fassent leurs devoirs, sans compter quand ils commencent à sortir avec on sait pas qui.
Jusqu'au jour où un Prince se repointe, Cendrillon met toutes ses gamines en ligne pour essayer la chaussure, elle avait complètement oublier la bonniche qu'elle maltraitait, pas de bol la chaussure n'est pas à le pointure de ses filles,
et hop l'histoire recommence et pendant ce temps là le premier prince lui il en train de se taper des bières avec ses copains en regardant les matches de foot.
C'est le cycle infernal qui recommence à chaque génération.
@Dexter, ah Dexter, je vous aime, vous entrez dans la catégorie de la dernière partie, ceux dont l'essence parfume mes jours. Oui la Cendrillon qu'est-ce qu'elle nous a pollué le cervelet. La Belle au Bois dormant, c'est pas mieux, elle roupille en attendant que le Priiiinnnce vienne lui faire le bécot qui la sort de son coma. Ne parlons pas de La petite sirène qui accepte de perdre sa voix magnifique pour devenir la chérie d'un humain qui ira l'oublier au bistrot en buvant des bières et en regardant l'OL ratatiner les Madrilènes. Heureusement quelques rares humains essaient d'inventer d'autres fins aux histoires, mais reconnaissons que c'est pas fastoche.
Oh, tout ça me rappelle des choses vécues, ma foi... :0)
Or donc j'ai choisi la même voie que toi (je cherche aussi toujours les "régies", d'ailleurs, hahahaha !), bref, la philo du refus, avec ou sans rime et en déraison (apparente)... (J'ai juste évité les cocktails, j'aime pas trop les cocktails)(à part le Black Russian, les Margaritas, les Irish coffees et heu... les Molotov ?)(mais c'est pas des cocktails, ça si ?)(bon..)
"Cendrillon médaille d'or au curling" !
Mouhahahahahahahaha ! (merci dexter)
Ah oui ,joli ! les allitérations, les flaflas, les bonbons luisants.
@Sophie K, et les Alexandra, non ? Les Molotov, ça se boit ? J'ai l'impression que t'as le pied trop grand pour chausser la pantoufle, toute façon. Il te reste l'espoir de médaille d'or au curling. Ou la médaille du mérite en chaudonnerie :-)
@Annadesandre, ma "trouvaille" préférée
Le monde, le vaste monde
Où toutes les guenilles
Finissent au terreau,
elle aurait pu se "trouver" dans ta langue.
Non, t'as raison, ça se lance, les Molotov.
(Je suis distraite.)
Sinon, non, c'est pas une question de pied trop grand, pour ma pomme, mais de chaussure trop petite, en fait (d'ailleurs, je chausse hyper bien les bottes de sept lieues)(quand je les retrouve dans mon fatras, du moins).
@Sophie K, ah nan, les bottes de sept lieues, tu les as piquées au Petit Poucet. Tu vas te faire eng. par Perrault, j'te préviens.Déjà que tu critiques la taille de la pantoufle de vair!
Et oui, toujours les mêmes, les bonnes femmes...
Toutes les occasions sont bonnes pour parler quenouille , chiffon et godasses...
Oh pardon! Escarpins!
Pouet-pouet !!!!
Camembert !!!!
@ Vi : ben toi tu parles bien de gros navions.
Oh lala.
Pfff;
Ben moi les princes qui matent des les greluches et qui s'assoient sur des poufs, je dis c'est pas des princes, je dis rem-bour-sez !
Zoë : moi aussi je vous aiiiime.
ah si seulement j'avais 40 ans de moins et un coeur moins fragile...
Sophie K. ça nous rappelle tous des choses vécues : moi aussi j'avais la permission de minuit, après minuit ma 2cv refusait de démarrer (en fait c'est une problème d'humidité sur les bougies),
quand nous avons vu se pointer, le lendemain, la fille (soit disant une princesse) avec qui j'avais dansé toute la nuit, complétement bourrés, avec dans la main la basket que j'avais malencontreusement oubliée sur la piste, et qu'elle l'a faisait à tous mes potes, alignés en rond d'oignon, pour savoir à qui appartenait cette fuckin'basket puante chaussant du 44 fillette, vous savez quoi ?
j'ai imaginé la suite et je me suis barré vite fait....
j'ai bien fait non ?
@Vinosse, en tout cas toi tu serais plutôt un des sept de Blanche neige, le grognon.
@Sophie K, c'est vrai il a envahi ton ciel avec des Spitfires et autres Messerschmitt.
@Frédaime, ils ne remboursent JAMAIS, c'est ça le drame
@Dexter mouahahah, la basket puante au petit matin... Vous avez eu raison de vous tirer de ce mauvais pas de danse.
Pourquoi une virgule tout au fond ?
Oui, Dexter !
Parfois la fuite est salutaire.
Souvent, même, en fait.
ouais.
mon cul.
bye
Oh la claque! Oh que j'aime ce genre de baffe! C'est l'effet mitraillette! Je dois vous relire mais la première impression est toujours la bonne...
(Le "cul de Cendrillon" !! Comment je vais pouvoir lire mes contes pour m'endormir maintenant?!)
@Renato, une virgule ? Tout au fond ?
@Sophie K, parole d'experte hein ?
@No, yes ?
@Duplu, faites voir la joue. Roooh, y'a même pas de marque! Lisez Mobydick, à votre âge, il est temps.
Oui Zoé, regardez :
"Qui parfume mes jours.
,"
Coucou Zoé ! très joli texte ... J'y ai senti comme une histoire de sorcière, de souricière et enfin de sourcière ;)
Bon avec mon balai on va finir par me prendre pour cendrillon ... (rires).
Sorcière.
@Renato, bravo pour le repérage, merci, j'ai effacé l'intruse
@Sorcière,vous faites partie des sorcières bien aimées.:-)
Sophie K. a dit...
Oui, Dexter !
Parfois la fuite est salutaire.
Souvent, même, en fait.
14 mars 2010 00:45
Parole de plombière !!!!
sang d'ancre avec oraison !
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