Enfin, le retour*, peut-être. J'hésite. Ou alors je n'écrirai plus que pour cette rubrique. On verra bien.
Je commence fort "Un clito revendicatif me rappelle une bite révolutionnaire". C'est un contrepoint au fameux "Indignez-vous" qui se dit dubitatif sur la portée de nos gesticulations "révolutionnaires". Visitez Rodolphe, ses "ça me rappelle" sont souvent savoureux.
Un film que j'irai voir, dès qu'il sortira c'est à dire le 12 janvier, Women are heroes. Ce que je crois en comprendre c'est le combat des femmes pour s'extirper de la misère et la soumission dans ces pays où c'est leur lot quotidien, en faisant la courte échelle à leurs filles ou petites filles.
Ainsi peut-on espérer qu'elles échappent au sort d'une Marceline Desbordes-Valmore
« Les femmes, je le sais, ne doivent pas écrire;
J'écris pourtant,
Afin que dans mon cœur au loin tu puisses lire
Comme en partant.
Je ne tracerai rien qui ne soit dans toi-même
Beaucoup plus beau:
Mais le mot cent fois dit, venant de ce qu'on aime,
Semble nouveau. »
Solko en a dressé un portrait assorti d'une photo où on lit cette expression, qui fut celle de tant d’humains de ces générations-là, gens oubliés du dix-neuvième siècle, tous les captifs, tous les vaincus qui n'eurent pas même la possibilité d'écrire la moindre ligne, de jouer le moindre rôle, et de graver leurs traits dans le camaïeu du moindre daguerréotype.
L'Olympe fait aussi une revue du net et elle est gratinée. Je vous recommande d'écouter également le petit extrait faciles et pas chères reloud à souhait.
On va finir avec Desproges dont je vous recommande le site (posthume, il va sans dire) et son fameux numéro les Juifs. Un antidote.
Tu nous l'as fait féministe sur le retour ? Oui, c'est ça. La prochaine fois, sport!
*Pour ceux qui visiteraient ce blog pour la première fois ou depuis peu de temps, le Vent des Blogs fut une rubrique hebdomadaire dont j'ai décliné 52 numéros avant de déclarer forfait.