Aujourd’hui je jouerai de la flûte sur
ma propre colonne vertébrale.
Vladimir Maïakovski 1915 extrait de « La flûte des vertèbres ».
Honnêtement, je ne sais plus où j'ai glané cette référence, je pense l'avoir risquée comme commentaire mais où ? Chez Dom A ? Possible.
Il se trouve que ce très beau vers correspond assez bien à certains de mes états, lorsque je tire sur ma moelle pour m'arracher encore quelque son.
Ainsi ce week end quand je pensais goûter un peu de répit auprès de mes acolytes de web et que je constatais que leurs adresses s'étaient évaporées (cf les deux derniers posts). Raaaah nan!
Que faire d'autre que de reconstituer le trésor et au passage en oublier et en ajouter de nouvelles. Oublier parce que certaines étaient de toute façon peu visitées, ou n'ayant pas manifesté de mouvement depuis plusieurs mois. En ajouter parce qu'en allant s'approvisionner dans la liste de ceux qu'on sait fréquenter nos favoris, on se trouve en alerte et l'une ou l'autre des icônes ou des avatars draine notre attention, n'est-ce pas l'intention ?
Aujourd'hui donc, le vent des blogs sera le recueil de ces errements.
Cela ne console pas mais en cherchant à capturer son URL, j'ai appris les problèmes du Tenancier, autrement plus sévères en l'occurrence, puisque sa base de données est en rade et que son casse-croûte (sic) est en jeu.
J'ai réparé un oubli que je me reprochais, connaissant ce blog mais voilà, tant et trop sont ennemis de plus encore. L'occasion m'en était donnée d'autant qu'il m'intéressait de savoir pourquoi un écrivain blogue, George Flipo répond.
Un autre écrivain que je croisais couramment sans avoir compris que PhA, c'était lui, j'ai mis ses hublots en perspective, j'adore la mer.
Autre écriture ajoutée dans mon rouleau, tentatives selon son auteur Christine Jeanney.
Oh, je sais bien que pour beaucoup d'entre vous, ceci ne constitue pas une découverte. Mais suis-je réellement obligée de découvrir ?
Si vous voulez du nouveau allez voir La Feuille charbinoise, c'est jour de "bric à blog", un mensuel pour lui, toujours de bon conseil, je lui dois d'ailleurs quelques unes de mes bonnes adresses. J'ai retenu pour cette fois Contre-info qui nous explique en détail comment et pourquoi nos salaires baissent. Utile, non ? Retenu également, mais pour cause de légère nostalgie Les naufrageurs qui sévissent à partir de la "Saintonge maritime" (sic) où je vagis pour la première fois sur cette planète, là exactement.
Pour conclure ce très bref quarante cinquième peu rugissant, un assez bluffant : Concert de la pluie. Vous l'aviez déjà entendu. Ah ! Je suis allée au bout de mes réserves de liquide rachidien pour ce soir. Un peu de repos ne sera pas inutile.
Photo 1 la plage de Royan
Photo 2 la plage du Gilet, proche de ma maison d'enfance