On a beau faire, même quand on freine sur l'hystérie collective, personne n'y échappe! La liste !
Pour illustration, j'ai choisi Manu Causse, tel qu'en lui-même. (J'aime beaucoup ce coyote)
Ça, ça te plairait sans doute, mais ce serait une terrible contrainte ; ça, ça me plairait, mais ça ne te plairait sans doute pas, sauf pour me faire plaisir. Il y a ça, évidemment - mais cela ressemblerait à du travail, et je veux t'offrir du temps libre. Alors ça ? Peut-être un peu trop facile.
Ça ? Si c'était possible...
Ça, je l'ai déjà fait, et ça tu en as plein. Ça, je n'oserai jamais, de peut que ça te déplaise.
Et ça, c'est tellement le bordel que je ne peux pas te faire la surprise.
Voilà pourtant quelques jours que je traverse les rues en coyote urbain, coeurs et yeux ouverts en attendant le cadeau qui me fera signe.
Le seul inconvénient, c'est qu'en ce moment il faut se munir d'un coupe-coupe pour pouvoir marcher en ville.
Piétons, attention, coyote en liberté.
Il y en a toute une série, à comparer avec celle de sa douce, on constate que le fer à repasser tient lieu de symbole, mais de quoi ?
Chloé Delaume, elle, ne fait pas de liste mais passe en revue les divers lieux où elle se manifeste tout en annonçant un temps prochain de retraite pour écrire. Elle a envie de fabriquer un objet plus proche de Certainement pas que des livres autofictifs déjà commis. Elle a un an pour cela, sans autre souci que d'écrire. Elle conclut en renvoyant vers un blog étrange nommé Tourgueniev (Je n'ai pas bien compris comment ça fonctionne), il serait son héro. Bon.
Un an de temps liiibre, dédié à l'écriture, Père Noël, c'est possible ?
Un passage par la galerie d'Eveline Gallet, dont j'accueillerais volontiers une des gravures dans mon petit soulier.
Un nouvel impétrant de la logorrhée bloguesque, Iorol, nous offre, s'inspirant pour cela de Jules Lemaître (1853 1914) six tuyaux pour briller dans les cocktails, cadeau fort utile en ces temps d'agrégats festifs plus ou moins convenus.
Des petits malins se donnent le prétexte du soutien de la paix pour préconiser, juste avant Noël the Global orgasm. Je vous laisse découvrir les tenants et les aboutissants (si j'ose dire) de l'affaire. Les commentaires valent leur pesant de plume d'oie. Quant à la justification elle fait penser à ce médecin psychiatre, totalement disparu de nos tablettes, inventeur de l'orgone, énergie cosmique vitale, Wilhem Reich, qui eut son heure de gloire au joli temps des êtres fleuris, dansant sous la pluie au son des guitares des Greatful Dead. Enfin voilà, je vous préviens juste à temps pour que vous apportiez votre contribution pleine et entière à ce grand projet. Attention ça ne marche que si votre fornication est accompagnée de pensées fortes pour la paix. ( si ça ne fait pas de bien, ça ne fera pas de mal, oui, je sais, faut un partenaire, toussa, débrouillez-vous)
Pour conclure (n'y voyez aucun lien avec ce qui précède),retrouvée dans un de mes carnets, une citation de Benjamin Fondane . Fondane a fait partie d'une autre sorte de liste, celle des passagers sans bagages des chambres où on s'endort pour toujours.
Il y a des coqs qui croient que le soleil se lève à cause d'eux.
Illustration Evelyne Gallet
PS. Comme nous en sommes au temps des bonnes résolutions (voir chez Dexter), j'ai décidé d'ajouter au bas du billet les liens aimablement suggérés par mes chers lecteurs, activés zissi puisque cette fonction n'existe pas dans les commentaires (blogger, on ne te remercie pas).
Inaugural donc, le lien suivant de Renato. J'aime beaucoup Lions Head to Head.