Tiens, un petit vent des blogs féministe avant la fin de l'année, ça va nous détendre.
Bon c'est juste, tous les hommes ne sont pas des machos : la preuve
Ca ne vous avait pas échappé, Olympe est une fine observatrice des délires du monde comme il va et elle avait conçu une petite compilation gratinée : comment être sportive sans oublier d'être sexy. J'aime particulièrement les n°6 et 9, sexy mais bancale.
Euterpe a élaboré une série intitulée "Idéologie de la dangerosité de la femme" très documentée sur les origines, tirées des textes sacrés, de la mauvaise réputation qui nous est faite depuis la nuit des temps. Dernière en date, "la désobéissante" , mais vous pouvez remonter en arrière, toutes sont édifiantes.
Au nombre des commentaires de cette onzième, j'ai découvert Mad Meg dont je vous recommande Le coin coin.
Hypathie (c'est vrai, elles ont toutes des pseudo Grèce antique) s'en prend dans un billet saignant aux chasseurs, cette minorité vieillissante et néanmoins rugissante. Pour redorer une image un rien racornie, ils se sont dotés d'une affiche où parade une blondasse (genre FN) prétentieuse avec un fusil sur les bras et un slogan aguicheur "Les chasseurs se mettent à nu" (non merci).
Si les hommes résistent à la pulsion viriliste, ce n'est pas faute d'y être incités par les vendeurs d'obsolescence. Poursuivons donc sur la publicité qui nous met à toutes les sauces par une étude un peu fouillée sur " le féminin, le mauvais genre en publicité" dont j'extraie l'illustration qui suit. Jolie non ?
Je vous recommande dans le texte, l'analyse de celle qui suit. A cause d'elle, le crétin sur sa grosse machine va réduire en charpie l'autre crétin qui lit Pulp Fiction avec des écouteurs sur les oreilles.
Bon, je sens que mes amis garçons saturent. Allez, une chouette compensation : la lecture de ce petit opus qui promet d'être drôle, intelligent, décapant, irrévérencieux.
Comment choisir sa maîtresse ? Question cruciale s’il en est dans ce domaine où la moindre erreur peut s’avérer fatale... Plein de sagesse, Benjamin Franklin nous fait part de son expérience : il faut la préférer vieille. Il donne d’ailleurs au lecteur incrédule huit excellentes et réjouissantes raisons de suivre son conseil.
Comment choisir sa maîtresse ? Question cruciale s’il en est dans ce domaine où la moindre erreur peut s’avérer fatale... Plein de sagesse, Benjamin Franklin nous fait part de son expérience : il faut la préférer vieille. Il donne d’ailleurs au lecteur incrédule huit excellentes et réjouissantes raisons de suivre son conseil.
31 commentaires:
la femme n'est plus l'avenir de l'homme mais le présent de la femme...
Jean Tardieu pour Mama Africa :
- "Puisque les morts ne sont pas revenus,
que reste-t-il à savoir aux vivants ?
...
Puisque les morts ne peuvent plus se taire
est-ce aux vivants à garder le silence ?"
Ah, la femme des années quatre vingt...!
2011, sans fin..
Ho les femmes, les femmes, les femmes, les femmes!
http://www.youtube.com/watch?v=K8-jNBTXgi0&feature=related
Il est amusant,en effet,le petit traité de Benjamin Franklin qui se choisit comme pseudonyme de plume "dame silence dogood". Il n'est pas étonnant que ce sacré bonhomme, moqueur et inventif, pétri de sagesse ait inventé le paratonnerre.
un libraire m'aurait laissé entendre que les femmes de plus de 25 ans feraient de cet opuscule un cadeau dédié....La publicité prend des chemins subtils, ma foi...:):):)
Le code est patophor, en attendant d'être fusillé
Un homme fréquentait une association culturelle. A l'occasion d'une semaine contre l'homophobie, il avait été organisé un bal dégénré . Hélas, nous vîmes, ce bal dégenré,dégénéré vite en bal dérangé. Des ultra-féministes, bourrées à la bière, se désapèrent et se mirent à se rouler des pelles baveuses à même la piste. Un des barmans,cap- verdien ne possédant pas de grands éléments de langage, les traita de "chiennes". Il aurait, probablement,eu la même réaction face à des hétéros. Le lieu ne manquait pas d'espaces plus intimes pour de chauds débats et des ébats urgents.
Un hurlement jaillit : "Carlos se fait lyncher" . Une phalange improvisée fonça, dans le tas, récupéra l’énergumène . Un grand black, se mit en tête de couvrir la retraite et de calmer le jeu à grandes envolées du genre"Quand mon père tape ma mère,je me conduis en homme". Ce dernier mot déchainait les furies.
L'ambiance demeurait explosive.Il faut vivre une situation de ce genre pour identifier que tout notre vocabulaire peut avoir une connotation machiste.
Notre homme n'écoutant que son courage chevaleresque,avait mis à l'abri un petit groupe dont une jeune femme black, très sensuelle,vêtue d'un petit boléro échancré et d'un pantalon taille basse.Elle prît,soudain le parti des ultra- féministes, s'indignant des regards concupiscents des hommes à son égard,dans la rue comme dans les soirées dansantes. Je lui fis remarquer qu'elle venait danser dans un but bien précis, que sa tenue ne prêtait pas à équivoque et que danser avec elle était « chaud ». Elle rétorqua d'un définitif "Je m'habille comme je veux, pour être regardée par qui me plaît et pas par n'importe qui"
L'homme lui en rendit acte en remarquant que la vie devenait compliquée. Le calme revint grâce à l'intervention d'une petite jeune femme, bien dans sa tête qui, montée sur une borne et hurla des «Çà suffit » qui douchèrent les colères.
Il y eut un bilan de cette semaine. Un débat.s'enclencha sur la liberté de tenue vestimentaire. les hommes doivent apprendre qu'une tenue affriolante n'a pas une intention érotique et que quand bien même.....la conversation dériva sur la cochonceté masculine qui prend les femmes pour des carpettes et sur les formes insidieuses de la prostitution englobant les femmes mariées,les secrétaires.....Une jeune femme, jean déchiré, tee shirt bohème, cheveux en bataille,animait la séance, elle se leva et alla se changer , le travail l'appelait. Elle revint dans une tenue, aussi élégante que sexy, mini jupe ,bas, jarretelles, chemisier, le tout très classe...L'homme osa en langage diplomatique « Quel est le salaud d'employeur qui t'oblige à une telle tenue ? » « Je suis entraineuse dans un bar américain, je gagne de l'argent,rapidement , je console les cadres sup, solitaires,en détresse... » « Tu fais assistante maternelle, en quelque sorte » « il y a de çà » « Le côté sexuel ne dérange pas ton choix sexuel affirmé ? » « Il y a des tripoteurs, mais il faut aussi, parfois les titiller,coincés qu'ils sont ». La moderne Salomé partit sous les regards compréhensifs et compatissants de ses amies.
L'homme quitta la séance, perplexe . Il ne faut plus le déranger pour organiser un bal dégenré....La semaine dernière, il assista à la conversation, de trois femmes, pas gâtées physiquement. Elles causaient « promotion canapé ». Elles étaient bienveillantes. Celles qui en profitaient, vivaient un moment de « belle vie » puis atterrissaient sur un poste enviable...pourquoi pas !
Ne tirons pas de conclusions hâtives de ces anecdotes, elles illustrent, seulement, comment l'endroit d'où,on regarde peut faire différer des points de vue.
Dommage que Simone de Beauvoir n'ait pu tenir un blog : il y a encore du pain sur la planche (ne pas oublier le rouleau à pâtisserie !).
Il nous reste heureusement ses livres et son souvenir.
Je prédis la fin programmée de ce blog, par manque d'intérêt des commentateurs ...
Bonnes femmes !
Super, très drôle l'article, et les illustrations donc ! Je partage sur Twitter, ça va plaire à mes abonné-e-s. Merci pour le backlink :))
@JEA, c'est déjà un pas de franchi.
@JEA, Quoi Qu'a dit ?
@Anonyme moui ?
@Ano aaaaah mouiiii!
@PV, le titre est celui de la première nouvelle. Il a été choisi évidemment pas par hasard.
@PV, il y a une morale à tirer de cette histoire ?
@DH, elle a fait des émules, pas de souci.
@Vinosse moui ?
@Robert, l'ovalie au féminin ? déjà qu'au masculin bof... Désolée.
@Hypathie, merci de votre appréciation.
La citation de Tardieu fut proposée ici en hommage à Cesaria Evora, surnommée notamment "Mama Africa" (pour éviter les éventuelles incompréhensions)
Zoë:
De morale,certainement pas!De leçon, peut être bien. Entre l'extrémisme des ultras F, dont la vision du monde rend toute coopération impossible, les ambivalences et les frustrations rentrées des uns , le "pragmatisme" des autres qui tolèrent qu'il soit fait flèche de tout bois, il y a matière à comprendre que les luttes sont rudes et de longues haleines.
L'anecdote de la féministe,entraineuse m'a touché, au delà de toute ironie, par une tendresse humaine qui ressortait de l'histoire. Tout cela n'est pas politiquement correct, certes, mais c'est ainsi qu'est faite la pare humaine, pas correcte du tout...
@JEA, merci pour Cesaria et Quoi Qu'a dit c'est la môme néant du grand Tardieu dont j'aime particulièrement le théâtre loufoque "Finissez vos phrases".
@PV les ultra féministes sont comme tous les ultras : des plaies!
Punaize ! Robert (un gars bien) t'envoie un lien qui va dans le sens de ton article, qui le conforte, venant de femmes femmes et non pas des extrêmistes, et toi tu fais bof ???
Bin merde alors ...
Autant lire du verrouste ...
Super titre et texte plein d'humour, j'adore. Merci pour le lien !
Ouah, le photomontage avec la carpette c'est du hard mais tellement ça !:))
Mais c'est mon drame! Si j'étais macho, je serais couvert de femmes, hu ! hu!
Enfin... je n'en sais rien.
Mouahhh!! La tondeuse!! Ouiii !!
@Vinosse, j'ai juste dit que le rugby bof, désolée. On ne peut pas tous aimer les mêmes exercices :-)
@Euterpe, oui la carpette, c'est du lourd!
@Depluloin, meuh non, et c'est bien pour ça qu'une telle nuée de fâmes se presse à votre rencontre.
il me vient 32 commentaires après ces lectures édifiantes...
je n'en retiendrai qu'un : le sexisme va parfois se nicher dans des endroits inattendus
http://www.cinemovies.fr/afficheg-1475-2.html
C'est déjà pas simple quand on a envie, alors si en plus il fallait aller aux p...
Ah mais j'étais hors-sujet !? :)
@Mâme K le tutu hyper symbole!
@Dom A, oui ça me couperait toute envie pour ma part, mais je ne suis qu'une femme
Hors sujet, ben non. Signataire du manifeste ?
Un autre "Eloge des femmes mûres" ? Réjouissons-nous pour des lendemains qui chantent encore.
triste prévision :
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/12/21/les-arbres-a-encens-menaces-de-disparition_1620943_3244.html
@Tania, un très beau livre. Mais le texte de BF est moins élogieux que "pratique".
@JEA, je me demande combien d'espèces ont disparu depuis l'apparition de la vie sur terre, cependant que le phénomène s'accélère.
Normal qu'il y ait une accélération de la disparition des espèces,on ne peut plus payer en espèce mais dans une monnaie de singe virtuelle, il reste quelque billet de valeur comme celui ci, bas- bête,du tout, qui fouette la zone neuro-nes, enfin ce qu'il en reste.
ah! je dois absolument lire ce dernier opus pour en apprendre davantage sur nos amis les... hommes.
que serions-nous sans les femmes ?
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