dimanche 15 août 2010

"I would prefer not to"

Lagrasse est ce petit village situé dans les Corbières, traversé par l'Orbieu où il est toujours possible de se baigner à condition de choisir son heure afin d'éviter les familles et leurs enfants hurlants, les allongés luisant d'huile solaire et de façon générale la vulgarité des vacanciers écramollés. 

 

Ce village est dominé par l' Abbaye Sainte Marie qui abrite d'un côté la communauté des Chanoines Réguliers de la Mère de Dieu, de l'autre, la propriété du Conseil Général de l'Aude mise à disposition de La Maison du Banquet pour l'activité culturelle développée par cette association. 

 

 

Cette année, Gérard Bobillier, nous le savions, ne viendrait pas s'adosser à un des murs du petit cloitre pour écouter, en fumant son éternelle cigarette, l'orateur de l'heure. Beaucoup d'entre eux lui ont rendu un hommage ému. Bob était un homme intense, exigeant, volontiers violent dans sa verve et son humour. "Il était complètement dans le présent qui va dynamiter l'avenir" dit Martin Rueff dans une émission du 7 octobre 2009 au lendemain de sa mort. Il est vrai que l'aventure éditoriale de Verdier est unique, dans la recherche absolue de la puissance de la langue, portée par un petit groupe de compagnons qui se partageaient toutes les tâches et dont l'objectif n'était certes pas la renommée, la gloire et l'argent. L'histoire de Verdier est à la fois d'une très haute ambition et d'une grande modestie. "L'aménagement d'un espace pour la parole , pas pour la conversation, mais pour ce qui nous force à être plus que nous-mêmes". (Tiphaine Samoyault. Ainsi de ce banquet (le quinzième) dont le thème était Chaque un.

  Cette année donc quelques uns des habitués. Patrick Boucheron a magistralement analysé la fresque Allégorie du bon gouvernement peinte par Lorenzetti Ambrogio entre 1337 et 1340 qu'on trouve au Palazzo publico de Sienne : qu'est-ce qu'une cité "bien gouvernée" ? Ce qui est donné à voir c'est une grande tension entre la parade des grands principes et leurs effets sur la vie de chacun. Sur deux fois 14 mêtres, s'opposent deux peintures, l'une montrant des humains vivant une vie paisible, l'autre des gens en proie aux malheurs. Ce qui juge en dernier lieu c'est la réalité des gens qui sont gouvernés avec cette sanction finale : vivre bien, c'est vivre "sansa paura", sans peur. Il semblerait qu'on soit plutôt actuellement dans une tendance inverse. Gwénaëlle Aubry, Stéphane Audeguy, Maryline Desbiolles, Olivier Rolin, Mathieu Riboulet (dont la lecture de ses textes nous a basculés dans l'univers homosexuel dans sa dimension la plus violemment tragique), Gérard Macé (que j'ai découvert avec bonheur), Paul Jorion sur la crise. Bref, de la parole vive. C'était parfois trop, ces discours qui s'enchainaient. Les autres années le cinéma et la musique "allégeaient" le menu. 

Une Lolita, souvent accompagnée de semblables nous étaient offerte au regard, placée ainsi en surplomb afin d'enregistrer les orateurs. Il est donc possible de visionner certaines prestations. 

 Ici, Pennac parle de Bartleby (Melville), du désarroi du notaire devant ce personnage qui s'arrête ("I would prefer not to"), avant de nous en donner lecture, à la nuit tombée. En dépit de nos réticences, (nous en avions parlé au diner avant de tout de même aller l'écouter) nous n'avons pu qu'être profondément secoués par son art de nous insinuer de façon très subtile l'angoisse de passer d'une sorte de comédie ou de farce au drame de la mort du scribe. O' Bartleby ! O' humanité! Ces quelques jours au bord de l'Orbieu, au coeur de ce banquet où se partagent livres et bonnes bouteilles sont le temps béni d'une pause, même si cette année, je me suis trouvée un peu lasse du rituel. Se méfier des habitudes.

jeudi 5 août 2010

Délivrez nous des livres!

Cette photo, je l'ai emprunté au Mac Comber, qui vient de se faire un petit voyage le long du Canal du Midi, à bicyclette.

Depuis deux jours je suis attelée à un ménage géant : redonner un coup de peinture dans ma chambre et pour cela évacuer tous les bouquins qui s'y empilent puis les réinstaller après une séance "d'épuration" consistant à rapatrier ceux qui n'ont pas vocation à demeurer à portée de mes oreillers mais dans mon bureau ou sur les rayonnages plus génériques. Ensuite donner un semblant d'ordre à ces élus. S'apercevoir du nombre de ceux qui attendent patiemment sous la poussière qu'on veuille bien consolider cet élan qui nous avait porté à les acquérir. Il y en a trop!

Le piège dans ce genre d'entreprise, c'est de s'interrompre pour feuilleter. Je n'ai pu m'empêcher de lire quelques pages du gros Léautaud, (le gros c'est pas lui, chétif et mal nourri), son Journal littéraire, 894 pages, 927 avec l'index, au Mercure de France et encore n'est-ce qu'une sélection.


J'avais collé des post-it, aussi me suis-je intéressée à ce qui avait retenu mon attention à l'époque où je l'avais élu livre de chevet. Voici ce qu'il écrivait le samedi 30 juin 1945
"L'Assemblée Consultative s'est émue (langage parlementaire) et a demandé des explications au gouvernement au sujet des nombreuses installations militaires disséminées sur le territoire français. Il n'est pas difficile d'en deviner les raisons: en vue d'un grabuge révolutionnaire possible, même quelque peu probable. C'est un propos que je tiens souvent : nous ne connaissons pas le Général De Gaulle. (...), ce n'est certes pas un "révolutionnaire" à la mode du jour. Les gens qui comptent sur lui auront des surprises. N'est-ce pas déjà merveilleux d'adresse d'avoir institué une assemblée qui n'est que consultative, c'est à dire sans pouvoir? Il est seulement dommage, et c'est un point qu'on ne s'explique pas, ou alors par des raisons peu en sa faveur, qu'il tolère la justice arbitraire de ce moment, avec ses crimes. La politique, de quelque sorte qu'elle soit, de quelque côté qu'elle soit, comporte décidément des compromis fâcheux".

Ensuite, c'est Cioran qui m'a tiré l'oeil avec ceci, extrait de ses "Entretiens avec Sylvie Jaudeau, paru chez Corti :
"La lucidité grâce au vide qu'elle laisse entrevoir, se convertit en connaissnce. Elle est alors mystique sans absolu. La lucidité extrême est le dernier degré de la conscience ; elle vous donne le sentiment d'avoir épuisé l'univers, de lui avoir survécu".

En fait, actuellement je lis "Fils unique" de Stéphane Audeguy, une biographie totalement inventée du frère de Jean-Jacques Rousseau, mystérieusement disparu et qu'Audeguy se plait à faire traverser le XVIIIème siècle, survivre à son frère, rencontrer Sade à La Bastille et assister au virage de la Révolution en Terreur, le tout écrit dans une langue qui n'a rien à envier aux auteurs du siècle des lumières. Un délice d'humour et une mine de croquis historiquement documentés. J'avais aimé La théorie des nuages et le Petit éloge de la douceur. Audeguy sera à Lagrasse dans quelques jours, j'y serais dès demain soir.

Comme je suis dans une période de rangement, j'ai retrouvé dans un brouillon, deux adresses de site que je destinais sans doute à un Vent des blogs. Ce n'est pas parce que je n'alimente plus une telle rubrique que je ne vais pas vous recommander le blog d'Angèle Paoli et particulièrement ses reportages photos de son beau pays, la Corse. De même pour l'article d'Hélenablue sur Maria Elena Vieira da Silva .

That's all, folks.

mercredi 28 juillet 2010

Auprès de mon arbre

De retour après quelques escapades.
Reprendrai-je me dis-je, cette habitude étrange : me poster jusqu'à point d'heure devant mon écran. D'autant qu'en dressant un bilan, je constate que nombre de mes favoris ont déserté.
Cactus n'émet plus que par intermittence. Dexter a fermé son blog définitivement. Peut-être l'été n'est-il pas propice à ces longs tête-à-tête avec le clavier. Après quelques jours maussades, il fait beau à nouveau. Ma fille me tire par la manche pour que nous allions "à la ville". J'en reviendrai très tard. Les autres soirs, des amis festoyaient (du moins je l'espère ) à ma table.
Un peu avant il y a eu Avignon. Chaud et épuisant. La magie n'était pas au rendez-vous pour moi.


Trois spectacles cependant. , Jeanne Béziers, (digne fille de ses parents dont j'avais aimé en 2009 le spectacle La croisade des hérétiques qui repassait cette année) présentait Les Monstres une belle panoplie de rêves cauchemardesques et surréalistes et une reprise façon gore rigolote des contes et fables de notre enfance. Accompagnée par un contrebassiste, elle passe d'instants délicats et subtils à des interprétations rock à la Nina Hagen. Elle arbore un maquillage outré, du plus bel effet quand elle chante dans la position renversée que j'ai pu capter, en infraction, morigénée (le flash!) par sa môman (Florence Hautier) auprès de qui j'étais assise. Des trouvailles scéniques (la pieuvre qui chante), des morceaux de claquettes ébouriffants, un contrebassiste complice, trafiquant de sons. Un régal..


Novecento, tiré du roman d' Allessandro Baricco, un "récit jazz", texte magnifique, histoire étonnante de cet enfant adopté par l'équipage d'un paquebot en 1900, qui devient un pianiste de jazz exceptionnel et ne peut vivre ailleurs que sur ce paquebot. Le pianiste et l'acteur en symbiose, une musique originale du pianiste qui n'est pas un simple contrepoint mais la charpente même de l'édifice. Nous (l'amie qui m'accueille chaque année et moi) avons parlé avec les deux interprêtes après leur prestation. Beaux, talentueux et chaleureux.



Sous l'arbre du Jardin Sainte Claire du théâtre des Halles, Philippe Avron, Montaigne Shakespeare mon père et moi. Emouvante prestation d'un acteur de 81 ans sur la transmission, la présence vivante des auteurs pour nous accompagner de l'enfance à la vieillesse, sur un mode léger, sans emphase ni pathos.
A un certain moment, l'acteur se pose un masque de chat sur le visage et nous donne à savourer Montaigne

Je voudrais bien que tu me fasses entendre pourquoi, nous, tes confrères, tes compagnons, tu nous appelles bêtes. Pourquoi tu dis : ils n'ont même pas la parole.
Toi ! La plus calamiteuse des créatures vivantes.
Logée, comme nous, sur cette boule de fiente et de bourbe perdue dans les étoiles.
Pourquoi ? Dès que tu t'es dressé sur tes maigres pattes, dès qu'a grossi ton cerveau méandrin tu as dit "je suis le maître"
Maître des bêtes, maître des arbres, maître des océans.
Que sais-tu de nous ?
Que connais-tu de nos branles internes et secrets ? Sais-tu que nous nous parlons, pas seulement à l'intérieur des espèces mais aussi d'espèce à espèce ?
Pourtant, tu le sais, nous avons, comme toi, nos pleurs et nos réjouissances, et l'appel de l'amour et la peur de la mort et l'angoisse de la séparation
(...)
Je voudrais bien que tu me fasses entendre par l'effort de ton discours, sur quel fondement tu as bâti ce grand avantage que tu penses avoir sur les autres créatures.
(Au moment où j'écris, nous apprenons que la Catalogne abolit la peine de mort pour les taureaux).
Philippe Avron nous livre son texte comme s'il tenait conversation. Un homme se lève et part. PA l'accompagne avec sollicitude d'un "chacun est libre". Il s'assoit, il est lent, on se prend à craindre qu'il n'aille au bout et pourtant, quand je lirai le texte (acquis à la sortie pour quelques piastres), je serai émerveillée de l'absolue fidélité de sa performance.
Faisant alterner les pépites extraites des écrits de Montaigne et de ceux de Shakespeare, osant même slamer leur prose (un hommage à Grand Corps Malade),
"Il est des peuples, où on tourne le dos à celui qu'on salue et où on ne regarde pas celui qu'on doit honorer.
Il est des peuples, où les vierges montrent leur sexe et où les femmes mariées le cachent. (...) Par la suite, ce qui est contraire à la coutume, nous le croyons contraire à la raison. L'accoutumance est une traitresse maitresse d'école".
Et la conclusion est celle de Shakespeare dans La Tempête :
"Rendez-moi ma liberté et souflez dans mes voiles pour que je puisse rentrer chez moi".

Quant à moi, j'ai dû m'y reprendre trois jours successifs pour aller au bout de ce texte minuscule, chaque fois interrompue par l'ordinaire du temps. C'est dire...

Allez, il est tard. Un dernier effort pour La Boétie, (oui Montaigne réclame son ami). Rappelons que ce qui suit est écrit par un jeune homme de 18 ans en 1548.
Dans ce monde plombé où on ne peut même plus imaginer la vertu, où les seules valeurs sont le profit et l'ambition, où le visage des hommes se cache sous le masque de leur fonction, où se parjurer n'est pas un vice, mais une façon de parler, où la politique sans conscience et sans âme consiste à faire le renard, je refuse de répondre par le mensonge à cette époque de mensonge.

Photos ZL

J'ai reçu un SMS de mon amie avignonnaise m'apprenant que Philippe Avron vient de mourir après un malaise en scène.
"en donnant son ultime spectacle, Montaigne, Shakespeare, mon père et moi ! en Avignon, pendant le festival, en juillet au Théâtre des Halles, il a voulu vivre pour le théâtre avant de partir dans la dignité."

lundi 12 juillet 2010

Harmonie du soir*

Mon jardin m'a tuer bis repetita. Pour quelque détail, se reporter au lien. Pour cette raison et bien d'autres, mon ordi entre en veille de plus en plus souvent. Je m'apprête à rejoindre Avignon pour quelques jours de fournaise et de baguenaude. Je ne verrai pas Richard II, je dois revenir à temps pour assister à la représentation de "La terrible défaite d'Aizu Taketori", une adaptation à la mode japonaise de Macbeth, et c'est une copine qui a commis le forfait, ça se passe sur les terres lauragaises. Cette année donc, j'irais seule à Avignon. Le rituel qui m'était cher d'y entrainer ma fillote et sa copine a pris fin. L'une et l'autre sont devenues des "grandes" qui font leur vie et je suis priée de faire la mienne en arpentant seule la rue des Teinturiers et l'esplanade du Palais des Papes. Bon, bon, je m'en remettrai. N'ai-je pas fréquenté la cité alors que toute jeune, un amoureux m'y avais conviée. Entre elle et moi, se sont agglomérées de nombreuses strates. Je n'en conterai pas le détail ce soir, pressée que je suis d'offrir à mon corps fourbu une position propice à l'évasion. Je vais à Bakou avec Olivier Rolin. Chaque soir, à l'heure où les hirondelles tourbillonnent dans le ciel mauve, un homme aux cheveux gris franchit la porte d'un petit hôtel de la rue Mirza Mansûr, tourne à droite dans Harb, puis à gauche dans Sabir, que surplombent de beaux balcons de bois parfois entortillés d'une vigne, pavoisés de linge. Tombé d'un minaret proche du palais des Shirvanshashs, l'appel d'un muezzin suspend dans l'air de frêles festons sonores - si discret, presque plaintif, qu'il en devient émouvant. Le Dieu qu'invoque cette voix de violoncelle n'a pas l'air terrible, on l'inviterait bien au restau, justement on dîne seul ce soir- comme tant d'autres soirs. Je remplacerais bien Dieu, en l'occurence

 *C'est le titre du premier chapitre du livre d'Olivier Rolin, Bakou, derniers jours, Fiction & Cie/ Seuil, 2010 

 Photo ZL, Fillote au masque d'argile.

mercredi 7 juillet 2010

Hors de moi



J’ai formé le vœu de me débarrasser de ma peau, de travailler à la dissolution de ma figure, la ruine de mon visage, d’y mettre toute l’énergie possible, entendez bien, il ne s’agit en rien d’un projet funeste ou suicidaire, juste l’envie de sortir de tout ce que je suis censé être, une naissance, une filiation, une famille, une couleur, une identité pour employer ce mot affreux des documents d’état civil et autres débats en vogue, il s’agit seulement de renoncer à à l'injonction de mes oreilles qui me racontent sans cesse des paysages anciens, des senteurs révolues, abandonnées,des rues passées, des amours perdues même, oui renoncer même à cela malgré mon inclination au regret, à la nostalgie, et aux bénéfices secondaires du deuil.
Là où je me tiens, il n'y a pourtant de place que pour cela, tout ce qui me contraint à moi-même, et moi je veux sortir,je suis sûr que lire c'est sortir, écrire c'est sortir, parler c'est sortir et je voudrais lire et écrire et globalement jusqu'ici je me suis tu. Si je considère l'ampleur de ce qui ébranle le monde à chaque instant, ce qui atteint le monde, les bruits qui y résonnent, ce qui le laisse à genoux, chaque jour et de plus en plus, ce qui le réduit au silence, alors je peux dire que je n'ai pas parlé assez. (...)
Trouver ce tissu continu entre nousqui à la fois invente et annule les identités, les pays, les naissances, parce que le point qui nous soude est le même, notre rencontre évidente est au prix d'un seul geste : défaire la couture du masque et que nous soyons tous au bout du compte toujours et définitivement des hommes qui doutent de leur figure.

Thierry Illouz. Politis / Digression, 1er Juillet 2010.
Thierry Illouz est avocat, écrivain : L'ombre allongée Fayard 2001, Quand un soldat, Fayard 2003, et dramaturge, J'ai tout, Buchet Chastel, 2004.

Photo ZL, Frontière du jardin 7 juillet 2010

vendredi 25 juin 2010

Téoùlà

Ca, c'est un bouquet des champs que ma copine chérie a collecté
au cours de sa promenade autour de chez moi

Téoùlà, c'était un nom d'entreprise que Marc Jolivet (un humoriste toujours vivant et n'ayant fait l'objet d'aucune excommunication, alors qu'il n'est pas tendre avec l'engeance prétentieuse des "élus" du peuple) avait inventé lors de l'explosion du portable.
Je suis partout sauf sur ce blog, même si je le garde en fond d'écran glissé derrière une multitude d'autres "espaces existentiels", au nombre desquels le pied du cerisier, du moins le haut de l'escabeau campé sous son ramage, histoire de l'alléger de ses délicieuses et charnues et rouge sombre cerises avant de les réduire en une confiture qui fera mon bonheur cet hiver.
Et bien d'autres lieux dont je ne dirai rien, parce que je m'apprête à partir tôt demain vers la jolie cité de Carcassonne où je suis attendue pour des parlotes orientées.
Après Carcassonne, je suis -en principe- rendue à une vie plus calme et plus propice au vagabondage verbal (sinon verbeux) sur la Toile.
En attendant, une petite livraison d'images.

Le temps des cerises un peu décalé cette année pour cause de bizarrerie climatique.

Tous ensemble, tous ensemble, etc...

Rappel utile pour comprendre.

Lui, s'en fout totalement de la lutte des classes

Placide, il va m'accueillir, les grosses chaleurs s'annoncent.

vendredi 18 juin 2010

Encore heureux qu'on va vers l'été








Menuhin joue Debussy. Jardin sous la pluie

Le titre est celui d'un roman de Christiane Rochefort, paru chez Grasset en 1975 qui raconte les péripéties d'enfants qui décident de fuir l'école. Un livre drolatique et une critique féroce de l'institution.

Photos ZL juin 2010