mardi 10 novembre 2009

Peuple Kichwa de Sarayaku Amazonie équatorienne, puissance de la vie

Ce blog débutait et j'écrivais (24 nov 2008)
Anniversaire de Claude Levi Strauss. Cent ans ! Et quelle lucidité ! Avoir compris en découvrant les "sauvages" que les vrais barbares étaient ceux qui partirent à la conquête du monde, forts de l'illusion qu'ils pouvaient en devenir les maîtres quand ils auront été les pires fossoyeurs de sa richesse et de sa beauté.

Je ne sais plus où, en commentaire, j'ai écrit qu'on ne savait pas ce que les peuples colonisés seraient devenus si les envahisseurs avaient plié bagage, voire n'avaient pas conçu ce projet fou d'aller coloniser la terre entière au prétexte (odieusement mensonger) de faire accéder à la civilisation des peuples prétendument arriérés.

J'ai trouvé ce jour cette information, sur un site intitulé délit de poésie. (merci Cathy Garcia)

Inspiré par les Yachaks (Chamanes), le projet « Frontière de Vie » est la création sur le pourtour du territoire de Sarayaku, 300 kms de long et 135 000 hectares de forêt primaire d’une immense frontière d’arbres à fleurs de couleurs. Un symbole à valeur universelle émergera ainsi lentement de la forêt amazonienne, vivante incarnation du désir universel de paix et de protection de la Terre. Ce sera le message de tout un peuple, élan vital, expression de sa volonté farouche de préserver son mode de vie, mais aussi, de créer avec nous une vaste solidarité planétaire.
Deux de ces représentants, dont José Gualinga sous protection d’Amnesty International, après avoir été plusieurs fois mis en danger de mort lors des luttes contre les compagnies pétrolières, seront en France du 12 au 24 novembre 2009. Plusieurs rencontres "conférence-projection" auront lieu.

Je reproduis ici la première, voir les autres sur le site délit de poésie.

Jeudi 12 Novembre : 9h30-12h00 - UNESCO - Paris 7e - Métro Ségur ou Cambronne - Entrée libre - Conférence en présence de Vandana Shiva, Danielle Mitterrand, José Gualinga sur la préservation des savoirs traditionnels "Manifeste sur l’avenir des systémes de connaissance ".


Pour mieux connaître l'aventure de ce peuple en résistance aller ici


Comme on est peu nombreux à s'intéresser à la survie des peuples premiers, je ne vois pas de meilleure utilité à ce blog, au lendemain de la commémoration que l'on sait, de participer de modeste façon à élever ce mur d'arbres et de fleurs. C'est aussi mon hommage personnel à Claude Lévi Strauss

« Nous, nous demandons si un peuple petit comme le notre peut changer le monde.
Peut-être pas !
Mais nous sommes sûr que dans chaque cœur, il y a un peuple qui lutte avec la même force
et si petit soit-il, nous sommes le symbole de la puissance de la vie. »
José Gualinga, Peuple Kichwa de Sarayaku Amazonie équatorienne.

Photos du site Frontière de vie déjà cité.

dimanche 8 novembre 2009

Le vent des blogs 33. Contre

pared palestinia

J'avais l'intention de revenir sur la disparition de Claude Levi Strauss, mais je vais plutôt vous inviter à visiter Lettres libres. Dans son hommage à CLS, Christophe Borhen a choisi une de mes citations préférées dont j'ai usé abondamment ailleurs que sur ce blog :
" La tolérance n'est pas une position contemplative, dispensant les indulgences à ce qui fut ou à ce qui est. C'est une attitude dynamique , qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir ce qui veut être. La diversité des cultures humaines est derrière nous, autour de nous et devant nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit (créatrice pour chaque individu des devoirs correspondants) est qu'elle se réalise sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande générosité des autres. "
Pendant que vous y êtes, lisez ce qu'il écrit à propos de la commémoration de la chute du mur de Berlin. (lisez aussi avant après, tout est bon dans le Borhen)
Pour ces deux évènements majeurs, voilà, c'est fait, merci Christophe.

Je vais être plus frivole. Grâce à Mon Chien Aussi, je suis en mesure de vous faire découvrir si vous ne connaissiez La linea série télévisée italienne reposant sur un procédé graphique rigolo créée par le dessinateur Osvaldo Cavandoli. Découvrez dans le même temps la Linea interactive de Patrick Boivin. Merci Mon Chien Aussi. (intervenaute prolixe et sagace mais non pourvu d'un lieu personnel sur le ouèbe)

Essayons nous à l'optimisme avec deux sites.
Le premier n'a semble-t-il servi qu'une fois pour déployer une collection de "preuves" au yeux de l'auteur que 2009, est une année d'optimisme

Le second, Bonne nouvelle est un blog qui répertorie les annonces prometteuses de félicité, au nombre desquelles (parmi les dernières) il se mettrait en place un dépannage à destiné aux "usagers légaux" du cannabis dont les vertus thérapeutiques ne sont plus à démontrer mais comme tout médicament, n'est-ce pas, il ne s'agit pas d'en abuser et surtout comme il n'est pas en vente libre (surtout pas!!!) certains "usagers autorisés" mais non fournis tombent en rade. Pour plus d'info donc, le lien utile ci-dessus. Ceci dit, nous vous souhaitons de ne point émarger sur la liste des "usagers en manque".

Petite interruption uniquement dédiée à la musique (les conseilleurs se reconnaîtront, merci les conseilleurs)
The black light Calexico
Patrick Watson
Edward Sharpe and The Magnetic Zeros (celui-là, c'est Yannick qui s'abrite (oui, je sais, encore de l'odieux copinage )

J'ai découvert Histoire d'une passion. Photo, la passion. Du coup vous accèderez à une série de blogs à haute intensité photographique. Il y en a tant que vous devrez vagabonder pour trouver la votre, de passion.

Pour l'intensité cette semaine il y eut cela : le petit chat est mort en deux temps un et deux. J'ai d'autant plus compati que j'aime beaucoup le délire photographique de Dom A, que j'ai eu hélas des chats et chiens exécutés de même manière et que de façon générale le genre de génocide animal pratiqué couramment m'énerve . J'avais déjà éructé à ce propos.

Maintenant d'autres s'interrogent sur l'utilité du chien (ou du chat), pourquoi ne pas les manger tant qu'à les nourrir, d'autant qu'eux aussi pètent et en rajoutent sur le mauvais état de notre atmosphère (il y a un créneau sur l'invention de nourriture non flatulente, car nous-mêmes...)

Enfin bref, comme dit Chr. B, tout cela n'est rien, comparé à ce qui fut et peut encore advenir.
Claude Levi-Strauss se sentait étranger à ce monde qui avait détruit à peu près tout ce qu'il avait aimé.

En point d'orgue, une découverte, (merci Saravati)
Mari Boine Persen chanteuse norvégienne d'origine saami (peuple en voie de disparition, comme les "Natives" d'Amérique du Nord, du Sud, d'Australie, (ajouter à la liste selon votre connaissance). La vidéo suivante illustre quelques unes des monstruosités commises et qui sont bien pires que tout ce que j'ai évoqué.
Pardon, légèreté feinte donc.

Pour conclure, et parce qu'il faut puiser quelque ressource auprès des visionnaires, je vous adresse vers ce superbe poème de Michaux Contre.

Photo : EFE : En Palestine, au Mexique, ou au Maroc, d'autres ''murs de la honte'' restent debout.

vendredi 6 novembre 2009

Les Vases communicants. Sur tes trajets

«(...) pourquoi ne pas imaginer, le 1er vendredi de chaque mois, une sorte d'échange généralisé, chacun écrivant chez un autre ? Suis sûr qu'on y découvrirait des nouveaux sites (...)».
François Bon et Scriptopolis ont lancé l'idée des Vases Communicants. Aujourd'hui Anna de Sandre et Zoé lucider s'invitent réciproquement.
A toi Anna!

Tu vois, c’est dans l’air.
Les pluies crépitent sur des hardes entassées aux pieds d’hommes noirs, leurs mains croisées sur la tête, mais ton crédit est accepté.
Tu baisses les yeux sur ton volant et dépasses les condés sur le trottoir, qui tiennent des avions par la queue en imitant le bruit des hélices dans un sale jeu qui se termine « pour de vrai » à Cornebarrieu.
Tu vois, c’est dans l’air.
Le froid mord aux fesses de petites filles, étranglées entre deux poubelles, mais ce n'est pas lui qui les étrenne, des pères d’abord les ont clouées, des socquettes jusqu’au col Claudine. Ils l’ont narré sur du papier, c’est même passé à la télé.
Tu fixes les yeux sur ton laptop au fond du bus qui passe devant. Ta boîte hier te l’a offert, c’est pas le moment de crier Maman.
Tu vois, c’est dans l’air.
Des retraités enlacent le pied de leur lit dans des « palaces » qui puent le vomi. C’est le bruit des gifles qui dessert leur étreinte, il vient de la chambre d’à côté, celle où il n'y a plus de plainte. La douche à la vieille Suzanne, c’est le croque-mort qui la donnera, quand on prendra de sur ses draps son corps sec et ses pieds froids.
Tu suis des yeux la rame de métro que t’as ratée (mais quel idiot), et quand sur ta tête passe le corbillard tu penses à t’acheter une moto.
Tu vois, c’est dans l’air.
Des groupes d’ivrognes avec leurs chiens salissent l’espace et tendent la main. Tu sors d'une boutique avec des made in China dans un sac plastique et les enjambes jusqu’au tramway. Calé en boule dans ta parka, tu fermes les yeux et penses à Bianca, sa chatte serrée et son string Zara. Tu veux t’acheter un écran plat, mais le dimanche, c’est pas ouvert.
N'en parle pas à Nicolas, il joue au roi dans son palais. Il tranche des têtes à son bureau, Carla dessous, ton fils à l'eau. Deux trois vendus font des salauds, mais tu l'as fermée le premier.
(Tu vois, c'est toi qu'on fout en l'air.)

Participent également aux Vases communicants de novembre :
Ligne de vie et Balmolok
Frédérique Martin et Lephauste
Enfantissages et La méduse et le renard
Annie Rioux et Philippe Maurel
Tentatives et Brigitte Célérier
Pierre Ménard et Joachim Séné
A chat perché et Kill me Sarah
Petite racine et Juliette Mézenc

mardi 3 novembre 2009

Corps de Lune

Beethoven - Walisische Lieder WoO 155 - 19. The Vale of Clwyd ***

Dans les ombres charnues d'une trouée de lune fleurissaient des orties en langues de triton.
Quand il est arrivé sur un pied retroussé, il avait dans les dents un air de violoncelle.
Il marchait en griffant les franges de la nuit, il caressait des nèfles dans le creux de ses mains.
Un flot de verre brisé avait sonné l'alarme et les vieux leucocrotes s'étaient haussés du col.
Le froid avait des ongles, le sol des acqueducs , les ducs des yeux de sel et le sel des diamants.
Il respirait en rond et léchant les nuées, il caressait la pierre pour y bercer ses leurres.
En soupir évadé, en murmure, congédia les factions qui lui tendaient les bras,
"j'irais boire le calice derrière les matricules, derrière les ouvertures que l'on ne choisit pas".

***merci Renato

Photo La lune vendredi 30 octobre 2009. ZL

dimanche 1 novembre 2009

Le vent des blogs 32. La colère non dite


Cette semaine, je serai un peu concentrée sur quelques points sensibles, très sensibles. Afin de vous aider à traverser l'épreuve un petit lien musical, y'a pas de mal à se faire du bien
Musique
Kamizole, après avoir, comme elle sait le faire, vilipender le sieur Besson et son identité frankaoui (il n'est même pas né dans l'hexagone ce reptile) nous offre un lien utile vers la Conférence d'Ernest Renan effectuée le 11 mars 1882 à la Sorbonne, intitulée Qu'est-ce qu'une nation ?
Je vous en livre ici un extrait en soulignant la dernière phrase que je trouve particulièrement savoureuse en ces temps d'In and Out
L'homme n'est esclave ni de sa race, ni de sa langue, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagnes. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s'appelle une nation. Tant que cette conscience morale prouve sa force par les sacrifices qu'exige l'abdication de l'individu au profit d'une communauté, elle est légitime, elle a le droit d'exister. Si des doutes s'élèvent sur ses frontières, consultez les populations disputées. Elles ont bien le droit d'avoir un avis dans la question. Voilà qui fera sourire les transcendants de la politique, ces infaillibles qui passent leur vie à se tromper et qui, du haut de leurs principes supérieurs, prennent en pitié notre terre à terre. «Consulter les populations, fi donc ! quelle naïveté ! Voilà bien ces chétives idées françaises qui prétendent remplacer la diplomatie et la guerre par des moyens d'une simplicité enfantine». - Attendons, Messieurs ; laissons passer le règne des transcendants ; sachons subir le dédain des forts. Peut-être, après bien des tâtonnements infructueux, reviendra-t-on à nos modestes solutions empiriques. Le moyen d'avoir raison dans l'avenir est, à certaines heures, de savoir se résigner à être démodé." C'est fou le nombre d'idées qu'on croyait démodées qui reviennent à la mode. J'ai même lu dans un journal (sais plus lequel) que les trentenaires louchaient vers le mouvement hippie et adoptaient la peace and love attitude.

En attendant la machine à trier le bon grain de l'ivraie mouline à grande vitesse et en enfournant tout ce qui lui tombe sous la roue dentée. Soulef relaie l'info incroyable mais hélas vraie de l'expulsion de deux anciens combattants marocains (91ans et 79ans) de leur logement, dont ils paient le loyer rubis sur l'ongle, mais qui serait voué à démolition. Lisez, ça en dit long sur les nouvelles moeurs et coutumes qui se banalisent partout, pas seulement dans les Préfectures.

D'une autre nature mais aussi révoltant, chez Eric Poindron les poursuites infligées à Bob Garcia, tintinophile dévoué, par Moulinsart, gestionnaire de l'héritage d'Hergé. Prenez connaissance du montant des dommages et intérêts réclamés pour l'utilisation de quelques vignettes et encore dont une partie se trouve être d'allégation mensongère. Reviens Tintin, ils sont devenus fous !

Encore une pub pourrie, découverte en cherchant autre chose à l'INA parce que -sans surprise- elle apparait au nombre des vidéos les plus regardées sur le site.
Dans la même veine, (à bas la pub sexiste) un blog collectif féministe rigolo. Encore ?!! J'ai une excuse, c'est mon ami Phildo qui m'a transmis le lien et en général c'est du bon donc j'ouvre et voilà, je découvre le syndrome de la bouche ouverte. Ca vous en bouche un coin, si je puis dire.

Je termine ce jour avec une petite chanson, spéciale dédicace à tous ceux qui préfèrent aux assertions radicales et sans nuances, l'hésitation bienvenue pour peser ses mots.

vendredi 30 octobre 2009

Prolégomènes


Manu Causse m'a taguée dans la série "Premières fois". Oh non ! j'ai dit. Encore un tag ! Euh finalement c'est le deuxième, le premier j'avais 500 euros en poche et 500 secondes à vivre.
Aujourd'hui pour la première fois j'ai fait du vélo le long du Canal du Midi et j'en avais envie depuis longtemps., Toulouse Matabiau Ecluse de Castanet pour ceux qui connaissent,un petit thé assis au soleil devant l'écluse où justement un bateau se faisait écluser puis retour, 25 kilomètres en tout Il faisait un temps sublime, l'automne était à son apogée de délicieuse déliquescence, le Canal du Midi est un des plus beaux arboretum d'Europe.
Mais ce n'est pas cette première fois que je vous livrerai ce soir (trop fatiguée). Non ce sera une première fois publiée pour la seconde fois puisque je l'avais postée le vendredi 10 avril 2009, 20:34 chez Rodolphe dont le blog s'intitule Ca m'rappelle. Ca vous fera l'occasion éventuellement d'aller y faire un tour.
J'ai hésité parce que j'avais rédigé ce petit texte en commentaire, en remembrance selon la jolie expression de l'ami Rodolphe. Un peu plat peut-être. Enfin bref, ainsi soit-il.
Donc!
Alors que j'en étais aux balbutiements de ma vie amoureuse, nous avions organisé une sortie nocturne très excitante. Il s'agissait d'aller diner à Bonne Anse, lieu très particulier, qui se découvrait à marée basse mais était submergé à marée haute de façon pernicieuse : lorsque l'eau parvenait sur la langue de terre, elle était déjà haute et il fallait patauger et se replier rapidement si on voulait éviter la trempett eet surtout le courant très fort qui rendait la nage difficile.
Nous étions partis munis de kilos de moules que nous allions cuire en terrée ou éclade (chez moi on disait terrée) : disposer les moules en étoile sur une planche, recouvrir d'aiguilles de pin, mettre le feu, quand les moules cuites dans leur eau s'ouvrent sans effort déguster avec pain, beurre et Gros- Plant . J'étais la plus jeune de la bande, fort naïve. Les autres allaient par deux à part quelques garçons et moi. Après la dégustation, l'un deux s' approche de moi et m' entreprend avec rudesse, sans détour.
Qu'est-ce qu'il y a dans ce joli décolleté ? Il prend une poignée de sable et la verse dans le creux de mes seins. Excuses moi, je vais l'enlever et il met illico sa main sous mon pull. Je suis déconcertée et flattée à la fois. A ma façon de me reculer il comprend que je ne suis pas (encore) familière de ces jeux.
La montée des eaux me sauve de mon embarras. Nous devons nous replier. Nous nous séparons pour monter dans les voitures, l'aventure s'arrête là.
Quelques semaines plus tard, une amie plus âgée de deux ans, un écart énorme à cette époque de la vie, m'invite à une fête. Il y a là toute la jeunesse un peu huppée (première difficulté) et tout le monde danse. Je ne suis pas la dernière, j'adore. Tout va bien jusqu'au moment où on sonne. Mon amie me demande d'aller ouvrir. Mon compagnon de terrée se tient devant moi flanqué d'un autre que je connais un peu. Salut, tu connais Frédéric ? Je suis foudroyée de timidité. Le Frédéric passe devant moi sans m'accorder grande attention et grimpe les escaliers à longues enjambées, la fête se déroule au deuxième étage de la villa cossue, espace dévolu aux enfants de la maisonnée. Je m'arrête à mi chemin, je n'ai plus envie de danser, je suis malade de désir et de peur. Je reste au salon en attendant de prendre un parti et allongée sur un canapé, regardant les lumières du petit port scintiller, ne pouvant me résoudre à réapparaître, triturant mon petit roman provisoire,je finis par m'endormir. Quand le frère de mon amie me réveille, tout le monde est parti. Je suis furieuse et humiliée d'avoir gâché ma "première surprise partie".
Par la suite je me suis affermie et j'ai mieux su accueillir ou refuser les demandes de partenaires en recherche de ce qui pouvait bien se cacher sous mon pull.

Photo Lilizen
J'oubliais, il faut plomber à son tour un petit camarade, krat, krat euh Sophie K ? Clopine ? Cactus ? JEA, parce que je crois qu'Anna de Sandre s'est déjà fait épingler, et puis elle vient de déménager, je ne voudrais pas abuser. A vos premières fois mais c'est pas obligé, hein chacun fait comme il veut.

mercredi 28 octobre 2009

Citations hétéroclites pour un jour d'automne ensoleillé


Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait. Nicolas Bouvier L'usage du monde

« Peu d’hommes aiment longtemps le voyage, ce bris de toutes les habitudes, cette secousse sans cesse donnée à tous les préjugés. » (...) Mes premières patries ont été des livres. » Marguerite Yourcenar Mémoires d’Hadrien.

"Pourquoi cette phrase: apprendre à mourir? Je vois qu'on y réussit très bien la première fois".Une petite fille de douze ans citée par Chamfort

Un souvenir personnel posté aujourd'hui en commentaire chez Petite Racine,

"Maman tu es riche toi? Non mon chéri T'es pauvre alors. Ben non. J'ai compris, t'es tiède."
Un échange entre mon fils (trois ans) et moi (j'étais à des milliers de kilomètres, au téléphone). Cette question essentielle pour lui. Et sa conclusion. Tiède. Sans doute, oui. Ni désireuse de posséder des millions, mais peu tentée par la pauvreté. La classe quoi ! Moyenne...

Photo Henri Zerdoun