samedi 15 décembre 2018
De l'optimisme au pessimisme et inversement. Bon anniversaire l'Arbre !
samedi 15 janvier 2011
Nouvelle année, mais où ai-je la tête !
J'ai trouvé ce texte stocké, (alors que je cherchais autre chose). Tiens me suis-je dit, j'ai publié ça ? Et quand donc ? En parcourant mes archives, je ne l'ai pas retrouvé. Or donc je vous l'inflige (une deuxième fois peut-être mais peut-être non), en le bricolant un peu car on n'est jamais la (le) même après une année de tribulations et quelles !
(...) mes vœux sous la forme suivante « optimisme, lucidité, pugnacité, sérénité" cocktail subtil à concocter, d'un effet revitalisant garanti. Comme vous me semblez fonctionner avec ce genre de carburant, j'ai eu envie de défendre la recette auprès de mes compagnons lecteurs. (D'où cette idée que j'avais sans doute publié ça mais quand ?)
L'optimisme n'est pas une prédisposition mais une hygiène mentale qui relève du pari pascalien : le pire, anesthésiant, mortifère, n'est ni plus ni moins avéré que son antonyme le mieux.
La lucidité est une fonction utile à chaque instant pour distinguer les vessies des lanternes, la flagornerie de l'hommage et la probité de l'imposture.
La pugnacité n'est pas folle agressivité mais volonté articulée à la résistance, toutes choses nécessaires pour seulement se lever chaque matin.
La sérénité consiste essentiellement à ne pas craindre la mort. Lorsqu'elle nous fauchera nous n'aurons plus aucun regret, à moins d'imaginer que notre corps en se dissolvant relâche une âme en quête de salut, ce qui, à Dieu ne plaise, relève (à ce jour) de la pure mythologie.
Si on observe le cours du vivant, on constate qu'il procède de ces principes. En revanche les pulsions mortifères sont antagoniques, en tension nécessaires sans doute mais dangereuses dans leur exacerbation.
Le pessimisme chronique réduit tout acte à son inanité.
La lucidité, sous bassement revendiqué de la logique pessimiste consiste essentiellement à traquer les mauvaises raisons de se satisfaire du dégoût du monde et à considérer avec mépris la modestie du quotidien.
La pugnacité revêt souvent l'uniforme de la guerre, recours soi-disant ultime pour convertir un monde dissolu.
Quant à la sérénité, elle se confond ici avec l'atrophie émotionnelle, rempart de l'angoisse.
Bien entendu, nous avançons chacun sur la corde tendue entre ces pôles et nul n'échappe à l'optimisme niais, aux aveuglements suivis de trous noirs, aux désirs de meurtres, au chaos émotionnel.
Cher visiteur, si tu penses reconnaître un bla bla que tu aurais déjà aperçu sous l'arbre, n'hésite pas à me traiter de radoteuse. Mais il te faudrait plus de mémoire que j'en ai. Est-ce bien raisonnable ?
Et si tu cherches des vœux tarabiscotés va faire un tout par là.
Je vais terminer sur un vœu conjoncturel. La Tunisie, ce n'est qu'un début. L'Afrique va entrer en ébullition. Les jeunes vont se débarrasser des vieux crocodiles corrompus. Yep!