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mercredi 18 avril 2012

A bas les vieilles badernes.


Le roi Juan Carlos d'Espagne dont on annonçait qu'il allait devoir un tout petit peu se serrer la ceinture, n'a pas hésité à consacrer la modique somme de 37000 euros pour aller dézinguer un gros zéléphant.
Comme il s'est cassé la figure, du moins la hanche, son escapade au Botswana n'est pas passée inaperçue. Elle a énervé les Espagnols à qui on demande de retirer le beurre de leurs épinards, mais également les défenseurs des espèces menacées dont l'éléphant.
Le Roi s'est fendu d'excuses marmonnées pitoyablement j'le ferai plus. A son âge, il est temps en effet qu'il dépose les armes, la prochaine fois il risque de se blesser grièvement. Son petit fils de 13 ans s'est tiré dans le pied,(sénilité précoce?). Il est utile de préparer précocément cet enfant d'un tempérament aimable si on en croit les gazettes. D'un naturel angoissé, Froilan avait fait parler de lui en mai 2004, lors du mariage du prince héritier Felipe et de la princesse Letizia, lorsqu'au beau milieu de la cérémonie les caméras de télévision l'avaient surpris donnant des coups de pied à l'une de ses cousines. On apprend dans la foulée que "Le passé de la famille royale d'Espagne a été marqué par un accident tragique, survenu le 29 mars 1956 à Estoril, au Portugal, durant la Semaine Sainte. Juan Carlos, alors jeune élève officier de 18 ans, et son frère jouaient avec un revolver dans la demeure familiale lorsqu'un tir accidentel avait tué ce dernier, Alfonso".
On ne sait si ce jeune homme plein d'avenir avait eu le bon goût de promettre, en l'occurrence, qu'il ne le ferait plus mais pour l'éléphant, il s'est fendu d'une contrition publique. "C'est absolument nouveau. Jamais il ne s'est produit un tel épisode, que je sache, où un roi a présenté ses excuses pour son comportement", remarque Antonio Torres del Moral, professeur de droit constitutionnel et expert de la monarchie espagnole". C'est vrai ça, un monarque qui admet sa connerie, c'est assez rare pour le souligner.
Il y en a eu pour lui trouver quelques excuses. Le premier ministre Rajoy par exemple : c'est un si bon roi, le plus ferme défenseur de la communauté des pays ibéro-américains dans le monde entier. On peut bien lui pardonner quelques petites folies. D'autant que ces safaris sont très encadrés et que ça n'a rien à voir avec les chasses de braconnier qui tuent pour les défenses de l'animal. Le Roi, lui tue pour le plaisir, par pour de basses transactions lucratives.
L'association Igualdad Animal souligne pour sa part qu'il n'existe "pour un éléphant pas de différence entre être tué "illégalement" à des fins de transaction, pour ses défenses en ivoire ou pour satisfaire l'exercice de la vue d'un monarque".

Et je suis bien d'accord avec l'éléphant.

Illustration : j'aime beaucoup cette photo que j'avais trouvée chez Luc Lamy et déjà publiée mais je ne sais plus quand.