mercredi 9 octobre 2013

Alternatiba, viva !



Los Bandidos, découverts dans les rues de Bayonne ce week-end au cours du festival des Alternatives, Alternatiba, pour la transition énergétique (hé oui, il serait temps qu'on se coltine tous la question). Ils ont eu un franc succès.





Le festival lui-même a été un moment fort. Par bonheur il faisait très beau et les multiples stands répartis dans le Petit Bayonne n'ont pas eu à souffrir des ondées qui la veille encore tombaient à l'improviste par intermittence mais avec violence. Il parait que c'est le "temps basque".

http://www.bizimugi.eu/wp-content/uploads/2013/10/DSC_01771.jpg
Beaucoup de monde, entre 10000 et 12000 personnes , une ambiance chaleureuse et des stands dédiés à toutes les meilleures façons d'éviter d'aggraver la situation climatique, mais pas seulement. Car les bonnes recettes pour épargner la planète sont aussi celles qui rendent heureux parce qu'on y puise de l'énergie et un confort de vie de meilleure qualité : matériaux d'isolation non polluants, alimentation sans pesticide, qualité de l'eau, tout cela combiné à la chasse au gaspillage et au recyclage d'à peu près tout comme le montre avec humour un sculpteur qui exposait dans une des petites rues proches de la Nive, l'afluent qui se jette dans l'Adour à Bayonne.


Partout du plaidoyer, mais pas larmoyant, avec des exemples concrets de mise en route d'un futur plus sympathique que celui que nous proposent nos "grands" leaders. Des solutions pour l'habitat, l'agriculture, l'énergie, les transports, bref tous les domaines de notre petite existence terrestre qui sont en jeu si la planète se retrouve inondée à certains endroits, sous la canicule implacable à d'autres, si la mer transformée en poubelle ne joue plus son rôle nourricier, si les forêts disparaissent pour laisser place aux agrocarburants. Pendant que certains spéculent sur les formules, parfaitement ahurissantes, de lutte contre le réchauffement climatique  ça s'appelle la géo-ingénierie, (la gestion des radiations solaires – ici on est dans la science-fiction, car cela consisterait par exemple en des satellites parasols – est extrêmement dangereuse, car si pour une raison ou une autre le processus de blocage s’arrêtait, tout s’accélérerait sans contrôle), d'autres préfèrent prévenir ce cas limite, en arrêtant les processus de production de gaz à effet de serre et en revenant à l'observation et au respect des cycles naturels . 
Bien-sûr, le pire n'est pas certain, il est même contesté par les "climatosceptiques" , il est cependant pris au sérieux par d'autres .
Ce qui est sûr, c'est qu'on prétend à la scientificité, alors qu'on est encore très ignorant des mécanismes complexes du vivant qu'on bouscule et qu'on perturbe, au mépris des conséquences dont on commence à mesurer les effets de domino.

Alors vive les alternatives, autres conceptions, autres postures, autres désirs, autres visions  de l'avenir.
Et ce n'est pas revenir en arrière mais poursuivre le progrès vers une maturité de l'humanité qui doit cesser ses enfantillages de toute puissance narcissique et respecter la planète qui l'accueille et la nourrit.





Surtout sur cette côte atlantique, dont l'importance est primordiale dans la régulation climatique, Gulf Stream oblige. Ici "la chambre d'amour, une plage d'Anglet

 


Bayonne est par ailleurs une jolie ville, basque.




Lorsque j'ai quitté Bayonne, le jeu des nuages au couchant sur l'Adour.




 J'allais oublier : il y avait un arbre à palabres à Bayonne. je vais conclure avec lui et avec les vœux émis par les portes-paroles de BIZI,  le comité organisateur "créons 10, 100, 1000 Alternatiba".


Voir aussi la terre d'abord
Le reportage de Reporterre, très présent à Bayonne.

Photos ZL, sauf la première



16 commentaires:

Anonyme a dit…

Je découvre votre blog avec votre belle contribution à Alternatiba!
Milesber! eta beste aldi bat arte.

Anonyme a dit…

Pardon...

Milesker ...Merci !

Tania a dit…

Belle ambiance - et quel progrès que de plus en plus de personnes voient la sobriété énergétique comme un progrès par rapport au gaspillage fou fou fou !
Des actions concrètes, des efforts personnels et le partage des bonnes idées, allons-y ! Merci pour la musique et les couleurs du temps.

Zoë Lucider a dit…

@Anonyme, bienvenue. Mais identifiez vous, même par un pseudo. Merci aussi
@Tania, partageons nos savoirs et notre goût de préserver la vie.

patrick.verroust a dit…

Salut la hussarde de cavalerie légère!

Le monde est confronté à d'immenses défis. Ils se résoudront dans la douleur, surtout chez les plus démunis. La société des nations ne sait pas faire face à une profonde restructuration sans le paravent de la guerre. Les égoïsmes, l'hypocrisie, le lucre immédiat donne le la d'une terrifiante cacophonie. Une société se construit comme un gigantesque concours Lépine. L'invention de la bicyclette, les drôles de machines volantes l'illustrent assez bien. Du bric à brac généreux que vous vîtes à Bayonne sortiront quelques innovations qui se banaliseront en espérant qu'elles seront les plus adéquates. L'essentiel du moment me semble résider dans la redécouverte de l'humilité et de la modestie pour pouvoir identifier qu'il n'est pas possible de penser seul ou d'une façon communautaire, que la complexité du monde suppose la perception d'une finalité globale à travers des solutions diverses voire contradictoires. Je sais que le chemin est semé de mines, j'aurais probablement sauté avant de voir émerger les mutations durables. Avant l'étonnement sidéral des solutions en gésine, il y aura la galère. Cette galère qui depuis que le monde est monde mène le plus grand nombre en bateau. Pensée amère sans vague à l'âme.

Zoë Lucider a dit…

@PV, sous l'arbre à Palabres figunrait cet aphorisme
"Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait". Mark Twain.
Mais on aurait pu y trouver
"Ceux qui rendent les révolutions pacifiques impossibles rendent les révolutions violentes inévitables." John Kennedy

Angelun Bizi a dit…

C'est bon ...Me voilà identifiée maintenant...
Je savais pas faire...

Zoë Lucider a dit…

@ Angelun Bizi, super, merci encore pour ce beau festival.

Dominique Autrou a dit…

À la lueur de ce qui n'est pas fait actuellement pour accueillir comme il se devrait des gens en fuite, on imagine mal ce qui se passera quand les changements climatiques feront bouger des populations entières ?

Zoë Lucider a dit…

@DA, on a vu ces derniers jours en Inde où on a déplacé des milliers de personnes pour les protéger d'un méchant cyclone "exceptionnel", sauf que l'exceptionnel devient de plus en plus courant. Et les morts de Lampedusa sont-ils exceptionnellement nombreux, venant s'ajouter aux milliers qui gisent déjà à proximité de nos côtes si bien gardées.

madame de Keravel a dit…

j'aime bien les discours encourageants et pas culpabilisants !
j'essaie de faire de mon mieux... pour contribuer à ma petite échelle à ce que l'humanité soit un peu plus raisonnable !

Colo a dit…

Quelle excellente initiative! merci d'en avoir fait ce billet.
Vous aviez peut-être vu aussi cette très bonne émission, sur Arte:
http://future.arte.tv/fr/sujet/decroissance

Zoë Lucider a dit…

@mâme k, je suis bien certaine que tu fais partie des écoconscientes et en l'occurrence il n'y a pas de petit effort. Tout est bon.
@Colo, je n'ai pas vu l'émission sur la décroissance mais je suis l'affaire depuis très longtemps.

Anonyme a dit…

Tiens ça se remue ici, c'est nouveau cette tendance à la corrélation des émotions discutables.

Il y a pourtant encore quelques années de nombreux participants dans vos cocktails blogs parties se foutaient pourtant largement et très publiquement de la gueule des lanceurs d'alertes? Tiens donc?

Il faudrait analyser parcimonieusement cette "nouvelle" fonction de raisonnement, d'en comprendre l’intérêt immédiat, bref de tenter ici de distinguer et d'extraire les indices solides qui tendent à expliquer ce subit retournement.

Quant à la fonction intuitive de la nature exacte de cet échange aux regards de vos rétroactions et votre inclination à l'approbative des après coups, aptitudes réflexes très systémiques de l'analyse de groupe, qui limitent comme vous le savez la conscience à l'intérieur de frontières fixes pour réduire un message à sa forme choisie, oui, décidément il faudrait sérieusement en extraire le pourquoi.

Les hypothèses ont une tendance à égarer profondément l'humanité, et vous parlez ici si bien des enjeux de sa survie...

Bravo, continuez

Bien à vous

Anonyme a dit…

Des fois on reste comme frappé par la foudre en lisant des blogs qui vous donne à chaque instant l'impression de s'y rencontrer. Moi si j'essayais comme vous de faire un billet avec un de mes blogs il serait tout pareil au votre, d'ailleurs le préjugé entre le vrai et le faux n'éprouve aucun besoin.

Ah chic alors, tout le monde est la!

Bon alors d'abord, pardon pour le retard!


c'est vrai quoi, comment déterminer le moment exact où une histoire commence quand l'humanité forme une trame si continue...!

Le moment est donc venu de s'adresser à vous à la seconde personne du pluriel, opération lourde de sens, parce qu'elle équivaut à vous considérer comme un sujet unique, enfin peut être que finalement partirez vous chacun de votre coté?

En premier lieu il va vous falloir déterminer le champs d'action dans cette nouvelle identification.


Bêêêêêê ... c'est pas si facile!

Car il s'agit ici d'une tension où chacun vise à ne rien perdre de son potentiel propre pour pouvoir d'ailleurs en démultiplier intérieurement la charge. Vos MOI respectifs, au lieu de s'annuler, doivent occuper sans reste le vide de l'espace mental, pour s'investir en chacun soi même au plus haut de l’intérêt collectif évident.

En bref que grammaticalement rien ne change et qu'au moment où vous apparaissez le plus nettement comme un vous unitaire, vous vous sentiez finalement plus séparés et plus renfermés sur le moi qu'auparavant.


Bref, abrégeons, et revenons à nos moutons!!!

Il vous faut d'abord prendre des initiatives, ou alors s'esquiver dans la réserve des détails multiples qui laissent perplexe au beau milieu de toutes ces satisfactions, pour pouvoir si gêne, se reconnaitre de nouveau.

Mais je sens là qu'un regard interrogatif passe dans vos regards, qu'un doute vient, à
moins que vous n'ayez cessé de croire à l'angoisse comme condition de vérité et
c'est bien là toute la pelote de micmacs, qu'il nous faut ici démêler.

Mais je vous sens toujours aussi prêt à suivre avec cette légèreté volubile qui vous est propre et qui est celle très justement de savoir toujours mettre en déroute votre fonction pour un véritable esprit d'initiative, d'humaniste naissant.

Et si cette idée réussissait à s'imposer ? ( je parlais du sujet de votre billet bien, sur ...) une ombre alors s'identifierait par sa présence, comme dans le choix de votre juste titre par exemple, et qu'il suffirait qu'on le soulève pour en voir toute la portée.

Spéculer, réfléchir, mettre en place et à sa place sa vertu, en suivant le regroupement et la composition de la marche à suivre.

Quel kaléidoscope me direz vous, ne serait ce que par la révélation de tous ces signifiés.

C'est vrai, ça fait ici comme dans une vraie machine catoptrique du XVII eme siècle, où l'on voit une figure simple se démultiplier.

Oh, lumière! Des petits miroirs tapissent l'intérieur d'une grande boite et voilà que se transforme une simple branche en forêt, un soldat de plomb en armée, un blog en pensée, UN à faire ... en hommes ou femmes d'affaires!

Bref une image que l'on veut voir se démultiplier comme son vrai moi, juste pour pouvoir se mouvoir en toute quiétude dans la masse des égaux.

Ici, la ressemblance chimique avec toute conscience artificielle n'est absolument pas volontaire et je vous prie de l'écarter de toutes vos futurs réflexions.

...

Bien beau billet

Bien à vous

Votre très ...

Zoë Lucider a dit…

@Anonyme, je ne suis pas convaincue d'avoir compris tout ce que vous avez écrit. Ni même si vous approuvez ou vous moquez, mais j'aime bien la machine catoptrique (jai dû interroger gougueule même si je devinais de quoi elle était le nom)et me mouvoir en toute quiétude dans la masse des égaux me va bien.
Pssst, signez d'une identité même passagère la prochaine fois