vendredi 13 novembre 2009
Trois femmes (im)puissantes
J'ai cherché les synonymes au terme puissance pour y trouver ce qui avait pu autoriser Marie Ndiaye à qualifier les trois personnages (le terme d'héroïnes serait impropre) de son opus, élevé lui, à la puissance du Goncourt. "Domination", "empire", "force","efficacité", énergie", "pouvoir" voire "potentialité". Or, après avoir refermé le livre, ces "Trois femmes puissantes" me donnent le sentiment d'avoir été, moi, grugée. "Trois femmes qui disent non". Ah ? Vraiment ?
La première, Norah, finit par se soumettre au désir du père et renonce à sa situation d'avocate vivant dans un pays libre, pour obéir à l'impérium du père, vieil homme ruiné sur la terre natale, en Afrique, qui après avoir assassiné la dernière de ses nombreuses femmes, en a fait porter la responsabilité à son fils adoré et a convoqué sa fille pour qu'elle s'occupe de la défense de son frère. "Pourquoi serait -elle venue se nicher dans le flamboyant si ce n'était pour établir une concorde définitive. Son souffle était alangui, indolent. Il entendait le souffle de sa fille et n'en éprouvait pas d'irritation. " Ainsi se conclut la première histoire de femme puissante.
De la seconde, on ne sait pas grand chose si ce n'est qu'elle a suivi un grand flandrin blond dont elle avait un enfant pour s'établir en France dans une petite vie mesquine où elle ne peut rien faire, sinon être la femme de cet homme qu'elle ne désire plus. Il a eu maille à partir avec le lycée qui les employaient l'un et l'autre, en Afrique et tous deux sont venus en France après qu'il l'a abusée sur les perspectives qui les y attendaient. Nous sommes surtout embarqués dans la rumination du mari en question, dont les détails sont filandreux et quelques fois très ennuyeux. Il a le crime de son père sur la conscience et il est lui-même habité d'un désir de meurtre, auquel il finit pas résister, de même qu'il se débarasse de sa relation malade avec sa mère. Quand donc va-t-elle enfin se manifester la puissance de Fanta, en dehors de cette obstination à se refuser à cet homme? Il faut ajouter foi aux quelques lignes qui clôturent le châpitre. Elle a gagné une bataille sans la livrer et retrouvé le sourire et le lecteur sa liberté de passer au chapitre suivant.
La troisième, Khady Demba, puise dans l'incantation de son nom des ressources de vitalité dont elle a bien besoin pour affronter l'iniquité absolue dans laquelle elle tente de survivre, essentiellement en s'absorbant dans une sorte de jouissance de la solitude et de la rêverie. Après n'avoir songé et organisé sa libido que dans le désir d'enfanter, et en vain, quand son mari meurt brutalement, elle se retrouve reléguée par sa belle-famille qui l'expédie vers la France, du moins vers ces filières qui drainent les malheureux candidats à l'immigration. Un instinct de survie lui fera sauter de l'embarcation pourrie sans doute vouée au naufrage mais ce sera pour tomber de Charybde en Scylla ou plutôt des dangers de la noyade à ceux du dépérissement dans le désert, sans oublier la case prositution.
Dans les trois situations," ces femmes qui disent non " développent surtout une capacité à accepter le sort qui leur est fait. Elles ont sans doute une force qui les maintient en vie quand d'autres deviendraient folles ou se laisseraient mourir, mais à aucun moment elles n'ont réellement une emprise sur leur vie. leur seule puissance est celle de ne pas tout à fait se dissoudre et de garder un soupçon de dignité, y compris dans les situations les plus atroces (la prostitution pour Khady Demba).
L'écriture de Marie Ndiaye ? Encensée au delà du ridicule. Oui belle écriture, mais une forme de maniérisme dans les métaphores, les répétitions, le recours au symbolisme de l'arbre, de la buse, des corbeaux, (pour se rapprocher de la cosmogonie africaine ?) une systématique de la souffrance que n'allège jamais un temps de respiration.
Il me vient le soupçon que si le jury du Goncourt a élu ce livre, c'est qu'il donne une image de l'Afrique qui correspond somme toute à ses propres clichés.
Femmes puissantes ? Femmes flouées plutôt. Sûrement pas des figures solaires de l'énergie des femmes africaines.
Plutôt lire Fatou Diome, Le ventre de l'Atlantique pour rencontrer la belle et joyeuse puissance d'une femme africaine.
Et admirer la grâce, l'énergie et le talent d'Angélique Kidjo
Photo Angélique Kidjo Saharian Vibe
NB. En revanche, je trouve Marie Ndiaye courageuse (courage fuyons) de faire part de ses opinions politiques et Eric Raoult égal à lui-même dans sa muflerie cocardière.
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63 commentaires:
haaaaaaaaa l'impie !
ma pomme se pâme ! mon coté Pim Pam Poum du coté de chez Dim Dame Dom.A sans doute !
prem's en plus voir en suce ( pas trop sûr de l'ortho là )
Ttois femmes , d'Altman , connaissez-vous ?
un grand film puissant , un peu comme votre grand billet du jour ici ; votre blog est maintenant arrivé à quintessence grâce à vos mille essences , croyez-moi ! que de jouissances intérieures cette fois encore !
sans doute , vos bois exotiques pourtant jamais érotique , sans doute !
l'absence de térébenthine , huile essentielle ( obtenue par purification) pourtant m'a d'abord angoissé _ au début de vous lire_mais j'avais tort ;
à souvent !
A.A.dit le clone.
De la grande Zoë, moi j'vous l'dis...
@Cactus + Anonyme. Merci pour le poème de Char, un de mes préférés, comment l'as-tu deviné? (78e com du billet précédent)
@Chr.B Nous étions en synchronie, dirait-on. Vous êtes plus dur que moi et vous vous en prenez à Chevillard, pomme de discorde entre nous, mais que ne vous pardonnerais-je pas...
parce que je vous aime d'Humour : le point H , Zoë , je pense !
Chr. Borhen a été plus véloce et je souscris avec, héls quelque retard à ses dits.
Zoé, quand vous écrivez :
- "Il me vient le soupçon que si le jury du Goncourt a élu ce livre, c'est qu'il donne une image de l'Afrique qui correspond somme toute à ses propres clichés."
Votre humour (politesse etc...) vous a fait choisir les mots "soupçon" ainsi que "clichés"... Mais ces mots sont tellement justes. Des fléchettes aussi dans l'oeil du cyclope Congourt.
J'en connais, moi, trois femmes puissantes : Alma, Libertad et Hymen.
Aucune académie derrière elles, mais bien quand même.
Bref, je lirai pas cette daube. Le billet m'a retiré le tout petit peu de scrupules qui me restait.
Et comme toi, je salue le courage de cette écrivaine qui a risqué la peine de mort pour exprimer son opinion.
Alors là Zoé, foin du prix Goncourt, attribué ou non à une femme ! Et merci pour Angélique Kidjo, quelle énergie et quel port de tête.
Bon, tu l'auras compris Zoé, je clique trop vite parfois et j'oublie de m'identifier. Ah là là
superbe critique! super bien écrit. Merci
http://frketchup.blogspot.com/2009/11/marie-ndiaye-la-liberte-dexpression-et.html
Bravo Zoë pour cet article. Et le choix de la photo me parle. J'aime les chevelures massives et les poignets sobres, et pourtant la chanteuse ici m'attire.
@Cactus , m'aimer d'humour, c'est le nec plus ultra
@JEA Le con se gourt, se met le doigt dans l'oeil, ai-je bien lu ?
@Florian créons les académies ad hoc, hymen serait une transexuelle en fait ?
@MCA, je t'ai évité une déception et épargné une dépense. Merci qui ?
@Fredeme, t'inquiète, on t'avait reconnue, on se tutoie ou je m'abuse ?
@French Ketchup, vous n'avez pas peur de perdre votre identité française perdue chez les Yankees, faites gaffe, passé un certain stade, c'est irréversible.
@Anna de Sandre, Angélique Kidjo est une merveille. Elle est drôle, chaleureuse et bourrée de talent, puissant kwa!
Pour Fredeme, je ne sais pas :0) (En plus ce n'est pas l'orthographe instauré par Anna)Sinon, le tutoiement je l'essaie, avec Luc aussi, mais je dérape par moment... des faux plis qui persistent.
Ouais, ça s'écrit Frédaime, d'abord j'te f'rais dire !
(et j'adore les albums de la Kidjo moi aussi)
bonjour Zoë,
voilà un bien bel article et aussi un bel hommage rendu à cette écrivaine.
sinon, ça y est j'ai tourné la page des portraits, pour la nouvelle si vous ou certains de vos hôtes sont concernés ils peuvent témoigner.
Bien sûr je ne mettrai rien qui irait dans le sens de l'attaque, le règlement de compte ou la méchanceté.
bàv.
et moi je te trouve bien courageuse de publier une critique à rebours de tout le monde !
tu es sûrement une femme puissante ;-)
ratatatatatatatatatatatatatatata
Excellente critique qui confirme ce que je soupçonnais moi itou.
(Pour l'auteur, et bien qu'elle ait parfaitement le droit de dire ce qu'elle veut sur les dirigeants de ce pays, n'en déplaise aux fonctionnaires de la pensée, je suis comme Christophe, je pense que le manque de nuances aura lourdement discrédité son propos, hélas.)
PS : @ Florian : effectivement... :-)
@Sophie K. : c'est à dire qu'il est difficile d'être nuancé depuis 2007 :o)
J'ai dézingué personne!
J'ai juste voulu changer de photo et voir si ça marchait...
C'est vrai, Vinosse a dézingué personne !!!
Mais où est-ce qu'y aurait dézingué quelqu'un ? Pas son genre, en plus...
De NDiaye, j'ai toutefois beaucoup aimé "Rosie Carpe" (Minuit, 2001) dont je vous recommande ardemment la lecture.
Je n'ai jamais rien lu d'elle, malgré la pub démentielle faite par l'agence Raoult @ Co.
@Fredaime, mais bien-sûr que ça s'écrit comme ça où avais-je la tête?
(Vinosse merci de t'abstenir là). Tu fais comme vous voulez ou vous faites comme tu veux.
@Anna de Sandre, oui, bon c'est toi qui a inventé ce très joli surnom? Scusi pour l'emprunt tout de traviole. Pour Kidjo, on est d'accord
@Dexter, vous avez un sens de l'hommage étrange. Sinon j'irais voir ce que vous fabriquez sur votre "blog sans qualités"
@Madame de K, si t'as bien lu l'intro, ma puissance ça ne serait que l'énergie. Le pouvoir, l'influence tout ça, tout pitit.
@ Vinosse taratata
@Sophie K, quelles nuances ? Ce n'est pas le manque de nuance qui me gène moi, c'est qu'après avoir quitté le navire, elle donne des leçons de civisme. Son appréciation est tout à fait juste.
@Anna de Sandre, Horty et Sarcome sont très nuancés pas vrai ?
@Vinosse et Mon Chien, quel vélo ?
@Chr. B. Et vous faites bien
@DH. Ta culture n'en a pas souffert.
@Fredaime, mais bien-sûr que ça s'écrit comme ça où avais-je la tête?
(Vinosse merci de t'abstenir là).
Je r'connais m'être posé la question...
Mais comme tout le monde devait y'avoir pensé, j'l'ai laissée à Cactus....
(Y va croire que je lui en veux personnellement!)
ratataboum !!!
Ce n'est pas son meilleur livre qui est plutôt constitué de trois grandes nouvelles. N'empêche ! Une voix majeure de notre temps, avec Mauvignier et quelques autres, est couronnée. Quant à Raoult, c'est une fiente.
@Zoë. T'es pas dans la drôme, toi ?
Elle a une voix majeure... Comme le doigt ?
Vous m'faites rire, Mon chien ! Oui, Zoé, la deuxième femme, Fausta, non ?, on ne la voit guère. Et en effet, puissance est peut-être ici une potentialité.
@ Zoë,
d'accord pour le titre : "Femmes flouées" aurait été plus cohérent, je ne partage cependant pas vos conclusion car parfois sous une belle et joyeuse puissance se cache une tristesse que l'on saurait comprendre avec nos paramètres.
Merci pour Angélique Kidjo.
@ Zoë et Anna : :-)) Juste pour dire que nuance n'est pas faiblesse. Le mot "monstrueux" était excessif, point. Les mots "populistes", "démagos", "courte-vue", "ignares", "manipulateurs", "mauvais gestionnaires", "hypocrites", "grossiers", "m'as-tu-vu" ou "roublards" eussent mieux convenus...
Enfin bon.
En fait, j'm'en tape, de tout ça, hahaha !
(Biz.)
Elle a dit non à la France et elle est partie.
Grâce à Raoult, on sait qu'elle a dit « non ».
ArD
t Rokia, Zoé, la connais-tu aussi ?
http://www.youtube.com/watch?v=VrK6rLI4BsI&feature=related
Zoë, parce que je l'ai mal écrit, il fallait lire bel 'hommage', et pas bel hommage, j'avais oublié les '', les '' changent le sens de la phrase, donc je recommence :
bravo pour ce bel article et ce bel 'hommage' auquel je m'associe, si vous permettez de le faire.
Avez-vous déjà rencontré Passou ? si oui vous pouvez écrire le récit de cette rencontre, sinon vous pouvez aussi écrire le récit de cette 'rencontre'.
N'empêche, sans Raoult et Pasqua la semaine était un peu triste.
Elle se termine avec du foot, la totale.
Fort coup de vent cet après-midi.
M'en vais balayer toutes les cornes des cocus du quartier, amassées en un petit tas comique à l'angle du portail.
On peut aussi rester en France.
Personnellement, j'ignorais que le nain avait été élu par les gens.
Depuis la chute de Nain Ier (Thiers pour les néophites en nains), je ne suis plus les petites affaires. En fait, depuis la chute de la Commune, Versailles ne m'intéresse plus.
Ah mes distractions !
lisez : je ne partage cependant pas vos conclusion car parfois sous une belle et joyeuse puissance se cache une tristesse que l'on NE saurait comprendre avec nos paramètres.
Le titre m'intriguait, votre billet m'éclaire. En laissant de côté la question de la puissance - un thème en creux, par l'absurde peut-être? -, j'avoue ne pas entrer non plus dans le style de Marie Ndiaye, sans doute à cause de ce que vous appelez son maniérisme.
Le Goncourt n'est certes pas infaillible, et je me réjouis de toute manière que des plumes féminines y trouvent parfois une consécration.
Avez-vous lu "Un temps de saison"?
Moi j'ai lu: "p'tin y mouille encore" & "demain y f'ra beau..."
En Belgique, y a une bière qui s'appelle la Saison...
C'est dans Délits de poésie, je m'en souviens, que j'avais trouvé cette idée force de P. Jacottet :
« Pour nous qui vivons de plus en plus entourés de masques et de schémas intellectuels, et qui étouffons dans la prison qu’ils élèvent autour de nous, le regard du poète est le bélier qui renverse ces murs et nous rend, ne serait-ce qu’un instant, le réel ; et avec le réel, une chance de vie. »
@TZB. Alors qu'il suffisait qu'y dise : la Poésie change la vie.
Mais Jaccottet croit que faire le poirier c'est faire d' la Pohésie...
Et c'est pas l' pire...
Je crois qu'on prend goût à parler aussi au chien des autres. Et plus seulement au sien, de chien.
Je fais ça dans le deuil de ma chienne, Kiga l'indienne, enfant animale du vieux Gasiorowski.
Et j'enfonce le clou : une chance de vie c'est pas changer la vie. C'est plus humble je crois, et plus important aussi. Au risque d'emmerder ceux qui palabrent, je dis ce que je crois : la poésie est la seule issue. C'est dire à quel point la France pue la mort.
Mais d'accord hein avec C. Bohren, que j'apprends à connaître : c'est de la grande Zöe, et l'analyse de Trois femmes puissantes balance des mots qu'en lisant le roman je n'avais pas trouvés.
L'arbre à palabres est grand, son ombre vaste et bienfaisante.
@TZB. J' parlais pas de la vie des autres mais de celle de celui qui "pratique"...
Si la France pue la mort, ça sent quoi en république du Congo, par exemple ?
4 millions de morts en quelques années : mutilations, viols, et autres joyeusetés...
A moins que les ennuis de l'homme blanc soient si intenses que ces horreurs sont d'office inférieures.
Quelle excellente critique !
J'aime bien ce concept de photolittérature.
En revanche, je n'ai pas bien compris qui habite cette histoire d'une passion. Une tribu qui répond à tour de rôle, quand ça lui chante. Une Sarah bande et rencontre une tribulation) ?
gonflé , non , là , moi !? :-)
haaaaaaa Hortense , je me pâme , là !
Mais où elle est, Zoë ?
Un jour sans Zoë, c'est un jour sans pain, sans sucre, sans sel, sans confiotte, sans cahuètes, sans soleil et sans sourire.
Zoë, r'viens tidsuite, donc !!!
Sophie K. je vois qu'on partage les mêmes valeurs : un jour sans cahuètes, et sans zöe donc, c'est un jour invivable moi je dis.
Elle est là attendant un sauvetage
Quand vient l'mardi, la grande Zoë
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoë
Autour du coup s'met une bouée
Y en a qui marmonnent
Que la grande Zoë
Ce serait un homme
On dit ça !
Dans sa Rolls blanche
Elle s'en va Place Blanche
Dans des Night Club
Ou dans des Pub
Aussitôt qu'elle entre
Elle devient le centre
Des conversations
Entre garçons
Comme elle est bizarre !
Quelle allure elle a !
Et ce grand coup là, OH !
Mais c'est une bouée !
Si de toute la semaine on n'la voit plus
Elle n'a tout de même pas disparue
On peut la retrouver rue des saint pères
Décorateur et antiquaire
En complet veston
Plein d'décorations
Elle vend du Louis XVI
Avec des yeux d'braise
Mais quand vient l'mardi,la grande Zoë
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoë
Autour du coup remet sa bouée
Y en a qui racontent
Que dans sa famille
On a parfois honte
Quand elle se maquille
Elle va chez Henry
Pour boire un coca
Et demande un whisky
Pour sa bouée
Quand il est très tard
On la voit rentrer
Fumant un cigare
A grosse bouffées
On a jamais su
Qui était Zoë
Elle fût mangée crue
Par sa bouée
Elle fût mangée crue
Par sa bouée
Elle fût mangée crue
Par sa bouée
@ Vinosse, tu as changé ta photo d'identité nationale ?
@ Dominique Boudou, j'aurais préféré que "Des hommes " soit choisi pour le G, mais ils n'ont pas osé. C'était ressortir tout ce qui est soigneusement dissimulé sous le tapis et y'a quelques salopards de la période toujours vivants.
@Mon chien, dans la Drôme? Y'a un jeu de mots?
@Renato, vous voilà enfin sous l'arbre.Beauvoir avait écrit la femme rompue et dans "la force de l'âge" dit qu'elle se sent flouée. Pourtant on peut considérer qu'elle a été puissante.
@Sophie K, tes propos plus nuancés sont parfaitement qualificatifs.
@ArD, en fait jusqu'au point G je croyais qu'elle était toujours en région bordelaise.
@Clo, je connais et j'aime beaucoup Rokia Traore, autre Africaine solaire
@Dexter, Passou ? Non!
@Dom A, mouahahah, ramassez les à la pelle et faites un feu de joie dans votre rue.
@Florian, vous non plus n'aimez pas les Versaillais.
@Tania, le Goncourt pas infaillible? Ah oui alors.
@Chantal Serrière. Non. Vous le conseillez ?
@TZB, je crains hélas que la plupart du temps la poésie ne soit confondue avec les poèmes. Or et vous le savez, il y a des poèmes d'où la poésie est absente et elle peut se manifester, ou plutôt surgir là où on ne la cherche pas. Pour l'effet de bélier, Jaccottet a raison
@Hortensia, bienvenue!
@Sophie, t'as vu comme j'obéis bien à tes ordres o' Grande Forgeronne. J'avais déserté l'écran en même temps que mes pénates pour assister à une fête à Bordeaux, route /fête/route = fatigue
@TZB, merci, je suis très confuse
@Cactus ça c'est un pouème non ? Tout est vrai sauf le cigare et le coca, mais on a droit à une certaine licence pouetpouet.
Y'a un Vent des Blogs ce soir ?
@Chr.B. On va essayer, si on ne s'endort pas le nez sur le clavier
Chouette ! Du coup, je vais me faire un café et manger un bout de tarte.
Super ! Du coup, je vais me refaire un café et manger un bout de couette .
Extra ! Du cou, je vais me friser la couette et manquer de cartes !
Il me fait du bien cet article , les clichés on en a par dessus tête que ce soit pour la littérature ,musique ou cinéma , figurez-vous que je n'ai même pas voulu voir "entre les murs",ce film qui risque de me mettre mal à l'aise comme d'autres d'ailleurs comme Wesch ,Wesch où on parle que de la cité ...Dans quelques disciplines aussi comme la sociologie j'ai eu à me débattre avec un prof que j'ai eu François Dubet à propos de son livre "Jeunesse en galère",ses statistiques se limaient aux jeunes de la Guinguette à Marseille !...
Et pour revenir à la littérature , on se plaît parfois à faire le clown ,conter marche bien !
Marie N'diagne a d'autres livres ,pourquoi choisir celui-là ?! et puis j'étais étonnée de la voir totalement de changer de look .Je l'ai vu habillée trés chic lors de son passage au salon du livre , Gallimard lui a changé d'images pour répondre à certains critères ,ridicule.
Pour les femmes puissantes , il y en a à Bordeaux et surtout cette Fanta , j'en connais une ici (d'ailleurs je crois qu'elle l'a inspirée ) mais elle n'est pas comme dans le livre c'est une battante , elle a instauré autour d'elle avec d'autres femmes, un système de crédit , toutes cotisent et viennent en aide pour celle qui sera dans le besoin ou aura un projet à mettre en route...On est loin ,loin de femmes impuissantes ...
Voilà Zoé , désolée je saute de coq à l'âne car il y a tellement de choses à dire sur les clichés et qui m'attristent beaucoup...Vous avez raison il faut arrêter de les subir...
à trop manger de palourdes , elles avaient le pas lourd !
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