mardi 22 septembre 2009

Sois belle et tais-toi

http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-matisse/Images/LISEUSEL.JPG

Selon l’opinion communément admise, ce sont les femmes qui parleraient plus que les hommes. Le stéréotype de la femme bavarde est certainement, en ce qui concerne la différence des sexes et la conversation, l’un des plus forts et des plus répandus. Paradoxalement, c’est aussi celui qui n’a jamais pu être confirmé par une seule étude. Bien au contraire, de nombreuses recherches ont montré qu’en réalité, ce sont les hommes qui parlent le plus. Déjà en 1951, Strodtbeck a mis en évidence que dans des couples hétérosexuels mariés, les hommes parlaient plus que les femmes.

Mais comment expliquer un tel décalage entre le stéréotype et la réalité ? Comment se fait-il que, bien que tou-te-s nous nous soyons retrouvé-e-s dans des situations où il était clair que les hommes monopolisaient la parole, si peu d’entre nous en aient profité pour questionner le bien fondé de cette croyance ?

Dale Spender s’est penchée sur ce mythe de la femme bavarde afin d’en analyser le fonctionnement. Ce stéréotype est souvent interprété comme affirmant que les femmes sont jugées bavardes en comparaison des hommes qui le seraient moins. Mais il n’en va pas ainsi. Ce n’est pas en comparaison du temps de parole des hommes que les femmes sont jugées bavardes mais en comparaison des femmes silencieuses (Spender, 1980). La norme ici n’est pas le masculin mais le silence, puisque nous devrions toutes être des femmes silencieuses. Si la place des femmes dans une société patriarcale est d’abord dans le silence, il n’est pas étonnant qu’en conséquence, toute parole de femme soit toujours considérée de trop. On demande d’ailleurs avant tout aux femmes d’être vues plutôt qu’entendues, et elles sont en général plus observées que les hommes (Henley, 1975).

Ce n'est pas moi qui le dit mais une chercheure qui communique au sein d'un collectif intitulé "Les mots sont importants". Si ça vous intéresse d'en savoir plus, c'est ici

Mais ce qui ne fait aucun doute, c'est que les femmes lisent davantage que les hommes et que les auteurs vivent grâce à elles.

Photo Liseuse sur fond noir. Henri Matisse.


67 commentaires:

Vinosse a dit…

Prems, comme dit cacetusse

Anonyme a dit…

Elle est bien la chercheuse, impartiale comme tout... C'est comme demander à un singe de prouver qu'il aime pas les bananes ! Propagande anti-masculine avérée ! J' vais alerter les autorités compétentes, et ça va gicler, bon sang ! Dire que les femmes sont "silencieuses"... D'abord, si ça pouvait être vrai, ces'rait l' bonheur, et si elles pouvaient admettre qu'elles parlent bien plus que n'importe quelle homme, et parfois en racontant des trucs qui n'ont aucun sens et aucun fondement, elles arriveraient peut-être, je dis bien peut-être, à la mettre en veilleuse au moins une minute... Mais non, faut qu'elles l'ouvrent en permanence et, en plus, maintenant, elles se lancent dans des papelards ineptes qui tendraient à apporte la preuve qu'elles parlent peu, ou si peu qu'il vaut même pas la peine d'en parler... Ça commence à bien faire cette espèce de chantage sexiste inversé ! Et voilà ! Y a encore plein de choses à dire mais j' préfère garder le silence, moi, le vrai silence. Tûûûûût...

Signé : un ami qui VOUS veut du BIEN !!!

Lavande a dit…

Eh oui, Sacha Guitry, ce soi-disant fin connaisseur des femmes (et copain de l'anonyme précédent!) disait: "elles causent, elles causent jusqu'à ce qu'elles trouvent quelque chose à dire".

Sinon on m'a offert un superbe bouquin "Les femmes qui lisent sont dangereuses" (Laure Adler & Stefan Bollmann - Flammarion): c'est une compilation de tableaux (+quelques photos) de femmes en train de lire avec chaque fois un commentaire sur le peintre et le tableau. Très beau livre à offrir et à se faire offrir!

Zoë Lucider a dit…

@Vinosse, OK victoire incontestable
@Anonymus, de quoi j'me mêle, quand on ne sait pas quoi dire,et qu'en plus on ne sait qui le dit, on se tait ! Voilà la règle la plus absolue en la matière, non mais!

Zoë Lucider a dit…

@Lavande, quel plaisir, vous vous faisiez rare. Alors le départ de fifille ? Comme moi, un grand vide ?
Quant au livre, il est en plein dans le sujet du jour.

mon chien aussi a dit…

Je ne veux pas contredire cette chercheuse, mais dans les familles du sud, celle qui tient le crachoir, c'est la femme. Et la femme italienne ou espagnole est loin d'être recluse dans le silence. Ce sont plutôt les hommes qui sont taiseux. J' serais curieux de savoir dans quelle population elle a fait sa recherche, et le protocole précis. Ça me paraît un peu n'importe quoi... C'est le genre de recherche qui prend toutes les apparences de la science mais qui n'en est pas fondamentalement. De toute façon, des études comme celle-là "fabriquent" ce qu'elles prétendent démolir... Elle crée du comportementalisme... Bof... Ça servira de baratin pour les clients de la publicité.

Rackham Le Rouge a dit…

Je pense que les hommes parlent autant que les femmes sinon plus, et ne voit-on pas souvent l'image du macho faisait fermer sa gueule au sexe dit faible ?

C'est bien dans le but de récupérer du temps de parole, non ?

Il y a des anonymes qui ont perdu l'occasion de se taire, et là c'est bien la preuve...

Besos Lucidée !

Sophie K. a dit…

Bah, c'est plus une question de nature, tout ça. Je connais des femmes bavardes et des femmes silencieuses, et c'est pareil pour les hommes... Pis ça dépend des sujets de conversation. Si on cause de mécanique quantique, c'est sûr que je l'ouvrirai moins que si on cause du nouvel empire en Egypte antique.

Pour donner des exemples hyper clairs de conversations hyper courantes, genre.
Mouhahahahahahahahaha !

JEA a dit…

Une prof silencieuse face à une classe réputée difficile ? Une journaliste radio faisant le silence radio ? Une marchande ambulante ayant perdu sa langue ? une aiguilleuse du ciel laissant tomber les avions ? Une ministre fuyant les conférences de presse ? Une logopède muette ?
Y aurait-il des anonymes pour s'emparer de ces exemples, pour les généraliser, en déduire que cette moitié de l'humanité tient majoritairement le crachoir ?

Vinosse a dit…

Les femmes sont très bavardes, mais ENTRE ELLES !!!

J'en connais peu qui viennent facilement me tenir le crachoir...

Peut-être parcequ'elles sont sûres de ne pouvoir garder la parole ? Qu'elles ne veulent supporter mon discours?

Yo no sé...

Saravati a dit…

Y a des anonymes qui devraient rester silencieux, c'est vrai ça fausse les statistiques !!!!
Surtout s'ils sont trèèèès bavards !

Zoë a dit…

@Tous, il faut faire le distinguo entre le lieu familial et les lieux publics. Les hommes sont taiseux à la maison, mais c'est aussi parce qu'ils considèrent qu'ils n'ont rien à dire à leur partenaire. Les mêmes peuvent être très prolixes au café du coin ou sur le terrain de boules.
Les femmes sont bavardes entre elles, ni plus ni moins que les hommes. Je mange souvent seule au resto, à côté de tablées de mecs, la conversation ne mollit pas (même si les sujets sont nuls...)
Mais en public, c'est très frappant. Dans les assemblées, rares sont les femmes qui osent prendre la parole. Quand elles le font, on perçoit très nettement l'irritation du public mâle pour peu qu'elles s'éternisent.Les estrades sont généralement bourrées d'hommes avec parfois une ou deux sollicitées pour la parité (je sais de quoi je parle hin hin) Et à la radio c'est caricatural. Ecoutez le Masque et la Plume par exemple), pas une fois les femmes (déjà minoritaires) ne peuvent s'exprimer sans que les mecs plaisantent, leur coupent la parole, ironisent etc.
Après, Sophie, je suis d'accord, il y a les taiseux et les bavards. Mais ça ne relève plus de la sociologie.
@Vinosse, même pas peur!

Sophie K. a dit…

C'est sûr que pour avoir discuté à certaines tablées ou dans certains groupes de gars, j'ai toujours eu la sensation que ma voix pesait peu. Pour se faire entendre, faut y aller, c'es parfois pas évident du tout...
Je me demande si le fait que les filles piapiatent autant entre elles n'est pas un suprême défoulement, au fond.
:-)

Vinosse a dit…

Moi qui fréquente un parti sur lequel tout le monde tape dessus et qu'il est devenu de bon ton de dénigrer, je trouve que les femmes y ont beaucoup la parole en ce moment. Du moins elles l'ont gagnée!!!

Et beaucoup d'hommes les écoutent, comme hier à Angoulême avec Martine A.

Vinosse a dit…

Tiens, mon premier ministre préféré de Miterrand, fut Edith Cresson...
Pourquoi le tonton l'avait-il choisie, abandonnant ainsi les magouilles politiques habituelles ????

Cactus , ciné-chineur a dit…

Jack Lang , le seul valable à gauche !
coté femmes , Chloé PousseTout , va tout casser au PS : suivez son parcours , une inconnue pour l'instant ; en plus elle est trop belle ; retenez bien ce nom de nom
Sissi !

Tania a dit…

Tout à fait d'accord avec cette chasse aux stéréotypes. Les pipelettes sont des deux genres et cela s'observe tous les jours. La conversation n'échappe pas aux rapports de force. Il y a aussi des sujets sur lesquels les uns préfèrent se taire, les unes s'exprimer, et inversement.
Autre sétéréotype : l'amitié vantée au masculin, et si souvent féminine, non?

JEA a dit…

La "Frauenschaft", soit la Ligue féminine nazie avait à sa tête un homme... Une seul voix nationale-socialiste et masculine.

Cactus , ciné-chineur a dit…

tous ces types en stéréo , Tania a raison , juste bon à faire des galipettes sans débourser une pépette si pépite trouvée ! la mienne est moche et ne cesse de parler ; je l'ai choisie pour ça ; époux dingue , je ris , boules ou pas , moi homme laid !
ainsi va l'avis voire l'avie !
bien à vous !

Cactus , ciné-chineur a dit…

oops , la vie !
( en plus je suis noeud noeud :-( )

Zoë Lucider a dit…

@Sophie K; oui, hein faut aller fort et souvent insister pour se faire entendre.
@Vinosse, oui eh bien en voilà un bon exemple. Perso, je pense que le PS a perdu les élections parce que des hommes ont refusé de voter pour une femme. "Qui va garder les enfants" tristement célèbre. Pour Edith Cresson, on l'a dénigrée à un point inimaginable, se moquant de sa voix de tête et attribuant son arrivée au pouvoir non à sa compétence mais à ses faveurs auprès de la Mite (et vice versa)

@Cactus, la jeune génération promet. Bien aimé Cécile Duflot à la Rochelle. (y'a un lien quelque part sur mon site). Qui c'est Chloé Poussetou ?

@ Tania, ah oui, encore un stéréotype infernal, l'amitié entre hommes, la rivalité entre femmes. Je dois être de parti-pris mais j'ai plus souvent vu les hommes se haïr et les femmes s'entraider. Mais je suis de mauvaise foi, comme toutes les femmes,ah ah!
@JEA, sans risquer la comparaison, dans le milieu social et éducatif, féminin à 97%, dans les colloques, les salles sont bourrées de femmes les estrades garnies d'hommes.

@Cactus, la tienne est moche ? N'importe quoi, o' homme ingrat.

JEA a dit…

@ Zoé

Dans l'enseignement en Belgique, voici dix ans encore...
Dans une profession plus que socialement dévalorisée (ne parlons pas financièrement).
Donc des profs femmes à l'appel. Mais dès que l'on accèdait aux directions, les hommes avaient visiblement gardé les sièges plus prestigieux. Alors, du côté des inspections...
Quant effectivement aux colloques et autres journées pédagogiques, renversement de situation. Seulement quelques femmes dans un parterre masculin pour les communications de prestige. Les autres : des femmes alibis ? potiches ? ou des femmes plus coriaces ?
Mais ceci sans généraliser même si quantitativement, il y a rarement photo.

Vinosse a dit…

JEA: les femmes manquent à l'appel et se ramassent à la pelle , NON?

Dominique Boudou a dit…

Tout dépend des situations. De toute façon, moi, je parle peu. Je crois que les femmes sont plus bavardes au téléphone avec leurs copines par exemple. Mais les hommes sont plus bavards lors des réunions de famille, pour faire les importants surtout s'ils occupent une position sociale supérieure. Faudrait en effet étudier de plus près la question.

Vinosse a dit…

Ou se ramassent des pelles...

Ou nous les roulent..., j'insiste pas, je vais piquer les idées à Caktuche!!!

Anna de Sandre a dit…

(...)

Cactus , ciné-chineur a dit…

non non ce n'est pas ce que je signifiais , Zoë ! je suis un homme à fables , finalement ! allez , je retourne à ma fontaine !!

Lavande a dit…

Oui Zoë, ça y est, elle est installée à Londres, ma grande fille. Un vide certain, mais elle est tellement heureuse que ça me met du baume au coeur. On ne peut pas dire qu'elle ait choisi la facilité: comédienne déjà...mais en anglais par dessus le marché! Enfin, on verra...elle en rêve tellement!

Dexter a dit…

c'est vrai qu'il existe aussi des hommes bavards, un exemple, au hasard : Onfray, quand il de met à papoter c'est impossible de l'arrêter, à la radio, ils sont obligés d'arrêter l'émission, et ben même quand l'émission est finie il continue de parler, aprsè les gens s'en vont, lui ils continuent, jusqu'à ce que le soir le gardien vienne lui dire : 'excusez moi mais je dois fermer'.

Non cette histoire remonte à loin, à très loin, à l'apoque des cavernes : les hommes partaient à la chasse, ils étaient obligés de se taire pour pas faire de bruit, sinon, hop les animaux ils se barraient,
par contre les femmes elles restaient à ranger la caverne, passer l'aspirateur, faire la cuisine, du coup elle papotaient entre elles, de tout et de rien.
En fait elles parlaient surtout du type qui n'étaient parti avec les autres chasser, parce qu'il faisait des dessins sur les murs de la caverne : l'artiste ! il n'était pas doué pour la chasse, il avait horreur de la violence, lui ce qu'il intéressait c'était peindre sur les murs. Il avait des mains fines, il repoussait ses longs cheveux d'un geste de la tête, regardait au loin pour prendre son inspiration,
du coup les filles disait tu as vu le type qui peint, vous le trouvez pas mignon, oui il a de beaux doigts, il sent bon le parfum de ses peintures, c'est pas comme mon mec qui se lave une fois tous les 31 du mois, et les autres qui rêvaient, et blablabla, blablabla,
jusqu'à ce que les autres reviennent de la chasse, là fallait plus moufter, ils se doutaient pas que le petit freluquet de peintre s'était tapé toutes leurs gonzesses pendant qu'ils traquaient le mammouth.
Et voilà, tout ça date du temps des cavernes, du coup ça a laissé des traces encore aujourd'hui.
En fait ces histoires c'est hyper simple à comprendre, il suffit de remonter aux origines.

Sophie K. a dit…

@ Dexter : Mouhahahahahahaha ! J'adore comment tu racontes les histoires, trop bien !
Alors on descend tous d'un peintre préhistorique ?
Ca me va. J'ai dû hériter de mon arrière arrière arrière arrière arrière..................arrière grand-père mon goût des couleurs et des traces de main sur la pierre.

Je me sens bien, tiens, soudain. Rien de tel que de remonter à la source un ptit coup.

Sophie K. a dit…

@ Vinosse : moi, je ramasse les pelles, aussi...
:-)))

@ JEA : salutations amicales ! :-)

Anna de Sandre a dit…

(Zoë, c'était juste pour faire mentir cette affirmation misogyne très énervante : et les femmes sont pipelettes, et elles caquettent, et c'est un vrai poulailler et gnagnagna.)
Quant à la prise de parole des femmes dans les médias, c'est pire. Regarde l'émission C dans l'air, c'est un cauchemar.

madame de K a dit…

Dans la famille de Keravel, 100% des femmes sont plus bavardes et disent des choses super-intéressantes, et 100% des hommes sont plus taiseux. Mais sans doutes ces chiffres pourraient être considérés comme non-représentatifs...

L.....................uC a dit…

Alors, qu'est ce que je vois, on bavarde ici?

JEA a dit…

@ Sophie K

Que vous receviez 362 commentaires vous laissant néanmoins le temps d'un salut amical, me rendrait optimiste...

Saravati a dit…

Zoé
Tout est relatif, j'ai travaillé dans un milieu presque exclusivement masculin où je me faisais régulièrement charrier. Je prenais les devants en prévoyant ce qu'ils allaient dire, c'était pas difficile (c'est vrai que c'étaient pas des intellos)
J'ai assisté à des réunions mortelles où on parlait pour ne rien dire vu que les décisions étaient déjà prises avant le début des discussions. J'étais contente de rencontrer de temps en temps une femme pour enfin savourer le silence !
Dans beaucoup d'institutions et je trouve qu'on a régressé depuis 20 ans, la présence d'une ou de quelques femmes sert d'alibi aux hommes pour évoquer une pseudo parité.
On a même inventé des méthodes de quotas pour qu'elles soient représentées "équitablement". Mais une potiche qu'elle soit bavarde ou silencieuse reste une potiche.
Pour que la voix d'une femme passe et se fasse entendre au-delà des premières réflexions oiseuses, il faut qu'elle soit de loin supérieure en intelligence et en sensibilité pratique qu'un homme, en plus d'une persévérance de tous les instants.
Les statistiques ne pourront rien changer à cela, seulement constater.
Alors que les femmes soient plus ou moins bavardes que les hommes, peu importe, l'important c'est ce qui est dit, perçu et apprécié !

PS : j'aime bien l'histoire vue par Dexter, une façon originale de balayer des poncifs !

Vinosse a dit…

une façon originale de balayer des poncifs !

Conditionnement purement féminin l'emploi de "balayer" ?

Chez moi c'est pas les poncifs que la femme balaie, juste la poussière...

Saravati a dit…

@Vinosse
Réflexe archaïque, mon cher ! Ancré au plus profond de nos mémoires issues des cavernes.
Pourtant, les balayeurs sont souvent des hommes ...et publics, avec ça !

Sophie K. a dit…

@ JEA : site noyé, ces temps-ci, effectivement, hahahaha ! (Pas grave, ça va ça vient, tout ça). Et là on est re-en panne. De quoi respirer, méditer et se taire un peu...
;-)

Cécile Portier a dit…

sois belle et tais-toi : et d'ailleurs, la question du sois-belle est elle aussi très minée : http://petiteracine.over-blog.com/article-36419717.html

Saravati a dit…

@Sophie
Tout ça c'est d'la faute à l'élastique de Vinosse.
Une métaphore qui disait !!!

Pardon, salut Zoë !

Nadège a dit…

J'ai un voisin qui s'agace d'entendre la voix féminine de l'ordinateur de bord lorsqu'il rentre dans sa voiture.
"J'ai envie de tout péter" dit-il.

Christophe Sanchez a dit…

J'étais d'accord avec la pertinence de ce billet. hm... d'accord avec la pertinence : c'est un pléonasme ça non ? bref...

J'étais donc d'accord jusqu'à : "Mais ce qui ne fait aucun doute, c'est que les femmes lisent davantage que les hommes et que les auteurs vivent grâce à elles."

Là, j'aurais aimé avoir un lien vers un expert !

:)

claire a dit…

Je crois en effet que les femmes parlent plus entre elles que les hommes entre eux. J'ai aussi ma petite version des cavernes... la grossesse !! l'enfant à porter est une histoire de femmes... c'était et cela reste une grande affaire. Elles ont toujours eu besoin de leurs aînées pour être conseillées et soutenues afin que tout se passe bien. Sans qu'il ne soit question de rapport de force, elles ont pris l'habitude de se parler autour de l'enfant à naître et ont maintenu cette confiance, ce plaisir pour d'autres occasions.
Mon explication tient la route ?

Sophie K. a dit…

Bah oui mais non, pas forcément : moi chus bavarde et j'ai pas d'enfants...
:-))

Dexter a dit…

bien sûr que les femmes lisent plus que les hommes, c'est hyper connu !

toutes les études le prouvent : les garçons sont meilleurs en calcul et les filles meilleures en poésie !

du coup les garçons écrivent des poèmes pour séduire leurs amoureuses, parce qu'ils savent qu'elles aiment ça,

et les filles elles font les comptes à la maison, elles tiennent le budget familial, parce qu'elles savent que les garçons n'aiment pas ça vu qu'ils passent leur temps à écrire des moèmes pour les séduire,

d'où l'énorme problème social lié à la question du sur-endettement des ménages !!!

il suffirait que les filles qui étaient plus fortes en poésie à l'école fassent plus de poésie à la maison au lieu de faire les comptes,

et que les garçons qui étaient forts en calcul gèrent les comptes au lieu d'écrire des poèmes pour que tout rentre dans l'ordre !

tous les problèmes sociaux disparaitraient, d'un coup, hop, comme par enchantement.

cqfd.

Dexter a dit…

au fait, j'y pense, Zoë si vous voyez passer Lavande dites lui que je la cherche pour lui dire d'acheter un livre qui s'appelle : "éloge des petites filles", d'Eva des papous, elle saura de qui je veux parler.
je lui ai déjà dit chez Clopine mais je crois qu'elle n'a pas entendu.
c'est pénible sur ces blogs de se courir derrière.

claire a dit…

@Sophie K.
Bien sûr !! c'est pas ce que j'ai voulu dire.. je cherche à comprendre l'origine de cette complicité loquace des femmes et je me laisse à imaginer les femmes poilues des grottes qui se communiquent tant bien que mal leur étonnement devant leur ventre qui s'arrondit parce que c'est un truc qui devait faire peur... celles qui savaient les apaisaient pendant neuf mois et le reste. Après, elles y ont pris goût, se sont mises à parler pour des tas d'autres choses... avec le temps le gène de la papote et de la confidence entre elles s'est installé et est arrivé jusqu'à nous, dac ??

Vinosse a dit…

Et pourtant a connaissaient pas les rayons lingerie pour bébé...

Oh t'as vu comme c'est mignon !!!!

Ça fait pas d'effet aussi...
Ça grandit si vite...

Le pire c'est les chaussures, le mien je dois les changer tous les mois...

Etc....

Zoë Lucider a dit…

ouille ouille ouille! par quoi et qui commencer?
-bin dans l'ordre d'apparition à l'écran,
-oui d'accord mais y'en a qui apparaissent plusieurs fois,
-mais ça n'a rien a voir, ils disent pas la même chose.
-Bon alors allons-y.
@JEA, dans l'enseignement c'est une caricature, les chefs d'établissement versus les conseiller(e)s d'éducation

@ Sophie K, my sweet honey, ce sont les pintades qui piapiatent

@Vinosse, bon le coup de la pelle, je vais faire comme si c'était une pelle à sable pour les châteaux en Espagne...

@Dexter, je m'agglomère à Soph, bravo pour l'anthropologie de nos profondures. j'en ai retenu que si j'aime les hommes aux mains fines qu'ils passent avec délicatesse dans leur merveilleuse chevelure, c'est à cause ou grâce aux résistants à la chasse au mamouth qui préfère l'effigie à la réalité en kilos de viande.

@Dominique Boudou, c'est un exemple de différence tout à fait vérifiable.

@Anna de Sandre , tu expliques plus loin la signification de ce vide et j'aime le procédé (on devrait se faire un RV tel pour disserter de tout ça). C dans l'air un cauchemar ? je tacherai de m'obliger à regarder

@ Sophie K, je suis ravie que tu aies compris quelque chose de toi-même ici même, tu peux revenir en deuxième semaine (lol).

@Madame de K, waouh, pieds aux murs, sa seigneurie daigne visiter cet humble périmètre. J'en suis toute zémue et ça ne m'étonne pas que monsieur de K se la ferme soigneusement. Quand on a affaire à une encyclopédie vivante!

@JEA, n'exagérons rien 327 com je ne répondrais plus et ne pourrais plus vous faire d'amicales (et instructives visites)

@Saravati parité ou l'art de noyer le poison

@Sophie K à propos de noyade, merdre, encore englouti le château fort des NiNi, mais où pourra t-on trouver refuge quand les mers vont nous submerger, chevalière!

@Cecile, oui, tout à fait dans le "sois belle", on en bave avec ça!

@Nadège, moi aussi ces voix suaves de femmes dans les machines ça m'énerve (aux pompes à essence) mais le voisin, il a qu'à pas avoir un ordi de voiture ou débrancher cette prothèse péter tout quoi!

@αяf, voir l'explication docte de Dexter en suivant

@Dexter, merci de cette docte explication

@Lavande, pourvu que nos filles puissent parler sur scène ...

@Claire, j'ai une petite explication: toutes les études sur le langage montre que ce sont les mères qui initient en premier lieu les bébés, ça s'appelle du babillage mais sans cela nos filles sont muettes (et nos garçons, ça va de soi).Maintenant qu'ils sont plus présents les pères participent de ce bain de langage, mais du temps que Dexter décrit, il étaient absents de cette arène. En revanche, ils régnaient sur l'au-dehors et ils continuent.

Ouf ouf, pardon à ceux que j'aurais oubliés. Cactus, je ne t'oublie pas mais dois-je surenchérir en jeux de mots? T'es top fort!

Zoë a dit…

@Vinosse, tu crois que la comparaison du moteur ou des jantes c'est plus passionnant ? ou de la grosseur de plomb efficace pour le sanglier ?

Cactus , ciné-chineur a dit…

incroyable : dans mon Loch Ness Book Des Records , Zoë devient la plus longue répondeuse du web sur un blog !
Sissi !!! ( en un seul mot , sans mal voire sans mâle )

Vinosse a dit…

Zoë a dit...
@Vinosse, tu crois que la comparaison du moteur ou des jantes c'est plus passionnant ? ou de la grosseur de plomb efficace pour le sanglier ?

24 septembre 2009 22:35

Oh! Moi je dis rien...
Je n'ai rien de rien qui puisse m'assimiler à tes exemples mââââsculins ci-dessus.
Je me faisais juste une image à rebours, pour ces femmes préhistoriques qui ne connaissaient pas ces merveilleux petits ensembles brodés fabriqués en Chine, etc...

Chai tout!

D'un autre côté faut pas foutre le blâme aux chasseurs de mammouths: ils ramenaient de quoi bouffer, de quoi se vêtir, de quoi bricoler de ses 10 doigts et de quoi partir en camping grâce aux défenses qui servaient de piquet de tentes...

Cactus , ciné-chineur a dit…

mise aux poings : pour son travail monstrueux ici , je signifiais !
( sinon Vinosse , à vous lire , faudra lui rendre des contes , alors , non , à Zoë ? )

claire a dit…

@ Zoë and co, oui,le "babillage", on sait bien ! excusez-moi, mais je ne cherche pas à comprendre l'origine du langage.. mais avec mon cerveau de mammouth je cherche à comprendre la plus grande loquacité ENTRE les femmes (réelle) par rapport à celle qui existe entre les hommes, je ne crois pas que quand ils partaient chasser ou quand ils plantaient leurs tentes ;-)) ils parlaient beaucoup ! ceci dit c'est vrai aussi, que cela change, que les pères s'y mettent aussi pas encore(!) pour "porter l'enfant" ou l'allaiter mais pour le langer, le nourrir, l'habiller et qu'ils en parlent entre eux etc... mais il faudra encore pas mal de siècles pour que le gène s'installe et se tranforme en papote ou confidence générale, me suis-je bien fait comprendre cette fois ?
j'ai ri comme une folle à l'évocation de Dexter et Vinosse !! merci à eux

claire a dit…

@Zoë ne vous tracassez pas, ma question n'est pas hum demandeuse de réponse !! bon wkend etencore merci pour votre blog très sympa.

D. Hasselmann a dit…

Sur le tableau de Matisse - qui vaut bien le long discours d'une tête chercheuse - on aperçoit un autre tableau : une femme qui se regarde, dirait-on, comme dans un livre...

Zoë a dit…

"selon l'enquête réalisée de 1973 à 1989 par le ministère de la Culture sur les Pratiques culturelles des Français, la féminisation du lectorat constitue, avec son vieillissement, le phénomène majeur de ces dernières années. Et quel chemin parcouru, en effet! Car si, en 1973, les lectrices étaient encore moins nombreuses que les lecteurs, elles sont, quinze ans plus tard, 76% à lire au moins un livre par an (contre seulement 73% de ces messieurs), 23% à en lire plus de vingt-cinq (contre 22%), 18% à fréquenter au moins une fois par mois une bibliothèque (contre 13%) et... 66% à lire le soir avant de s'endormir (contre 58%)!" (...)
"les femmes dissocient moins plaisir et lecture que les hommes, condamnés à lire «utile». Et cela commence très tôt. C'est ce que démontre le sondage réalisé sur les 8-16 ans par Hachette-Médiamétrie en 1992. On y apprend qu'à l'instar de leurs mères, les filles lisent plus, et lisent plus de romans que les garçons, mais surtout qu'elles sont 79% des 14-16 ans à «s'amuser en lisant», contre seulement 69% de leurs petits camarades!"
http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=30685

"Les hommes seraient deux fois plus nombreux que les femmes à ne pas être capables de finir un bouquin... C'est en tout cas ce que démontre une étude britannique sur les habitudes de lecture, menée sur différents profils.

Sur 2000 personnes sondées, 88% de lectrices sont assimilées à des dévoreuses de livres, contre seulement 26% de gros lecteurs. Plus lent, l'homme lit logiquement moins, et d'une manière générale sa lecture est considérée comme plus décontractée que celle des femmes - qui sont plus appliquées - voire carrément négligente...

Les hommes seraient aussi un peu plus nombreux à gonfler leurs étagères de livres jamais ouverts (20%), bien que cette pratique (courante) se retrouve aussi chez les femmes (17%). Enfin, pour éviter toute accusation de machisme au féminin, mettons tout le monde d'accord : le même nombre d'hommes et de femmes affirme pouvoir lire sans problème deux livres à la fois. Cette façon de lire en papillonnant d'un livre à l'autre concernerait 24% des cas, tous sexes confondus...

Source : The Guardian

Commentaire Zoë Chacun cherche son chat

Floréal a dit…

Il est curieux que vous ne découvriez ce texte, connu depuis plusieurs années, seulement maintenant et qui plus est sur le site le lmsi! lmsi se le sera approprié et récupéré à ses fins propres, et c'est bien amusant, pour un site qui a besoin d'un Tévanian pour faire parler ses voilées (elles ne sauraient donc pas parler toutes seules? et pour nous faire savoir que ce qu'elles ont d'intéressant, ce n'est pas d'avoir quelque chose à dire, mais le fait d'être voilées. Passionnant. Il fallait bien écrire un livre pour le dire.)

Pas d'accord avec "mon chien aussi".Comment peut-il affirmer ce qui n'est qu'un cliché comme le démontre l'étude de Corinne Monnet, à propos des femmes méditerranéennes, qui n'ont rien de différent des autres à ceci près qu'elles ont encore moins droit à la parole, contrairement à ce que prétend mon chien aussi.

Prenons le cas de l'Italie, un pays bien méditerranéen, et ça donne ça:
http://floreal.wordpress.com/2009/09/04/italie-royaume-machiste-et-misogynie-detat/
Pas que je veuille faire de la pub pour mon blog, je ne suis d'ailleurs pas très causante.
Un des pays d'Europe où la condition féminine est le plus en retard. Où les femmes sont partout moins représentées qu'ailleurs. Qui connait le taux de chômage féminin le plus haut d'Europe (60%). Où 60% des personnes qui regardent les abrutissantes télés berlusconiennes sont des femmes, chômeuse, au foyer de force. Et bien elles ont beaucoup moins de possibilités de socialisation que les hommes, qui vont "au bar" voir "le foot", on la possibilité de socialiser sur le lieu de travail, et par conséquent elles ont bcp moins d'occasion de sortir du silence forcé entre leur 4 murs domestique, la marmaille et les vieux dont elles s'occupent en l'absence de politiques sociales (charmante conversation que celle de vieux chnoks dans un pays où il y a plus de fauteuils roulants que de poussettes, en alternance des areu areu...).

L'article de Corinne Monnnet est excellent. A tous points de vue. Dommage que lmsi le répercute; ça ne peut que lui nuire.

mon chien aussi a dit…

@Floréal. Si la socialisation passait uniquement par les bars, faudrait dire que j' suis pas socialisé— j' vais rarement dans un bar ou un bistrot...
En Italie, la "socialisation" des femmes du sud passe par le marché, l'église et la fréquentation du cimetière... Faut vraiment pas connaître la vie de l'Italie du sud pour dire le contraire... Le chômage n'est pas une bonne donnée dès qu'on se retrouve dans un pays où le travail salarié des femmes n'est pas une forme de fonctionnement.

Saravati a dit…

Je voudrais ajouter concernant la situation des femmes en Italie que le taux de natalité de ce pays est l'un des plus bas d'Europe (moins de 1,9 enfant par femme).
Pour lutter contre ce phénomène de dénatalité, des mesures avaient été encouragées par exemple pour faire revenir un "sang nouveau" dans le pays, notamment d'Argentine (ancien émigrés italiens d'il y a plusieurs générations).
Je peux confirmer que les femmes, surtout dans le sud n'ont que peu ou pas de possibilité d'emploi et leur droit à la parole se limite à engueuler leur mari. Si ça s'appelle s'exprimer ...Alors, la grève des enfants !

mon chien aussi a dit…

@saravati. Et un poncif ! Un !... On pourrait rappeler le nombre des divorces en Italie ? Ben autant qu'ici... Le temps de décrocher les enfilades de perles n'est pas encore arrivé. Et puis, de toute façon, pendant que les grognards et les grognasses s'engueulent, le système se frotte les mains.
Je rappelle à certain(e)s, qu'une femme avec du pognon n'a jamais aucun "problème" de communication, et que Thatcher est plus proche de Pinochet que de Rosa Luxembourg.
Toutes ces discussions sont des conneries, et j' parle des pays occidentaux et "démocratiques"... Parce que le vrai problème n'est pas là... C'est une jolie carotte pour distraire l'âne...

Saravati a dit…

@mon chien aussi
"une femme avec du pognon n'a jamais aucun "problème" de communication" : quoique vous disiez, voilà un autre poncif !
A nuancer, une femme à pognon qui a fait ses preuves et est reconnue comme "homme d'action" n'aura pas ce problème de communication. Au contraire, son statut de femme risque d'être reconnu comme une fausse faiblesse par ses amis et ses adversaires ! Croyez pas que mettre une femme énergique à des postes de pouvoir soit l'effet du hasard ! Stratégie perfide, oui ! (c'est idiot ce que je dis, toute stratégie n'est-elle pas perfide ?)

mon chien aussi a dit…

@saravati. Vous me donnez raison avec votre exemple— le pouvoir et les rouages de la machine, se fichent du sexe de celui qui peut servir. Il se peut que ce soit une femme. J'ai plus de points communs avec Rosa Luxembourg qu'avec Sarkozy. Et une femme qui a de l'argent a aussi du pouvoir, donc pas de problème de communication. Et ce n'est pas un poncif, c'est une réalité.

Floréal a dit…

Mais de quelle Italie du sud antédéluvienne parlez-vous, mon chien aussi? Le marché, l'église et le cimetière! On n'est plus au temps où Lolobrogida allait à dos de mulet dans "pain amour et fantaisie". Elles vont au supermarché comme tout le monde et ont le permis de conduire. Elles ont moins de boulot qu'ailleurs, ça oui.
Et en Itlalie comme ailleurs et meme moins, les femmes qui ont du pouvoir et de l'argent, ça ne fait pas des masses, vu que les places de cadre, bien payées, ce sont une majorité d'hommes qui les ont.
Sinon ont se demanderait bien comment il est possible que 80% des personnes sous ou au SMIC, sous le seuil de pauvreté, et en contrat précaire ou à temps partiel non choisi soient des femmes. Et leur retraite sont moyennement inférieures de 30% à celle des hommes. Et elles passent bcp plus de temps en travail domestique gratuit que les hommes, ce qui leur laisse moins de temps pour socialiser, d'autant qu'on sait bien que leur vie est parcellisée, atomisée, contrairement à celle des hommes qui entretiennent bien plus de réseaux sociaux transversaux, justement très sdouvent liées à la vie professionnelle que les femmes.

mon chien aussi a dit…

@Floréal. Je simplifiais, mais ayez au moins la gentillesse de croire que je sais de quoi j' parle : tout' ma famille vit là-bas, sœur, mère, tantes, cousines, etc. Et s'il y a des femmes qui travaillent, il y en a un paquet qui restent chez elles pour s'occuper des gosses, et qui ne veulent pas d'autre statut que celui-là. Même quand elles ont fait des études et qu'elles pourraient trouver du boulot. Et elles parlent, bordel. Arrêtez de penser que la femme est soumise à l'homme même dans les cas que j'évoque.

Floréal a dit…

Le divorce en Italie, oui, à peu près autant qu'en France, un peu moins quand meme mais de plus en plus, à une différence près: en France ou ailleurs en europe, il faut entre 3 et 3 mois. En Italie il y a une période de "séparation" de 3 ans pour que le divorce puisse etre prononcé. Bcp de gens restent "séparés", sans divorcer, mais de moins en moins (ils finissent par divorcer". Un loi (voulue par les cathos, avant c'était 5 ans) soit-disant pour "réfléchir", qui en fait complique parce que souvent en trois ans, non seulement on a le temps de se séparer, mais on a le temps d'avoir un autre enfant avec une autre personne avant que le divorce ne soit prononcé.

Argnetine: en fait ce ne sont pas les italiens qui ont fait venir les argentins d'origine italienne; ce sont ceux-ci qui ont tout fait pour venir quand l'Argentine est devenue invivable. Avant, L'Italie aurait toujours pu les supplier, tant qu'ils étaient bien là où ils étaient ils ne seraient pas revenus.
Ce qui est certain, c'est que ceux qui ont obtenu un visa étaient ceux qui étaient, meme lointainement, d'ascendance italienne, que bcp d'entre eux parlaient un peu italien, qu'ils l'ont appris en un temps record par rapport à tous les autres immigrés, et qu'ils se sont également insérés et intégrés en un temps record et qu'ils n'ont jamais posé de problèmes.

C'est sur que quand on a un mari qui gagne correctement sa vie, on ne va pas aller faire un sale boulot mal payé pour le plaisir de dire qu'on est indépendante.
"Même quand elles ont fait des études et qu'elles pourraient trouver du boulot." Oui effectivement, pour certaines un diplome valable est un status symbol qui permet de se caser haut de gamme. En somme, ça permet de trouver un "bon parti", d'investir dans le mariage plutot que dans la profession, le parcours professionnel étant nettement plus ardu pour les femmes que pour les hommes. Cependant, en cas de divorce quand on se retrouve à la portion congrue de la pension alimentaire, bcp regrettent de n'avoir pas affronté la difficulté du parcours professionnel ardu qui serait entre temps devenu une source de revenus certaine bien que moindre que si elles avaient été des hommes.. Pour ne pas parler de celles qui se retrouvent à devoir aller faire un sale boulot mal payé pour subsister.
" soumises" à l'homme... disons accommodantes, "gentilles".