En introduction à ce dernier Vent des blogs de l'année, un hommage à Arcane 17 et à Fabrice Pascaud qui l'a amoureusement nourri. Lassé du silence des visiteurs quand il en espérait sans doute plus de manifestations, il a décidé d'orienter son énergie vers d'autres formes. Il laisse cependant le site ouvert au téléchargement. Riche de documents sur André Breton et tout le mouvement surréaliste, on peut y rencontrer des jazzmen, des actrices, des peintres, des sculpteurs de la fin du siècle dernier. Prenez le temps d'aller à la rencontre d'une mine que Fabrice laisse généreusement offerte. Qu'il en soit chaleureusement remercié.
Pour suivre une série dite narcissique, les rues de Paris vues sous des angles inusuels.
Découverte d'un petit jeu satirique, voter pour l'ultime boulet, afin qu'il lui soit décerné un doigt d'honneur je n'en dis pas davantage (teasing). Ici, on semble avoir désigné pour ce trophée Nadine Morano. Je ne commenterai pas ce choix si ce n'est en reconnaissant que le nombre de méritants en la matière décourage l'effort pour en élire un seul.
Plantes et jardins présente des livres qui devraient intéresser ceux que les plantes et jardins intéressent (je me permets de temps à autre une tautologie). J'ai noté L'herbier du monde : Cinq siècles d'aventures et de passions botaniques au Muséum d'histoire Naturelle dont je reproduis ici une partie de la présentation
Un voyage autour du monde, de l'herbier de Rousseau qu'il constituait « pour oublier la méchanceté des hommes » à celui de Théodore Monod, celui d'un quidam parti chercher l'or du Klondyke et revenu avec des fleurs entre des pages, un herbier des colonies, celui de la servante de Bougainville, celui de Jehan Girault (constitué en 1558, il est le plus ancien de la collection du Muséum), celui d'un missionnaire ou d'écoliers herborisant pour la « leçon de choses » qui doit devenir « leçon par les yeux » (Source CNRS).
A propos de recension et d'aventure, la Feuille Charbinoise propose quelques livres choisis par Paul (qui raconte si bien des histoires). J'ai retenu celui d'Alexandra Lapierre et Christel Mouchard intitulé “Elles ont conquis le monde : les grandes aventurières (1850 - 1950)” : le voyage revisité au féminin et l’occasion de découvrir que le monde des exploratrices ne se limite pas à Alexandra David-Néel ou Ella Maillart (dixit Paul). J'aime les modèles féminins un peu décalés de la ménagère de moins de cinquante ans.
Barack Obama est sur le point de gagner son audacieux pari : inaugurer un système de sécurité sociale dans son pays jusqu'alors férocement opposé aux formes de redistribution que nous connaissons en Europe où ( en principe) on ne vous laisse pas mourir sans soins si vous êtes indigent. Bonne nouvelle, (un site uniquement dédié selon son intitulé) a déniché une étude qui démontre que la peine de mort coûte trop cher et en effet, les chiffres sont hallucinants : entretenir les condamnés dans le couloir de la mort, tout le dispositif de mise à mort mais ce qui est pire, dédommager les condamnés qui finissent par faire la preuve de leur innocence, voilà qui pourrait enfin (peut-être) encourager l'abrogation. L'Amérique commencerait-elle à virer quelques unes de ses cuties ?
La Pape vient d'échapper, on ne sait à quoi au juste, un excès de dévotion ou une tentative d'agression. La vidéo amateur (désormais, les reporters de l'inattendu sont des amateurs) montre une femme qui saute par-dessus les barrières de sécurité. La vidéo enregistre les cris de la foule, mais surtout des bras levés brandissant des portables pour fixer la scène, forêt de bras pour milliers d'images, saturation et pourtant il semble qu'il n'y ait qu'une seule prise qui circule sur le ouèbe.
J'ai associé l'entrée des prélats au plaisir de revoir le fameux défilé de mode cléricale de Fellini Roma (merci Mon Chien aussi)
Pour la zig, Bach conseil de Mademoiselle D'enfer(t)
Et un p'tit bisou au cyclonomade parti se reposer dans un petit village des Cévennes.
Ce dernier Vent des blogs de l'année me parait un rien incohérent, finissons donc avec le poète préféré sous l'arbre.
Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience.