Les artistes du collectif cocktail ont ponctué la manifestation de leurs performances
Ici devant le TNT ( Théâtre National de Toulouse, en collants couleur clair, accompagnées d'une musique ad hoc, elles écrivent sur la vitre façade du TNT au rouge à lèvres "art must be beautiful / artist must be beautiful" en référence au manifeste de l'artiste Marina Abramovic qui dénonçait avec cette performance l'injonction à la beauté qui est faite aux femmes dans l'art.
Ici devant le TNT ( Théâtre National de Toulouse, en collants couleur clair, accompagnées d'une musique ad hoc, elles écrivent sur la vitre façade du TNT au rouge à lèvres "art must be beautiful / artist must be beautiful" en référence au manifeste de l'artiste Marina Abramovic qui dénonçait avec cette performance l'injonction à la beauté qui est faite aux femmes dans l'art.
Puis elles nettoient ces écritures avec des chiffons pendant que l'une d'elles déclame les chiffres du rapport du ministère de la culture 2006
– 97% des musiques que nous entendons dans nos institutions ont été composées par des hommes.
– 94% des orchestres programmés sont dirigés par des hommes.
– 85% des textes que nous entendons ont été écrits par des hommes.
– 78% des spectacles que nous voyons ont été mis en scène par des hommes.
– 57% ont été chorégraphiés par des hommes.
Ce sont des hommes qui dirigent :
– 92% des théâtres consacrés à la création dramatique.
– 89% des institutions musicales.
– 86% des établissements d'enseignement.
Devant la Préfecture, elle sont debout et silencieuses, avec devant chacune d'elle une pile de papiers. Elles en font des boulettes qu'elle font semblant d'avaler ou fourrent dans leurs collants, pendant qu'une femme du collectif dresse la liste des sévices subis par les femmes dès lors qu'elles sont immigrées : double et triple peine et qu'on entonne "Laissez passer les sans papiers".
Devant les Galeries Lafayette, une pile de vêtement à leurs pieds, elles les enfilent les uns sur les autres. Une femme du collectif décline les difficultés des femmes dans leur univers de travail : salaires misérables, le travail féminin dévalué, la précarité imposée, le harcèlement des petits chefs. Ajoutons la fréquence des violences (un viol toutes les sept minutes, un meurtre tous les trois jours), les femmes en ont assez et l'ont hurlé dans la rue.
Un peu de nettoyage, une habitude. Pire, une manie, n'est-ce pas, et il y a beaucoup à faire, sans conteste.
Une jolie clown distribue des bisous sur toutes les joues, qu'on soit au cœur du cortège ou sur les trottoirs .
Une belle occasion de recharger ses batteries d'énergie 100% écologique et de constater que la relève est en marche. Beaucoup de jeunes femmes.
Devant les Galeries Lafayette, une pile de vêtement à leurs pieds, elles les enfilent les uns sur les autres. Une femme du collectif décline les difficultés des femmes dans leur univers de travail : salaires misérables, le travail féminin dévalué, la précarité imposée, le harcèlement des petits chefs. Ajoutons la fréquence des violences (un viol toutes les sept minutes, un meurtre tous les trois jours), les femmes en ont assez et l'ont hurlé dans la rue.
Un peu de nettoyage, une habitude. Pire, une manie, n'est-ce pas, et il y a beaucoup à faire, sans conteste.
Une jolie clown distribue des bisous sur toutes les joues, qu'on soit au cœur du cortège ou sur les trottoirs .
Une belle occasion de recharger ses batteries d'énergie 100% écologique et de constater que la relève est en marche. Beaucoup de jeunes femmes.