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mardi 5 mai 2015

Ouvrir les portes. Sauve en mai

 Quelques jours dans le Gard, en visite chez mes amis potiers.  Temps maussade comme à peu près partout en France. Il se trouve qu'à Sauve, à quelques kilomètres les artistes ouvraient leurs ateliers.

Nous y sommes allées, bras dessus bras dessous, ma douce amie et moi-même. Nous avons arpenté les rues et sommes entrées ici ou là au hasard



 Ici une épicerie tenue par Fouzia où on trouve plein d'épices et de denrées du Maghreb




 Les propositions nous offraient l'occasion de visiter de belles bâtisses ou comme ci-dessous des jardins
suspendus



Robert Crumb habite à Sauve. Sa femme Aline et sa fille Sophie exposaient .
Grande variété et richesse des expositions. Nous avons dû écourter la visite car nous étions attendues pour un diner concert chez des amis.

Le lendemain nous pensions y retourner mais une invitation à déjeuner nous en a détournés. Nous étions conviés par Gerard Coquelin alias Coco  à partager le poulet du dimanche en compagnie du sculpteur  Michel Wohlfahrt et de sa chérie






La maison de Coco accrochée à flanc de rocaille en surplomb du tracé de la voie ferrée désormais désaffectée à Saint Hippolyte du Fort. Bourrée d'objets en fer (si vous avez suivi le lien vous aurez pu admirer son travail) et de trouvailles uniques dans un beau désordre élégant.
Changement de décor ensuite. La petite fontaine au fond du jardin d'une maison en plein centre, chez une autre amie
Avant de repartir, j'ai quand même réussi à boire un verre avec le gigot de potence et savourer les anecdotes qu'il nous a contées.
Ah! Le Gard, quel pays de contraste, violent et doux à la fois. Toujours un peu tentée de m'y installer.
Finalement suis revenue sur mes terres lauragaises où le céanothe est à son pinacle

Photos ZL 1-3 mai 2015

En complément allez vous enchanter sur le site de Mère Castor

jeudi 21 juillet 2011

Carnet de vacances



Avignon, place des Corps saints. Les places d'Avignon abondent en arbres multi-centenaires qui prodiguent une ombre généreuse quand le soleil abuse de son pouvoir et dont les branches s'animent dans les lumières de la nuit.

Cette année, je n'ai pas été immergée comme je l'étais auparavant dans le Festival. J'étais accueillie chez un ami d'amis, à Chateauneuf du Pape ( j'ai pu déguster quelque bonne bouteille de cet éminent terroir). Dépendante du voiturage et à distance du grouillement ordinaire de la Cité des Papes. Pas en mesure de m'approcher du "In", parce que je n'avais pas prévu d'aller cette année me frotter à la foule festivalière, mais ayant répondu à la proposition de mes amis de me joindre à eux à l'impromptu. Off donc. Dont surnagent "Motobécane" texte sensible en langue des corons, d'un pauvre hère accusé de séquestration voire d'abus de fillette, quand il prétend (et il est convaincant) n'avoir rien fait d'autre que recueillir une ch'tiote bastonnée par sa mère et fuyant l'école qui ne l'aime guère.

Les politiques sont venus faire leur show et en passant j'ai écouté quelques minutes le discours de Hollande entouré de quelques figures que je vous laisse le soin de découvrir si vous le souhaitez. Augmentation, consultation, responsabilisation etc etc.

Tout ne se passe pas à Avignon. Villeneuve, accueille les théâtres en itinérance. Les saltimbanques ont dressé leurs campements et en glissant d'un chapiteau à l'autre on peut capter des échos des différentes troupes qui s'y agitent.

Eux je les connais. Ils présentaient On / Off ou les tribulations du salarié dans le monde sans pitié de l'entreprise. Réaliste, hélas et si violemment, que l'hilarité nous prend au pire de la détresse de ces employés étrillés par le "système".

Les Bougres nous racontent une autre arnaque d'un autre temps mais qui, au final décrit l'habitude de manipulation dont les hommes au pouvoir ne se déprennent jamais et qui résulte en massacres et dépossessions. Très beau travail. D'une grande drôlerie rabelaisienne mâtinée de la compassion qu'inspirent les destins broyés des innocents pris dans la tourmente de l'Histoire.


Je ne suis pas gourmande (de sucreries, pour le reste...), mais la vitrine était particulièrement achalandée.

Un petit saut à Vaison la Romaine, la plaque indique le niveau de la crue qui déferla sur la ville en 1992 provoquant la mort de 21 personnes et la disparition de 40 autres.

Le Mont Ventoux (1910m) et dans la vallée, les champs de lavande qu'on peut admirer depuis Sault et qui font la réputation du pays.

Passage chez mes amis potiers. Ils m'emmènent diner à Sauve. De la terrasse du restaurant, le Micocoulier (excellente adresse), on peut se pencher vers le Vidourle.


Avant de m'y installer je me promène dans le village, où sont installés nombre d'artistes de tout poil dont le gigot de potence, que je m'étais promis d'inviter à boire une bière et puis... Une autre fois.
Une autre fois, je pérégrine souvent dans cette région.

Photos ZL juillet 2011.