En marchant dans les rues, on ne ressent pas vraiment les effets de la crise, mais je ne suis pas allée dans les quartiers vraiment touchés.
Fernando Pessoa trône à la terrasse de son café favori et les touristes se font prendre en photo un bras posé sur ses épaules. J'ai aimé que ce jeune homme lise tranquillement Steinbeck assis aux côtés de l'homme tranquille pour l'éternité. Plus loin l'homme doré gagne sa vie suspendu et statufié.
En fait j'avais envie de respirer et je suis allée au jardin botanique où se trouvent quelques beaux spécimens d'arbres tels ce ficus ou ce palmier invraisemblable.
J'ai encore admiré les planches décrivant le mécanisme des plantes carnivores et suis repartie vers le Tage
Bien-sûr Lisbonne venait de fêter une victoire de football (ne me demandez pas laquelle, j'ignore tout de ces choses) et quand je suis arrivée de l'aéroport ça klaxonnait à tout va. En revanche -et ma logeuse me l'a confirmé- l'anniversaire du 25 avril ne semblait pas avoir mobilisé les deniers publics, le pouvoir en place plutôt tiède sur la rétrospective.
Le temps était doux et les bords du Tage invitaient à la flânerie. Beaucoup d'amoureux enlacés, de copains copines sirotant un verre en bavardant.
Voici un selfie un peu elliptique, mes pieds en position détente pendant que je contemple les nuages, les merveilleux nuages.
Je suis ensuite allée à Belem pour m'empiffrer de ses merveilleux Pasteis de nata.
Sur mon chemin j'ai rencontré un joli camion. Spéciale dédicace à Dominique Hasselmann.
Je n'ai pas vraiment ressenti les effets de la crise, croisé moins de mendiants que dans les rues de Paris, mais c'est sans doute que les Portugais sont un peuple très digne. Je conclurai donc ce billet en hommage à mes amis portugais par cette pensée de Confucius, parmi celles retenues et proposées par Tania.
« Etre digne dans la vie privée ; diligent dans la vie publique ; loyal dans les relations humaines. Ne pas se départir de cette attitude, même parmi les Barbares. »