L'Arbre à Palabres. Zoë Lucider.
« La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » René Char
jeudi 26 février 2015
Philippe Lançon est bien vivant !
J'ai envie de relayer ce très beau texte de Philippe Lançon publié sur le site d'Altermonde-sans-frontières qu'il clôture avec cette Chaconne divinement interprétée.
Ce n'est pas un témoignage à deux balles...brut de décoffrage,il dit l'indicible de l'intime, la sidération, le bouleversement inexprimable d'abord à soi-même , la solitude qui en découle...Les grandes douleurs sont dites muettes, Philippe Lançon pousse un cri qui rappelle celui, désespéré de Munch....Le travail de deuil semble se faire par l'appropriation du trou qui ne sera pas de mémoire mais en mémoire, enfoui. Vous avez bien choisi votre titre Zoë. Survivant, il a pris le chemin de la vie,ce qui n'est pas si évident, les blessures intérieures sont plus destructrices que les plaies physiques, il est à espérer qu'il ne trébuchera pas et qu'il recevra affection et tendresse sans apitoiement et curiosité malsaine...
De lien en lien depuis le blog de Dominique Hasselmann, arrivée ici ce matin la gorge serrée...que dénoue un peu la chaconne de Bach, apaisante, en effet.
Les vibrations de la Charconne de Bach sont d'une telle harmonie qu'elle sont une immersion dans l'intime du beau et du vrai en soi. Il faut une telle splendeur réparatrice de l'âme pour revenir des morts vivants ... Très beau témoignage de Philippe Lançon dans lequel pourront se reconnaître ceux qui ont survécu à l'indicible. Merci.
8 commentaires:
Merci, Zoë. Je l'ai lu, j'écoute.
Ce n'est pas un témoignage à deux balles...brut de décoffrage,il dit l'indicible de l'intime, la sidération, le bouleversement inexprimable d'abord à soi-même , la solitude qui en découle...Les grandes douleurs sont dites muettes, Philippe Lançon pousse un cri qui rappelle celui, désespéré de Munch....Le travail de deuil semble se faire par l'appropriation du trou qui ne sera pas de mémoire mais en mémoire, enfoui. Vous avez bien choisi votre titre Zoë. Survivant, il a pris le chemin de la vie,ce qui n'est pas si évident, les blessures intérieures sont plus destructrices que les plaies physiques, il est à espérer qu'il ne trébuchera pas et qu'il recevra affection et tendresse sans apitoiement et curiosité malsaine...
@Tania, et vous appréciez, je suppose
@PV affection et tendresse pour tous les blessés par la sauvagerie du monde.
Merci, chère Zoë, d'avoir repris ce texte (je l'avais lu dans le Charlie Hebdo acheté à la première heure mercredi dernier).
Philippe Lançon, trop modeste, ne précise pas qu'il est un des - meilleurs - critiques littéraires (et écrivain lui-même) de "Libération".
@DH, j'ai toujours apprécié son écriture. Mais ce texte est particulièrement fort.
De lien en lien depuis le blog de Dominique Hasselmann, arrivée ici ce matin la gorge serrée...que dénoue un peu la chaconne de Bach, apaisante, en effet.
Les vibrations de la Charconne de Bach sont d'une telle harmonie qu'elle sont une immersion dans l'intime du beau et du vrai en soi.
Il faut une telle splendeur réparatrice de l'âme pour revenir des morts vivants ...
Très beau témoignage de Philippe Lançon dans lequel pourront se reconnaître ceux qui ont survécu à l'indicible.
Merci.
Sorcière
@anonyme, signez donc qu'on ait le plaisir de vous identifier un peu
@Sorcière, la musique est sans aucun doute une cure de jouvence.
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