Je bouge beaucoup en ce moment. j'ai peu de temps à consacrer à ce blog et aux blogs amis.
Remplacer les mots par quelques images commentées
Week-end de Pentecôte. Mes neveux jouent les conquérants sur la tourelle d'un blockhaus enfoui dans le sable de la plage de la Grande Côte, à Saint Palais, pendant que nous foulons, ma sœur et moi le sable pour rejoindre un horizon bien tourmenté.
Il fait un tel vent, il est si froid, que nous ne marchons qu'un petit quart d'heure avant de nous replier.
Ici, nous sommes au Platin, un endroit où se trouve le Pont du Diable et le puits de l'Auture, qui m'évoquaient, au temps de mon enfance de sombres histoires de désespérés qui s'y jetaient et mettaient ainsi fin à leurs jours.
J'ai ensuite traversé la France dans l'autre sens pour aller à Cluny où se déroulait le Festival de la transition. La neige dans le Quercy, des trombes d'eau dans les jardins de l'abbaye, une température frisant le zéro le matin.
L’abbaye de Cluny a été saccagée après la révolution de 1789, dépecée de tous ses biens et transformée en carrière de pierres. Il n'en reste plus que 10%. On peut évaluer l'ampleur du désastre grâce à la reconstitution numérique présentée dans le musée, qui donne à voir la magnificence des hautes colonnes de marbre qui soutenaient la nef.
Il ne reste plus que le petit et le grand transept. Et des bâtiments qui accueillent l'école des Arts et Métiers;
J'ai dormi dans un gîte "Accueil paysan". Le petit déjeuner -délicieux-, était servi par une jeune fille fermement décidée à reprendre la ferme. Elle aime cette vie proche de "ses bêtes", dont de très belles photos ornent les murs, réalisées par une de ses sœurs, photographe à Lyon.
J'aime beaucoup les vaches et elles paissent alentour, dispersées dans les champs généreux en herbe et en fleurs de toutes les couleurs. J'en capture une au lasso de mon objectif.
et les petites bêtes continué leur ouvrage.
Photos ZL, mai 2013
13 commentaires:
Belle vadrouille, et qui repose en se terminant par un bouquet comme offert aux lecteurs.
aller se promener et trouver au retour un bouquet de roses, parfait. La troisième photo est explosive ? grandiose ? superbe ? En tout cas elle donne envie d'être là, seulement là.
Vous vous êtes fabriquée une vie agréable où perce un zeste de mélancolie. "Capturer une vache au lasso de son objectif" ...jolie expression, d'un côté de l’objectif, il y a une cow-girl, de l'autre la vache joue la call-girl , prise dans le plus simple appareil, indifférente, faut bien bouffer!!
A ce propos, pour nourrir l'humanité , l'objectif est plus au plat de lentille qu'à l'animal in-carné!
Digitale ?
Oh... Juste un doigt...
Et dans la chapelle, le prophète en cul-de-lampe souffre toujours du poids d'un héros depuis longtemps disparu.
@DH, oui mais dont les pétales volent au vent violent qui sévit depuis deux jours.
@la Mère Castor, La grande Côte porte bien son nom, on peut marcher sur le sable pendant 25 km.
@PV, oui et quand on approche l'animal, on n'a pas envie qu'il soit transformé en steak.
@Vinosse, l'abeille en prend une bonne lampée.
@DA, le poids des héros est si lourd.
Bel album où le désastre affleure...
Du temps de l'argentique, la pellicule pouvait brouter dans l'appareil...Le cliché,inoubliable,qui devait faire un effet boeuf, d'un coq en train de lancer son cot-cot-kodack était loupé.Vache de mécanique!
La belle était gironde, elle avait cinq palets, ouh la Vilaine!Elle vérifiait sa côte de beauté en défiant les garçons des sables "alone" au jeu du palet, très douée, elle les plombait. Si l'un d'eux, pourvu qu'il eut un joli port,brillait. Elle l'embrassait à plein palais,l'engloutissait dans sa petite conche, lui faisait gouter les grandes marées du plaisir, l'emmenait dans un de ses cinq palais dont jamais, il ne ressortait, enfermé qu'il était dans la tourelle bétonnée.Il n'avait qu'à ne pas être con,beau et bête, à la fois...
@la bacchante, tu veux dire que ça trombe énormément?
@PV, la belle a beaucoup de pavés dans sa mare.
Oh non ! Ca fait envie ! Cela fait une éternité que je n'ai plus vu une plage, des champs, des vaches et supporté la poussée de kilos de vent !
Belle injonction, mise en application. A mon retour, la belle saison commence enfin dans le nord, extra.
Vu plein de rosiers magnifiques en Drôme et dans le Var, ce printemps tardif leur a plu, apparemment. Cela donne envie d'en replanter un sur la terrasse, mais toutes mes tentatives précédentes ont été des échecs, il semble que les roses veuillent absolument la pleine terre.
@Euterpe, rien de tout ça depuis si longtemps!!!
@Tania, mes rosiers sont en folie eux aussi, au point qu'ils s'affaissent sous le poids des fleurs (et de la pluie qui a repris de plus belle). Pfff!
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