vendredi 25 février 2011

Dakar, off 1 / 2.



Chose promise...
Donc, nous avons dédié un peu de temps à la rencontre avec le Sénégal, le touriste piaffait en nous (nous c'est trois primates, amies, de sexe F).
D'abord, nous sommes allées sur le "plateau", et comme nous ne pouvions faire un pas sans que d'obligeants jeunes gens nous proposent leurs services, nous avons fini par rejoindre l'Institut français du Sénégal, dont le jardin accueillait une exposition de photos et où il était prévu l'avant première d'un film "Ramata" du réalisateur congolais Léandre-Alain Baker, adaptation d’une partie du roman du même nom, d’Abass Dione, en présence du cinéaste, de l'écrivain et des musiciens. L'actrice principale en revanche ne pouvait se présenter, Katoucha Niane, " la Princesse Peule ayant trouvé la mort dans des circonstances étranges en 2008. Le film se déroule à Dakar, histoire d'amour tardif et impossible d'une femme de 50 ans appartenant au milieu huppé de la capitale, avec un jeune malfrat.

http://www.rfi.fr/radiofr/images/098/katoucha432.jpg

La salle, sous les étoiles, était pleine à craquer. La top model guinéenne, d'une grande beauté, joue son premier rôle (et son dernier) en conférant à son personnage tout le pathos sans emphase d'un destin fourvoyé. Sa vie fictive s'achève sur la côte rocheuse de Gorée. Sa vie réelle dans la Seine.


L'île de Gorée a été notre seconde escapade, trop rapide parce que j'avais un rendez-vous qui l'a écourtée. Gare de triage au temps du commerce triangulaire, l'île vit désormais des touristes qui visitent la Maison des esclaves. Plutôt que ce lieu de malheur (que j'ai visité au cours d'un précédent voyage), nous avons arpenté les ruelles.

Puis nous sommes revenues, après un poulet Yassa, dégusté sur une terrasse en surplomb de la mer .

J'ai oublié de vous présenter les moyens de transport courants.
Il y a d'abord ça, le bus, le moyen le moins cher mais inconfortable, encore que.Ou bien le taxi, les chauffeurs sont des virtuoses qui se débrouillent dans un maelström sans nom pour se faufiler en dépit de toutes les chicanes.
Ou bien ça

Non, je plaisante.
Allez, la prochaine fois, je vous présente un photographe, une danseuse et un émule de Gaudi. Si vous êtes sage.

Photos ZL ou Babet
Photo Katoucha Niane ici

10 commentaires:

Anonyme a dit…

je suis là je te vois :)

JEA a dit…

Si vos lecteurs "calent" encore ?

Le sens de l'expression con-sacrée : "de notre envoyée spéciale en...", m'échappait jusqu'ici.
Là, grâce à vous et enfin, ce "spéciale" devient plus et mieux qu'une étiquette...

patrick verroust a dit…

mazette! un commentaire comme celui de JEA vaut un bataillon de lecteurs!

D. Hasselmann a dit…

Très belle actrice, à regretter.

Et très intéressantes photos des moyens de transports locaux : notre ministre (qui connaît son nom ?) Thierry Mariani devrait aller pêcher là-bas quelques exemples pour parer au bordel que font régner les têtes pensantes de la RATP sur le réseau.

Même un blog ayant repris récemment ce sigle dans son intitulé tombe sous la menace de la marque aux quatre lettres...

la bacchante a dit…

Bonne route!

Zoë Lucider a dit…

@Kouki, ah! Et elle était où la Pomponnette ?
@JEA, merci, envoyée par moi-même, donc très spéciale.
@PV, présentez aaaaaarmes!
@DH, ils déraillent, c'est certain.
@la bacchante. merci.

PhA a dit…

ça fait drôle comme ça a l'air joli Gorée

madame de Keravel a dit…

Ca me rappelle un voyage au Sénégal dans les temps lointains de ma jeunesse (au siècle dernier, t'as qu'à voir !). J'en ai gardé un assez mauvais souvenir à cause effectivement du harcèlement des vendeurs de rue.

Zoë Lucider a dit…

@PhA, oui, ça fait drôle. Et la maison des esclaves n'a rien d'extraordinaire. Mais le Conservateur a vite fait de restituer les scènes qui s'y déroulaient, d'une voix terrible.
@Mâme K, ce n'est pas très agréable en effet d'être harcelé, mais dans tous les pays pauvres nous avons le dollar ou l'euro plaqué au front.

Sophie K. a dit…

Je me régale, moi qui n'voyage que dans ma caboche... :0)