Pour nous consoler prenons connaissance des bonnes nouvelles, il n'y a pas de petits plaisirs (merci à Phildo, pour son mail). Dans la foulée il m'a transmis un lien vers un diaporama des oeuvres d'un certain Carl Warner qui photographie des paysages créés à partir de légumes, pains et autres denrées. Etonnant. (cliquez pour agrandir et dévorer)
Tout autre chose, Martin Winckler chez François Bon, décrit le malaise que nous procure un étranger lorsque nous entrons dans l'intimité de son désarroi sans pouvoir réellement intervenir "Je n’avais qu’une station pour prendre une décision. Qu’est-ce que je faisais ? Qu’est-ce que j’avais le droit de faire ? Qu’est-ce qu’il était possible de faire ? S’il avait essayé de se jeter sous le train, il allait le faire de nouveau. Fallait-il que je parle avec lui, que j’essaie de savoir qui il était, pourquoi il avait voulu faire ça ?" Je l'aime bien ce Winckler, il vient de publier "Le choeur des femmes", un roman initiatique qui se passe, sans surprise, dans le milieu hospitalier. A découvrir pour ce qui me concerne.
Tiens, restons dans la médecine -si on peut dire-. Au nombre des ignominies dont la pub est capable, celle-ci signalée dans son blog Daily life par KL. Les types de la pub ont les mains propres mais l'âme crasseuse
Je ne voudrais pas finir ce vent des blogs automnal sur une note aussi poisseuse, je vais recourir aux carnets d'Hubert Nyssen (oui je le cite de temps à autre) et leur voler deux jolies phrases bien ajustées à mon humeur du jour (voire de la semaine).
Retrouvant une de ses amies : "Je regardais la petite robe impertinente qu’elle avait choisie pour venir me voir et je me suis promis qu’un personnage la porterait dans le prochain roman. Sachant que nous ne nous reverrons pas de sitôt, nous n’avons mis de frein ni à ce que nous avions à nous apprendre l’un de l’autre, ni à ce que nous craignions peut-être de nous dire. Redécouvrant ainsi que sous l’écorce de la mémoire les fruits du souvenir peuvent être tendres."
Ce vent des blogs n'a rien du "mistral qui s'agite tel King-Kong rompant ses chaînes sur la scène new-yorkaise où on l'exhibe", il s'achévera sur des liens pour partager quelques oldies but goodies, que j'ai réécoutés avec plaisir cette semaine, j'ai nommé Coltrane et Miles et le héros de la classe ouvrière ( merci qui ? merci Mon Chien).
Photo 1. ZL
Retrouvant une de ses amies : "Je regardais la petite robe impertinente qu’elle avait choisie pour venir me voir et je me suis promis qu’un personnage la porterait dans le prochain roman. Sachant que nous ne nous reverrons pas de sitôt, nous n’avons mis de frein ni à ce que nous avions à nous apprendre l’un de l’autre, ni à ce que nous craignions peut-être de nous dire. Redécouvrant ainsi que sous l’écorce de la mémoire les fruits du souvenir peuvent être tendres."
Ce vent des blogs n'a rien du "mistral qui s'agite tel King-Kong rompant ses chaînes sur la scène new-yorkaise où on l'exhibe", il s'achévera sur des liens pour partager quelques oldies but goodies, que j'ai réécoutés avec plaisir cette semaine, j'ai nommé Coltrane et Miles et le héros de la classe ouvrière ( merci qui ? merci Mon Chien).
Photo 1. ZL
20 commentaires:
Un instant, j'ai cru que la première photographie représentait un volcan avec ses fumeroles et ses éruptions de lave.
Et d'ailleurs je le crois encore.
Mais peu importe.
histoire de langueur : langue vivante , langue morte !
très vivante Zoë !!!
Cette année, l'automne aurait-il une langueur d'avance ?
Quelle belle énergie,Zoé, pour fureter ainsi sur la toile à la recherche de nouvelles rencontres.
T'as oublié Satie dans ton copié collé...
J'ai lu justement ce texte poignant de Martin Winckler il y a quelques heures…
C'est très intéressant que vous y associez cette pub ignoble que j'ai dénichée il y a peu. On retrouve le métro, la barre des transports en commun, et dans les deux cas, la main de l'autre.
Mais le sens de ce qui circule entre les êtres est tout différent !
Cette photo de mains est vraiment degoûtante...
Ils auraient mis des mains sales, bleues jaunes ou vertes, peu importe, mais ces trucs animaliers à la peau noire...
Y'a des cons j'vous jure!
merci pour cet hymne à la zoie , Joë !
On passe de la poésie d'un ciel enflammé à la fraîcheur d'un Walt Disney et on termine par des mains cornues toutes poilues... très amusant Zoë !! merci pour le jazz, génial aussi de pouvoir observer si précisément comment leurs visages se gonflent d'air au rythme des sons.
AAh, je suis contente que tu cites Winckler, dont j'aime beaucoup les écrits et la finesse...
Oui aussi pour la pub, mais je vois ce qu'il ont voulu faire en convoquant la main d'un loup garou et celle d'une momie : convoquer les vieilles peurs des contes (tiens donc !) Évidemment, on y voit en gros plan la peur de l'autre et de ses différences (surtout moi qui ai toujours préféré les Frankenstein à leurs créateurs, haha !)
Baisers, ma Zoë, merci.
Ouais bin, c'est crétin!
Les momies vivent encore, si l'on peut dire, et les loup-garous ont la peau dure...
elle est gonflée Zoë , c'est vrai !
@Chr.B c'est un ciel incendié et on croit ce qu'on voit
@Cactus, vivons tant que nous sommes debout
@JEA, cette année pour moi, oh oui!
@Frédérique M, je suis fouineuse en effet et j'aime les nouvelles rencontres, ainsi vous ai-je découverte
@Vinosse, j'ai rien oublié, j'ai choisi
@Ki loth, oui association d'idées, collage de sens. Bienvenu sous l'arbre.
@Vinosse, y'en a des cargaisons!
@Cactus, l'hymne à la zoie cetoi
@Claire, cette musique n'a pas pris une ride et qu'est-ce qu'ils étaient beaux ces deux-là
@Sophie K, mon affreux préféré c'est Elephant man
@Vinosse momies amies ?
@Cactus, pas boursoufflée, j'espère!
@
IL est chouette l'arbre dans ta bannière.
we all live in e yellow submarine , never forget , Zoë !
Très joli blog... J' r'viendrai... On s'ennuie pas, y a des mecs intelligents... Ça m' chang'ra d' chez Assouline !
Bravo, mad'moiselle Zoë
Signé : un ami qui vous veut du bien.
@Anna de Sandre, cadeau de la chevalière des Ni Ni
@Cactus, un insubmersible donc
@Anonyme, Mon chien cétitoi ou cétipatoi ?
@Zoë. Si j' suis anonyme c'est que j' suis anonyme... Donc, j' réponds pas à c' genre de question...
Signé : un ami ANONYME qui vous veut du bien.
si tous les Anneaux-nymes voulaient bien se donner la main , qui serait le saigneur ?
Ce photographe nous a échappé!
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