lundi 11 mai 2009
Vent des blogs 11. Une heure du matin ! Ouf !
Cette photo est une spéciale dédicace au Chasse-clou, dont les reportages sur les véhicules de toute espèce sont des modèles. Elle a été prise sur l'autoroute du retour d'un week-end délicieux, ce magnifique double arc-en-ciel en ligne de mire pendant que la pluie se transformait en grêlons battant joyeusement la mesure sur le toit de notre habitacle. Nous avons échappé à un carambolage, les intempéries ne manquant jamais d'ajouter de l'aléatoire au hasardeux.
Trois jours de chaleureuse amitié, de promenades bienheureuses mais épuisantes (les contreforts des Pyrénées), de repas plantureux et de haute qualité (des produits, des savoir-faire, du partage des tâches et des conversations), et de chant choral à deux, trois et quatre voix sous la vigilante et drolatique gouverne de notre cheffe de choeur (également comédienne et clown, ce qui ne retire rien à son oreille musicale, on s'en doute).
Avant de plier bagage pour les hauteurs (de vue et de son), j'avais préenregistré quelques liens en vue de ce vent des blogs dont je trahis la périodicité (hebdomadaire) au prétexte de me goberger dans la vie réelle.
Or donc CGAT, instigatrice de Lignes de fuite a eu maille à partir à propos d'une photo qu'elle avait empruntée sur le net pour accompagner sa présentation d'un ouvrage. L'auteur du cliché s'est insurgé, la contraignant à supprimer le portrait de l'écrivaine et cela donne un débat sur le web "repaire de filous, d'escrocs, internet poubelle" que notre ineffable Finkielkraut voue aux gémonies sous les caméras d'Arrêt sur images, ça vaut son pesant de jetons de présence au conseil d'administration de TF1.
Il se trouve que la coquine Clopine, annonçant qu'elle m'empruntait le procédé a placé quelques spotlights sur une poignée de ses bloggers préférés. Par une sorte de contagion (but de ce genre d'opération) je me suis intéressée à un certain JLK dont le dernier billet "Malentendu" est illustré d'une silhouette vêtue (on devrait dire ensevelie) de la tête au pied d'une burqua, le commentaire est finaud, les antécédents ne manquent pas d'humour, ni de profondeur.
Blog-Trotter qui commente ici, de temps en temps, avait déploré la mort accidentelle (voiture en folie une fois de plus) de sa voisine et poursuivi par l'enterrement d'icelle, les amis présents, la famille et surtout le mari digne et debout dans cet horrible attentat du destin. La famille a souhaité que ces textes soient retirés et que le silence succède à cette tempête. Pour annoncer cette décision et y accéder, BT a mis en ligne la vidéo de William Sheller Je veux être un homme heureux. (Sans commentaire)
L'ami Cactus construit en accéléré son nouvel asile. Si vous êtes friands de jeux de mots laids et de têtes à queues sans queue ni tête, additionnés de hurlements de rires, ne vous gênez pas, il adore la visite.
Il y eut au sein de notre éminente communauté de zigottos agités du bocal, un petit scandale fomenté de main de maître par Chr. Bohren, intitulé le dossier Stalker . Je n'ajouterai aucune surcharge, veuillez vérifier par vous-mêmes les arguments de l'accusation, de la défense et ceux de l'accusé, qui ne manquent pas, ces derniers de, comment dire "virulité".
Enfin, je rappelle, mais j'en ai parlé il y a trop longtemps, vous avez peut-être oublié, que si vous souhaitez absorber chaque jour, à dose homéopathique et néanmoins efficace votre nécessaire de vitamine et de bonne humeur, une seule adresse ou plutôt deux (ils se répondent, s'empruntent, se font des personal jokes) j'ai nommé Luc Lamy et Loïs de Murphy, deux trapézistes de haute voltige sur zygomatiques bien accrochés.
Ce vent des blogs est orienté éhontément copinage et cousinage, deux mamelles de la compromission ? Parfaitement !
Vous prendrez bien un rafraichissement
Photos ZL
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45 commentaires:
Ach ! Les Paillewenizes ! Je les vois de chez moi tous les jours en ce moment et pleure de n'avoir pas le temps d'y aller.
Quant au belge, c'est probablement un fumeur de pipe, avec toutes ses blagues à tabac.
(Oui ben vu l'heure je ne peux pas faire mieux)
Loïs et Luc, tous les jours (ou presque), j'en fais mon quatre heures !
(Promis Zoë, la prochaine fois je monterai un dossier Amélie Nothomb)
ben personnellement, j'ai besoin d'un sac à vomi quand par hasard je vais chez Stalker.
Et je ne trouve certes pas qu'il écrit bien, puisque son travail relève de l'organique. Et plus précisément, de l'explusion malodorante, de la merde, quoi.
Vous m'attristez, là, Zoë. Et je me rends compte que c'est la première fois... Christophe Bohren aussi, d'ailleurs...
Clopine
L'arc-en-ciel sur autoroute sera prochainement interdit par le ministères des voies navigables afin de ne pas perturber l'attention de l'automobiliste en goguette.
Stalker, pour moi, est un grand film qui se suffit à lui-même.
Merci, Zoë, pour ce travelling qui se termine en source bienfaisante.
Le pluralisme des opinions est une idée inconnue (où mal vécue) sur certains blogs. Chez vous, mame Zoë, il est malicieusement célébré.
Mercki pour le vent des blogs 11.
Garçon remettez-nous ça avec un peu moins de courant d'air!
Petit sourire à L°, mais pas trop longtemps, j'ai les lèvres qui Gers.
Du reste, c'est ça internenette... Le partage et pas la grande toile impersonnelle sans commentaires.
un ciel et un arc , j'ai donc suivi votre flèche et un monsieur Bohren par mon moi consterné ; me sentant consterné j'ouvre bien à toutes et à tous mon nouvel asile et pas que politique avec le sarabande de nos Basiles : de nouveaux alliés né(e)s chaque jour ouvrable ou fresque !
bien à toi !
oops , anéanti pas consterné , ce jour né !
@L° je ne sais qui est le belge, une partie de mon propos m'aurait échappé ou tu t'es levée trop tôt?
@Chr.le dossier Nothomb, why not, ça nous permettra un peu d'hygiène sans assassinat.
@Clo je te répond par mail, pas envie d'un nouveau tour de manivelle. Tu as dû mal me lire.
@DH l'impudence de l'arc-en-ciel, je suis d'accord doit être tenue à l'oeil.
@BT, une malle à malice se tiendrait sous l'arbre ?
@L....c Vi, c'est tutàfait ça
@Cactus, c'est un Herréroa dyerie mon cactée acquis. Tu connais
Zoé : vous tolérez un commentaire aussi stupide qu'insultant à mon endroit sans le moindre début d'argument tout en continuant à mettre en lien mon blog ?
Soyez donc conséquente, à défaut d'avoir une once de bon sens : virez ce lien sans doute malodorant ou le commentaire de cette connasse qui écrit comme elle doit baiser, en poussant beaucoup de cris que nul n'entend, pas même son amant (virulité).
Virulence, uniquement, vraiment ?
Diable, j'ai dû me tromper foutrement sur votre compte pour n'avoir vu que cela dans mes réponses.
Ne vous en voulez pas, je suis le seul responsable de mes rares erreurs de jugement.
Clo : c'est votre blog qui est à chier je crois bien, relisez-vous.
Très exactement : nul à chier, sans même une odeur, en somme, sans même un effort, je viens d'en parcourir 10 bonnes pages et il n'y a rien, pas une ligne intelligente, à tout le moins bien écrite, ce serait un début.
Photos nulles à pleurer également : vous écrivez avec vos pieds, photographiez avec eux également, aucun sens de l'esthétique, pas même un oeil (un seul) capable de capter un bon mot ou une attitude intéressante.
Essayez La Redoute, vous y ferez grande carrière : style de vieille frigide, regard d'idiote du village.
De la merde sans grâce quoi... (vraiment très viruleux).
Il est vrai que lorsqu'on goûte les ânes Assouline et Bon...
A proprement parler, j'aurais dû économiser mes quelques lignes qui vous donnent vie et me contenter de pointer vos pathétiques admirations et plaisirs virtuels, c'eût été une disgrâce bien suffisante...
veinarde , Zoë d'avoir droit à la reconnaissance de votre blog par Stalker ! je vous envie !
à ainsi déféquer ici aussi , le personnage doit avoir des réserves !
bien à vous !
que la vie réelle est belle ce soir encore , toutes fenêtres ouvertes !
( je te transmets les soins pour ce cactus rare )
@Stalker. Vous êtes décidément à l'affut! Le texte de Bohren s'adressait à votre talent littéraire qui ne fait aucun doute pour lui et que je reconnais également. En revanche le registre de la vitupération n'est pas ma tasse de thé. J'ai toujours abhorré l'insulte, les allusions sexuelles à la con, limite sexistes, l'arrogance qui autoriserait un jugement définitif et sans appel. Tout cela m'ennuie prodigieusement, car sous la variété des déclinaisons on retrouve le même sempiternel leit-motiv: je suis le seul détenteur de la lumière capable d'éclairer le monde et d'en débusquer ses prodiges et ses misères. J'avais été séduite par la virtuosité des analyses littéraires mais Mister Stalker vous n'avez pas l'apanage de la vérité révélée. Si je ne vous ai pas défendu c'est que comme je l'ai dit chez Bohren, vous n'en avez pas besoin, vous le faites (trop ?) vous-mêmes et si j'ai signalé ce mini scandale dans ma sélection hebdomadaire c'est qu'il soulève l'éternelle question : peut-on admirer la virtuosité d'une écriture hors de la nature des propos qu'elle charrie. Lorsque j'ai dit chez CB que je continuerai à vous lire, c'est une façon de dire que chacun est comptable des ingrédients qu'il enfourne dans son propre alambic, je ne reconnais à personne le droit de me dicter une conduite en la matière. Je ne donnerai jamais de leçons à cet égard à aucun des individus qui se tiennent derrière les pseudos qui circulent. En résumé, je retirerai de ma liste de blogs qui je veux et quand je veux et ne me plierai à aucune injonction, pas même de Stalker pour la dissection du cadavre. Je glane où bon me chante. En revanche Juan, vous pouvez vous passer de ma fréquentation si mon amie Clopine ne vous convient pas. Ne comptez pas que je lui retire mon amitié
Il est trop beau en plus ! ( manque son corps , c'est vrai ! ); bon , je sors !
@Zoë : Luc est belge nom d'un Poirot !
Très bien votre réponse à l'unique "phare de l'Humanité";)
Cactus, donnez-moi une adresse électronique et je vous enverrai une photo (dédicacée cela va de soi).
Zoé : message bien reçu, je ne vous conteste absolument pas le droit d'avoir une connasse pour amie, cela va de soi voyons.
L'amitié est à mes yeux une vertu sacrée.
Souffrez que, lisant ce qu'elle a écrit, je lui tienne ce discours expéditif.
Vous vous trompez cependant quant à la nature de votre problématique : CB a écrit une note en citant, de moi (je crois) un extrait d'entretien qui évoquait la question du Mal dans son rapport éminent avec la littérature.
Là-dessus, un certain nombre de... de... et de... (modération de ma virulité) ont débarqué, chié copieusement, sans jamais aborder le sujet de la note de CB, donc en se foutant de sa gueule, y compris lorsqu'il a fait une mise au point pourtant parfaitement claire, ayant bien repéré que j'écrivais en me plaçant sous la corne de taureau de Michel Leiris (je n'explique pas, débrouillez-vous, si vous avez un peu de culture littéraire, ce dont je ne puis douter).
Vous avez lu oui ou non, les 823 haïkus du taré GMC, les leçons de lecture de l'inepte toutou nietzschéen qui, comme toutes les précieuses ridicules permanentées, se fâche dès que l'on moque sa prose, les flatulences à l'eau de Pampers du smicard du cerveau Ramses, la sous-tanche de bocal angélique nous expliquant qu'elle ne jouit qu'avec la prose écouillée de Chevillard ? Un vrai bal de freaks en somme, bavelinant dans la langue sans forme des indigents, petit Salvatore du Verbe, qui au moins, lui, connaissait son latin et son grec...
Il suffit donc d'être cohérent : lorsqu'on aime un auteur (pardon, ce qu'il écrit bien sûr), je ne suis pas loin de penser qu'il faut l'aimer intégralement (pardon, TOUT ce qu'il a écrit bien sûr).
Je ne saucissonne pas, comme ces petits universitaires à la gomme et poules de luxe et autres demi-mondaines journalistiques qui se pâment devant le Voyage au bout de la nuit et gerbent leur colère et dégoût de puceron devant Bagatelles (qu'ils n'ont même pas lu)...
Tout ou rien : tout Bloy. Ou rien.
Je croyais que c'était pourtant une vertu éminemment féminine, non, de prendre un homme dans toute la force/faiblesse de son empan ?
J'ai encore dû me tromper, décidément, avec vous, faut marcher sur des oeufs de Fabergé...
Essayez, vous, de proposer au Marin de Coleridge de danser la gigue des pseudos-jeux de mots alors qu'il a tant de choses à raconter de ce qu'il a vu et... vécu ?
Bin oui, l'insouciance n'est pas mon fort, encore moins la crétinerie se faisant pousser des ailes en se liquorant de cyprine.
C'est pour cela que j'aime sans partage la littérature.
Ah oui, petite réponse à Papy faisant de la résistance qui a réussi l'exploit de faire parler sa chienne et même d'officier sur un blog : je me fous de l'humanité, je n'aime que mon prochain et c'est bien suffisant.
Vous qui avez parcouru le globe, vous devriez comprendre cela.
Apparemment non : autant faire comme Baudelaire, qui haïssait les voyages et a décrit pourtant des contrées non-vues...
cactusjo69@hotmail.com !
( toutes celles qui veulent aussi me dédicacer leur photo peuvent )
merci d'avance !
@Perplexité! Quelle attitude adopter : répondre et re et re ou aller dormir et avant cela lire. Ah mon doux penchant pour la paix de l'âme me tire vers les pages. Ainsi se clôt pour ce soir la prestation de l'allucider.
Ah oui avant le baisser de rideau, merci L° c'est pour ça qu'il me plaisait
@Juan. Permettez-moi de vous sourire. Du calme, votre seigneurie! Ce monde est tout petit. Il y a peu, je recevais en ma maison Pierre-Guillaume De Roux et le traducteur émérite de Pound (Les Cantos). Nous avons beaucoup causé littérature durant ces belles journées provençales et même de vous. Passez lui un petit coup de fil à l'occasion. Il vous dira que papy (Philippe Meunier) est du genre cow-boy. Bref, je rouste volontiers ceux qui aboient derrière leur écran et ensuite je pense leurs plaies... En général, je n'attend pas "L'ouverture de la chasse".
Massage preso pour le cactus de Zoë : " je connais Hereroa (avec 1 r)qui n'est pas un cactus mais un mésemb
il en existe 4 espèces :
joubertii
muirii
pallens-carinans PV1083
tenutifolia
rien de particulier à dire sur ce genre, il faut le cultiver comme les autres mésembs " bien à toi pour plus ! ( mésembryanthémacées )
oops "perso" ! fichu clavier !!
Chez Clopine, j'ai trouvé très originale, pertinente, pointue, brillante même, drôle aussi, sa lecture de "La Montagne magique", où, si je l'ai bien lue, elle tente de "déthomasnmanniser" son auteur, comme d'autres se sont évertués à (dé)montrer que Kafka était le denier des kafkaïens.
Enfin bref (le temps me manque cruellement).
Et puis Clopine, comme vous et moi, relève de l'espèce humaine, ce qui, ma foi, n'est pas le moindre des lots de consolation, dans la mesure où, n'est-ce pas, l' "attaque" dont elle fait l'objet ici émane d'un Juan qui "se fout de l'humanité et n'aime que son prochain".
D'autres développements chez moi (on peut toujours rêver).
Ah oui Zoë, je vous admire. Et je vous admire parce qu'à chaque fois que j'ai essayé d'immortaliser un arc-en-ciel - à l'argentique ou au numérique -, rien ne s'est jamais imprimé. Comme quoi, pas très simple de "capturer" ce qui est immatériel...
(Je précise, mais on s'en fout, que Th. Mann m'est insupportable. Sa "Mort à Venise" est d'une grande idiotie. En revanche, Phébus vient d'éditer "Contre la barbarie" de son fils Klaus, un "chapelet" d'articles et textes composés entre 1925 et 1948 - mais là, on pénètre un autre univers qui pourtant relève bien de celui-ci. J'avais d'ailleurs signalé cette publication à Clopine).
Bien à vous (tous).
... pas grand-chose.
Je hais les disputes stériles.
Heureusement, bientôt retour à l'ORTF. Commentaires en différé après examen méticuleux !
Des blogs à points ? Foutre..! L'espèce va disparaître ...
Mon cher papy, vous me plaisez : j'aime les gars qui dégainent plus vite que leur ombre, à condition qu'ils collent une balle en plain chapeau plutôt que de faire sauter une branche de cactus se trouvant à 300 mètres de leur cible.
Donc, mon vieux Clint, ajustez vos binocles parce que, ouverture de la chasse ou pas, PGR est un AMI et Pound une ADMIRATION.
Rengainez votre escopette, j'aime les vieux qui voyagent et connaissent quelque peu leur gammes, les chiennes globe-trotteuses mais déteste les vieilles chèvres qui vous donnent des leçons et s'avisent tout d'un coup que leur gaine est tout de même humide...
Eh oui, des éons qu'un peu de bonne prose basque (la mienne, je précise) ne s'était glissée au fond d'une ravine désertée même pas de stochastiques (pour l'idiote angélique : voir dictionnaire) éboulis !
Zoé : mais... euh... voyons... je dois vous dire que, pour l'heure, j'ai été tout à fait charmant ma chère ! Pourquoi me parlez-vous de conflits et de violence, à moi, l'homme du dialogue ?
Seulement, j'entends ce mot au sens noble, celui de disputatio (Ange, si tu nous lis, hop, ouvre un Gaffiot) virile en somme, et virilité n'égale pas virulence dans mon esprit.
Bye.
Zoë, à propos de notre sujet, à savoir le Vent des Blogs, il semberait que les pages de Mémé Kamizole n'existent plus ! Rayées de la carte !! Ils ne l'ont quand même pas censurée ???
Juste un petit coucou amical Zoë.
C'est vrai: plus de mémé Kamizole. C'est Hadopi qui a frappé?
à propos de votre jet d'hooo en belle photo matée , ne jamais dire : fontaine jamais de ton hooo je ne boirai ! ce n'est qu'une fable , ça coule donc de source !
Quel vent guilleret ! Et quel éteignoir !
Je rentre chez moi à point d'heure, aussi ai-je scrupule : me manifester ou filer sous ma couette. Or donc first choice, en vrac et en ordre dispersé
@Chr. Oui le commentaire de Clopine était le reflet de cette délicieuse personne, franche et pétillante qui ne s'en laisse pas conter par les surplombs de certaines légendes. Si vous n'avez pas "Sa recherche expliquée à mes potes", procurez vous cela auprès d'elle, vous constaterez qu'elle s'est nourrie auprès de Marcel et connait en détail les qualités du cuisinier.
@BT et Juan. Bravo pour la disputatio, vous semblez partager des amitiés et des admirations, je suis ravie que cette modeste gare de triage vous ait permis de vous croiser. Donnez nous des nouvelles de vos agapes si elles ont lieu dans ces magnifiques paysages dont j'ai eu le loisir d'admirer la beauté. Une caresse à la chienne.
@Dom A, quelle météorologie sous vos latitudes ?
@Lavande, vous me manquiez, je n'ai pas remarqué cette disparition alors que je vais régulièrement chez Kamizole. Que faire ? Où s'informer ? Y a-t-il un triangle des Bermudes pour blogs trop contestataires ?
@Tania. Oui chère douce amoureuse des textes, ça chahute un brin, météorologie fantasque.
0Cactus, cette source pourrait noyer et ruiner définitivement toute entreprise cactéphile, j'en suis consciente. A consommer (l'eau) avec modération, j'écris d'une main, l'autre arbore un verre de Mouton Cadet
Rires. Finaude !
La caresse vient d'être transmise à la reine mère.
Curieux, tout de même, Christophe Borhen et ce vociférant Stalker qui se répandent un peu partout pour essayer de pourrir l'Autofictif de Chevillard. Jalousie d'auteurs trop peu lus et considérés ? Je vois par exemple que Stalker publie chez l'Harmattan dont on sait qu'il recueille (souvent moyennant finances) tous les malheureux ouvrages dont les vrais éditeurs n'ont pas voulu... En tout cas, ils s'en prennent à un auteur qui pour sa part jouit d'une vraie reconnaissance, a publié une vingtaine de livres (dont l'admirable "Du hérisson") et tient un blog d'une rare exigence, je trouve. J'aime ainsi la phrase dont se moque Borhen en commentaire d'un autre de vos billets : "J'attends l'ennemi dans mon arbre. Il aurait tôt fait de me pourrir si je le rejoignais dans sa corbeille". Eh bien, moi, je trouve ça excellent, tout simplement ! Chez Chevillard, on peut être aussi bien un animal, un fruit, cette dissolution des frontières entre les règnes est une constante de son oeuvre. Certains fragments sont sans doute moins inspirés que d'autres, mais vous remarquerez qu'il suffit de mettre deux textes côte à côte pour que l'un nous paraisse supérieur à l'autre, ce qui dévalorise parfois injustement ce dernier. Il en va ainsi particulièrement des aphorismes. Lisez Perros, Reverdy ou d'autres, s'il y a cinq fragments sur une page, deux au moins vous paraîtront anodins. Si pourtant vous tombiez sur eux isolément, dans un autre contexte, ils produiraient alors leur effet sans concurrence. J'admire pour ma part la constance de Chevillard, à tous les sens du terme.
Christophe Beaumanoir
Tiens, un anonyme couillon défenseur d'un Chevillard inoffensif.
Drôle de technique de défense d'ailleurs : elle ne serait, déjà, que passablement nulle si je n'avais été publié que par L'Harmattan.
Seulement...
Et quand bien même c'eût été le cas, je ne vois pas le rapport entre la qualité intrinsèque d'un texte et son éditeur.
Ce dont je m'amuse avec Chevillard, c'est de l'insignifiance de ses texticules, pas de celle de ses éditeurs.
Vous saisissez la nuance l'imbécile ?
Bon... vous comprendrez, chère hôtesse, que je n'aie pas très envie d'entrer dans une polémique avec Stalker, qui traite d'emblée ses contradicteurs de couillons et d'imbéciles... C'est dire la hauteur et la profondeur de ses vues. Je précise juste que je suis sans doute un couillon, mais pas un couillon anonyme, j'ai signé mon intervention, seulement je n'ai pas de site ou de blog auxquels renvoyer. Je suis libraire ; à ce titre je me flatte d'avoir vendu à ce jour une vingtaine d'Autofictif (car le blog de Chevillard est aussi un livre)et que les retours des lecteurs qui n'ont pas l'habitude de lire sur la toile (il en reste beaucoup) sont excellents.
Certes, il existe de mauvais livres chez de bons éditeurs, mais, dans le cas particulier de Chevillard, il faudrait donc admettre que Jérôme Lindon, éditeur chez Minuit de Beckett (entre autres fameux) mais aussi Bruno Roy, éditeur chez Fata Morgana de Michaux (entre autres fameux) se seraient l'un et l'autre trompés sur son compte, et qu'un certain Stalker par bonheur serait là pour nous dessiller...
(La densité d'imbéciles et de couillons est nettement plus élevée chez l'Harmattan, je le crains...)
Christophe Beaumanoir
Ah, Christophe Beaumanoir, eh bien, je vous le redis, vous êtes un couillon, tout libraire que vous êtes.
C'est même assez consternant qu'une personne qui, je crois, doit connaître un minimum le domaine des livres, affirme deux stupidités colossales coup sur coup : 1) il n'y aurait que de mauvais auteurs honteux (disons, comme vous, une majorité assez nette) chez L'Harmattan, 2) je n'aurais "publié" que chez eux.
Eh bien vous n'êtes qu'un pitre doublé d'un crétin puisque j'ai pris la peine de vous répondre et de corriger la connerie que vous avez écrite ici.
J'ai été publié par Le Rocher, L'Herne, L'Age d'homme, Sulliver, La Nuit et même Fayard, ces noms vous disent peut-être quelque chose, rigolo ?
Et c'est vous qui osez me parler de hauteur de vues ?
Ce doit être une blague je suppose.
Continuez à vendre vos aspirateurs et vos sacs poubelles mais ne venez surtout pas prétendre que vous êtes un libraire, j'aurais quelque mal à vous croire.
@Bon à ce stade, j'interviens. Si vous devez vous exprimer ici Stalker, ce qui n'est pas indispensable, veillez à le faire sans insultes. Je n'ai pas envie que la plupart de ceux qui fréquentent amicalement ce blog se voient refoulés au prétexte qu'à vos yeux ils ne seraient que des minables. Vos points de vue vous appartiennent, je ne tiens pas à ce qu'ils trouvent ici une chambre d'écho, d'autant qu'ils diffèrent très largement des miens.
Zoé, je vous l'ai dit, soyez cohérente à défaut d'être intelligente : supprimez donc le lien qui dépare votre si beau blog en dirigeant vos lecteurs vers la Zone.
Que les choses soient bien claires entre nous : lorsqu'un type se disant libraire peut affirmer sans honte un certain nombre d'imbécillités et de mensonges à mon endroit sans que vous, la tenancière de ce blog, ne daigniez lever le petit doigt de pied ne serait-ce que pour rétablir la seule vérité des faits (pas besoin de me défendre, je sais faire), il faut bien que j'intervienne.
Et comme je déteste la fausse politesse qui n'est que lavement de fessier à l'eau tiède...
De plus, soyez cohérente, bis repetita... : car enfin, vous ne pouvez m'évoquer en quelques lignes parfaitement anodines, ouvrir les commentaires, tolérer que certaine de vos amitiés me défèque dessus (pardon, plus justement : ne me dégueule dessus, je cite la très distinguée beaufarde Clo) puis ensuite minauder lorsque je leur réponds.
Je suis bien certain que vous avez dû comprendre la lettre de ce commentaire, à défaut de son esprit, n'ayant, vous avez au moins raison sur ce point, guère envie de m'attarder à une table où vos invités se curent le nez, rotent, pètent et puent de la bouche si ce n'est d'autres endroits que la bienséance m'interdit de nommer.
Le temps est-il sans valeur pour le perdre ainsi ?
Je me dis souvent que mieux vaut jardiner que prendre part à des débats stériles qui tournent inévitablement au combat de coqs. D'ailleurs, après avoir soigné mon jardin toute la journée, me voilà bien fatiguée, sur le point d'aller me coucher.
Mes occupations ne sont certes pas bien intellectuelles, mais comme le dit si bien Bordeaux Chesnel : nous n'avons pas tous les mêmes valeurs ;-)
Le temps file plus vite que mes bas, et nous aurons toute la mort pour nous souvenir combien merveilleux nous étions...
Chloé,
une lectrice anonyme qui aurait sans doute dû le rester...
Pour conclure! Je vais être cohérente et supprimer le lien. J'ai sans doute été légère en évoquant le débat qui sévissait chez Bohren. Ce faisant, je pensais souligner le conflit interne en chacun de nous entre l'admiration qu'on peut éprouver pour l'art d'écrire et la réticence voire le dégoût à l'égard de ce qu'une langue merveilleusement ciselée peut permettre de rendre attractif. Il faut reconnaître que le talent d'écriture est une arme redoutable, un fusil à répétition. Cependant les excès de langage gâtent ce don, ils dénotent je ne sais quelle obtuse incapacité à accepter chez autrui un point de vue autre. Que Juan soit un amoureux du messianisme, qu'il conspue le relâchement des mœurs, l'avachissement des médiocres, qu'il exalte la supériorité absolue de la littérature, il peut, c'est un point de vue qu'on se doit d'examiner si on a un tant soit peu d'honnêteté au fond de soi. En revanche les insultes ad hominem, les allusions graveleuses aux gaines suintantes et autres crasposités, la manie de considérer son contradicteur comme un taré, cette outrecuidance de l'esprit supérieur enrobant dans un lourd mépris les homoncules que serait le reste de l'humanité hors des quelques brins de génies dont il serait un des, sinon le plus bel exemplaire, ça me fait pouffer et si on insiste ça me fatigue, voire ça m'horripile. Disons que le dernier stade est atteint. Adieu donc Don Juan, so long !
J'ai oublié: je ne minaude pas, je respecte mes interlocuteurs et j'évite de leur cracher du venin à la tronche à jet continu, souffrant peut-être d'une absence de stock.
Merci.
Belle illustration du fait que vous n'avez strictement rien compris à une matière que vous disséquez avec un scalpel en sucre candi : la littérature est une, fétide et stratosphérique, humble et prétentieuse, putain et sainte, lumineuse et ténébreuse.
Faut-il donc absolument tout vous dire à la fin ?
Faut-il vous rappeler la vulgarité, extrême, de la charcutière signant Clo ? Oui, puisque vous avez la mémoire sélective : "ben personnellement, j'ai besoin d'un sac à vomi quand par hasard je vais chez Stalker."
Je vous la laisse, votre suitante amie, rassurez-vous.
Méditez sur l'unicité de la littérature, car ce sont, chez vous, mes ultima verba, Zoé.
J'ai l'impression d'avoir mis un peu le souk ici, et je m'en excuse. Je vous lis régulièrement. Je suis venu à vous en filant la piste d'Eric Chevillard sur la Toile, lequel est, vous l'aurez compris, un de mes auteurs favoris. La petitesse, doublée (faut le faire !) de grossiereté de Stalker m'a amené à laisser ici un commentaire, ce que je ne fais jamais. Ce type s'autodétruit dans l'insulte verbeuse ; à ce point, cela relève de la psychiatrie. Je suppose que mieux vaut ne pas jouer son jeu trop longtemps, nous avons affaire de toute évidence à un taré, doué pour l'invective, c'est sûr, il y a aussi des boureaux pleins de ressources et des tueurs en série astucieux... La littérature n'a évidemment rien à voir avec ces accès de démence psychotiques et mégalomaniaques.
Je reviendrai vous lire (en silence)
Bien à vous,
Christophe Beaumanoir
Allez, Zoé... un p'tit coup de Karcher... Personne ne vous en voudra!
Décidément, je dois recommencer.
De quoi relève donc votre stupidité qui, pour le libraire que vous êtes ou prétendez être, consiste, sans même s'être préalablement renseigné sur moi, à écrire des mensonges et des insinuations sur mes livres ?
Vous savez ce que c'est qu'une base de données trouduc ?
Comment allez-vous faire si un de vos clients se pointe dans votre charcuterie et vous demande de lui commander un de mes ouvrages ?
Vous allez mentir et prétendre que je n'en ai publié qu'un seul, chez L'Harmattan ?
A propos d'insinuations et n'ayant guère de temps à perdre avec des pitres de votre espèce, faites tout de même attention en employant certains termes, je ne suis pas exactement connu pour ma patience ni pour me taire lorsque le premier imbécile venu (au sens bernanosien du terme) peut en toute candeur m'insulter.
Vinosse, je vous l'ai dit aussi : plutôt que de commenter comme d'autres se mouchent, sans faire attention à ce que vous écrivez, allez donc désherber votre blog ridicule.
Avec du Karcher pourquoi pas.
Ah oui : Zoé, pardon, je vous ai naguère fait un compliment concernant ce blog, ne l'ayant alors que parcouru et venu chez vous par le biais de CB.
Le lisant plus avant depuis quelques jours, je constate qu'il est insignifiant.
Pas étonnant que vous n'ayez aucun goût pour la polémique, c'est tout de même autre chose que de s'interroger sur la différence entre acacia et saule pleureur.
Allez, cette fois-ci : Bye.
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