Hugo Hachebuisson en hommage à Hugo Hackenbush, personnage de Groucho Marx dans Un jour aux courses, Bison Ravi, Agénor Bouillon, S. Culape, Adolphe Schmürz, Boriso Viana, Gédéon Molle*, nul doute que Boris Vian aurait sévi sur le Net avec des pseudos tous plus hilarants les uns que les autres.
Chez Clopine, une petite histoire autour des pseudos , l'a engagée sur une autre histoire de pseudos, nous contant à sa manière où se mêlent délicatesse et gouaille, observations fines et anecdotes brut de béton, les débuts des radios libres.
Il est vrai que l'usage de contrefaçons identitaires est l'un des charmes de cet étrange salon où l'on écrit, la blogosphère où chacun est une petite étoile qui babille dans l'infini silence des galaxies.
Au nombre de pseudos utilisés sur la RDL s'ajoutent les pseudos circonstanciels inventés pour coller au commentaire. J'avais ainsi commis un "la glaneuse des glandeurs", tant il est vrai que sur le blog de Passouline, en passant et repassant, on rencontre quelques piliers inamovibles qu'on imagine se consacrant pour tout ou partie du jour à l'exercice du commentaire.
Un évènement vécu en direct sur la RDL (République des Livres), l'accident cardiaque de Montaigne à cheval, (MàC pour les intimes) créateur par ailleurs de la RDL (République des Libres), une faction séditieuse semblerait-il, qui draine une bonne partie des abonnés d'Assouline.
On y joue à l'énigme du samedi soir, textes proposés dont il s'agit de deviner l'auteur. Ce samedi, en commentaire, nous avons eu droit en direct, après résurrection de MàC, à une Petite chronique d'Hostoland où il nous dépeint avec truculence, les péripéties d'une admission en urgence et le personnel attentionné qui "vous met une liquette réglementaire, à boutons dans le dos, comme les Saint-Simoniens de jadis... qui pensaient, ces fromages, qu'en se forçant à demander l'aide d'un autre pour se boutonner, naîtrait la fraternité..."
On retrouve couramment les mêmes et quelques autres chez Paul Edel érudit amoureux des textes, intervenaute de qualité, révéré par une cour (dont je suis), mais truffant ses textes de coquilles qui leur donnent parfois des tournures proprement hilarantes. On lui pardonne grâce au plaisir de lecture qu'il nous offre.
Au nombre des blogs dédiés à la littérature découverts ces derniers jours, celui de Sapience Malivole dont la Physionomie de ci-boire m'a inspiré ma carte postale de Samos, le Cabinet des curiosités d'Eric Poindron et entre autres ses singulières MISCELLANÉES & SPICILÈGES.
Du côté des internautes préoccupés d'actualité, carton rouge de Kamizole pour Lellouche et Lefevre, l'un regrette le temps où on pouvait régler les différends à coup de pistolet au petit matin avec deux témoins, l'ennemi ce jour là étant Mélenchon et l'autre pour son niveau élevé de productions de çonneries notamment sur le contrôle d'Internet qui lui vaut un Big Brother Award.
La loi Hadopi retoquée faute de combattants. Dans une arène désertée, envahie au dernier moment par les socialistes planqués, qui n'ont pas joué le jeu du banc vide selon Copé, la loi est renvoyée dans les cordes. Notons l'invention d'un intervenaute, le Nanocrate à l'intention du dit Copé qui prétend que les coups de pied au cul ça aide à avancer. On ne lui fait pas dire et de multiples prétendants à l'ouvrage se sont fait entendre.
*Lire avril 2009
Photo Play it again Samos ZL