Extrait : « Nous, professionnels du soin, du travail social, de l'éducation, de la justice, de l'information et de la culture, attirons l'attention des Pouvoirs Publics et de l'opinion sur les conséquences sociales désastreuses des Réformes hâtivement mises en place ces derniers temps".
Sans compter que si vous n'êtes pas acteur, vous êtes de toute façon un usager de l'un ou l'autre de ces secteurs. Alors avant la casse totale et même si, comme moi, vous n'avez guère d'illusion sur l'efficacité des signatures, juste pour faire partie du dernier carré de buffles, pour faire front commun face aux prédateurs aux dents pointues et aux hyènes situées en marge du festin, je vous livre le lien. Faites en ce que bon vous semble. Comme j'ignore le nombre de lecteurs qui s'intéressent à mes élucubrations tout ça relève du coup d'épée dans l'eau. Impuissance pour impuissance, au moins ne sera-ce pas avec notre assentiment . Qui ne dit mot consent
http://www.appeldesappels.org
Sinon nous guette la mélancolie, celle qui nait de cet écart que chacun, dans l'intimité de sa relation à lui-même, mesure entre l'idéal et la trivialité de sa vie. Spinoza nous prévient contre les passions tristes. Le monde actuel qui engloutit chaque jour toute pulsion de joie sous les tonnes de déchets que l'actualité livre à notre déréliction, nous entraine vers la rage de l'impuissance et la mélancolie, nostalgie d'un monde passé où le futur avait moins mauvaise mine.
Ne nous laissons pas glisser dans les marais de la mélancolie. "Résister c'est exister" titre d'une pièce magnifique donnée en Avignon l'été dernier dont les textes puisées dans les archives de la période vichiste étaient d'une criante actualité.
Sur le thème, voir Philippe Corcuff (cf liste blogs) "Mélancolie : une radicalité de l'imperfection". "L'héroïsme au quotidien désormais c'est« savoir se tenir dans l’incertitude ».
Et pour aller plus loin La société de verre. Pour une éthique de la fragilité, Paris, Armand Colin, 2002.


isière d'un défilé protestataire en arborant une petite pancarte où on peut lire "J'ai mal partout"). Comme elle a été la photographe des années Vilar à Avignon, du temps de Gérard Philippe, Avignon lui a proposé d
'organiser une rétrospective en 2007, elle nous fait partager un des rares moments de profonde nostalgie lorsqu'elle dépose des boutons de roses et de bégonias en hommage à tous ses chers disparus. Sinon elle est bien vivante, lovée dans le ventre de la baleine,(un hommage à Bachelard dont elle a eu le bonheur de suivre les cours à la Sorbonne) elle chemine avec et à côté des images dont elle nous livre une abondante moisson entre celles de ses films passés et celles tournées sur ses plages en France ou en Californie où elle revient sur Mur Murs ou rend un bel hommage à un couple de ses amis avec une pointe d'envie, vieillir ensemble, c'était leur projet à Jacquot de Nantes et Agnès .