Je ne sais que dire alors qu'un autre peuple se fait assassiner et que la communauté internationale se passe de main en main la patate chaude de l'art et la manière de ménager la chèvre et le chou.
Je ne saurais ergoter quand, au Bahreïn, les soldats de l'Arabie Saoudite viennent "mettre de l'ordre", déclarant la guerre aux manifestants chiites, soutenus par l'Iran.
Je me sens bien inutile pour décrypter ce qui se passe en Côte d'Ivoire d'où des milliers de gens cherchent à fuir la folie furieuse qui anime les partisans de l'un ou l'autre camp des chefs d'Etat ennemis.
Je suis atterrée de constater qu'en dépit des dérives actuelles, les gouverneurs du monde -notamment nos ministres de l'industrie et consorts- ne remettent d'aucune façon en question les partis pris tant énergétiques qu'économiques qui conduisent la planète vers la dévastation.
Serge Latouche considère que seule "la pédagogie des catastrophes" contraindra à réorienter nos choix économiques et politiques. Quel niveau de catastrophe devra-t-on atteindre pour éviter la catastrophe ultime.
Désolée. Rien de folichon, je le reconnais et guère l'envie d'épiloguer.