Pourquoi cette migration ? Il me semble que la plupart d'entre nous recherchions une interactivité qui est désormais assez faible sur les blogs. Je remercie ici mes quelques fidèles, mais comme je m'absente de plus en plus longuement et ne leur rend plus visite, il ne viennent plus non plus. Comment leur en vouloir?
Vais-je pour autant cesser totalement d'habiter ce petit espace sous mon arbre? Que nenni! Je continuerai de temps à autre à y afficher quelques unes de mes dernières tribulations, car il reste quand même un bel album que je prend plaisir à revisiter, notamment quand je recherche une photo ou une citation que je pense avoir emmagasiné sous ses branches.
Ainsi aujourd'hui ce sera quelques unes des visons que m'a offertes mon voyage à Essaouira en compagnie de ma grande amie (nous avons vécu nos belles années de jeunesse ensemble et ne nous sommes jamais perdues de cœur). Elle ne connaissait pas le Maghreb et voulait le découvrir. J'étais allée au Maroc à deux reprises et j'avais connu Essaouira quand ce n'était qu'une jolie petite ville de pécheurs sur le déclin, dont les bâtiments occidentaux étaient délabrés. C'est une ville cependant riche de son passé et qui présente des particularismes architecturaux qui la distinguent d'autres villes marocaines. Sa Medina est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2001. Et c'est désormais un endroit touristique très prisé même si la plupart des touristes (encore rares à cette saison) ne font qu'y passer en dehors des kite surfers qui viennent de très loin pour la plage balayée par le "taros".
Présentation au Musée d'Essaouira |
Nous habitions un appartement à l'aplomb des remparts et de l'océan. Dès que nous ouvrions une des fenêtres le vent (il y a sans cesse du vent et c'est un kite surfer spot apprécié des amoureux de la voile sous toutes ses formes.
Tous les matins, un homme assis sur une méchante bouée de camion se lançait à l'assaut des vagues avec ses palmes et nous nous sommes demandé s'il ne s'entrainait pas pour un voyage d'une autre envergure. J'ai guetté au zoom son aller et son retour. A noter que l'océan à cet endroit est très turbulent à cause des rochers
L'océan est omniprésent à Essaouira
Dans l'arrière pays, paysage de cailloux et de sable d'où émergent ces arbres prodigieux, les arganiers qui sont absolument sauvages, ne poussent que dans cette région et constituent une des richesses du pays
Un des plus beaux arganiers repéré dans le périple |
J'ai ramené une des ces noix et je vais tenter -mission impossible d'en faire émerger un arganier
Les femmes de la coopérative Marjana
La coopérative emploie exclusivement des femmes pour travailler les
noix. Ces coopératives sont assez nombreuses entre Essaouira et
Marrakech. Cela permet de fournir une travail rémunéré aux femmes et
obtenir ainsi une certaine autonomie. Environ 2000 femmes travaillent
dans ces coopératives.(voir plus ici)
les chèvres à l'assaut |
Maternité tranquille |
Flore de l’extrême |
La plage de Sidi Bouaki où nous avons marché les pieds dans l'eau pendant une petite heure en luttant contre le vent. |
Essaouira c'est aussi
Les calèches |
les portes et les couleurs |
Les ruelles |
Les épices |
les tissages |
Une toute petite semaine. Un moment intense de découvertes et de sensualité dont je n'ai capturé ici qu'une infime partie.