Et moi, pourquoi persiste-je à diffuser billets doux ou acides vers vous dont je ne sais rien ou si peu (à quelques exceptions exceptionnelles près) si ce n'est vos propres mots et images visités dès que j'ai un peu de temps, voire au détriment d'autres tâches que je néglige de ce fait. Cette activité est absolument gratuite, et ce n'est pas si courant de pouvoir s'adonner à quelque chose qui ne nous est pas imposée et ne relève que du plaisir désintéressé. Bien-sûr il y a une certaine attente, on espère amorcer des bribes de dialogue, le plus souvent réduites à une parcelle phatique (ça c'est pour faire ma minute encyclopédique).
Par ailleurs, bloguer c'est garder une trace. Lorsque je reviens en arrière, souvent à la recherche d'un article que je me souviens avoir écrit, il n'est pas rare que je me surprenne à (re)découvrir avec plaisir un texte ou une illustration. Ainsi aujourd'hui en allant vérifier de quelle façon j'avais soufflé la première bougie en 2009, ce morceau sur la fessée qui avait recueilli un record de commentaires (83 soit beaucoup pour mon modeste blog, on n'est pas sur la RDL).
Enfin le blog c'est le plaisir du mélange images /sons / mots, actualité / souvenirs, prose / poésie, gravité / humour tout ça au fil des jours et de l'humeur.
Alors bon , je rempile.
Photo ZL, Lumière au jardin, juillet 2012