Quand j'étais petite, ma mère m'appelait miss pourquoi. Il parait que j'agaçais le monde à ne jamais me satisfaire des explications qu'on finissait par me concéder après avoir subi le siège de mes questions.
Un
jour, je me suis installée devant mon ordinateur, sous un arbre à
palabres, face au bel horizon et de ce lieu virtuel, je persiste
et signe.
J'ai retrouvé ce texte que j'avais écrit à la suite d'une sollicitation de l'ami Dexter qui a disparu de la blogosphère. J'ai ajouté les photos
Plus
tard, au lycée, je me faisais foutre à la porte parce que je tenais
odieusement tête à mes professeurs, surtout celui de maths, un
Tournesol égaré entre nos bancs, qui n'aurait jamais dû quitter le labo. Plus tard encore, j'ai souvent joué le rôle de la pétroleuse qui se mêlait des conversations des hommes quand ses copines se peignaient sagement les ongles de doigts de pied. Tais-toi
un peu disait
ma mère, baissez-les yeux disaient mes professeurs, tu
veux toujours avoir raison hoquetaient mes amants (entendre, tu
refuses que j'aie toujours raison).
Ces
habitudes détestables me sont restées, ces travers ont perduré : poser
des questions, refuser l'autoritarisme et résister à la mauvaise foi de
Jules ou de Jim (que j'adore poupouler par ailleurs, mais vous savez
comment ils sont Susceptiiiibles!). A part ça, j'entretiens un commerce très doux avec les enfants, les animaux, les plantes et j'ai le goût de l'amitié.
J'ai retrouvé ce texte que j'avais écrit à la suite d'une sollicitation de l'ami Dexter qui a disparu de la blogosphère. J'ai ajouté les photos