Il faut cliquer sur les images pour mieux les voir mais surtout visiter la forêt d'où viennent ces spécimen. Y'a du beau monde. Il est fou ce Matton, folie douce
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vendredi 21 août 2015
mardi 24 septembre 2013
Miriam Makeba -Sublime Mama Africa
Sur Arte on pouvait revoir Miriam Makeba (1932 2008), cette femme extraordinaire qui a été interdite de séjour dans son propre pays pour avoir osé demander l'égalité des droits pour les Noirs africains d'Afrique du Sud. Ce document passionnant nous fait vivre aux côtés de cette ravissante jeune fille, qui deviendra Mama Africa, les péripéties de la cause noire, aussi bien en Europe où MM est accueillie et remporte un beau succès qu'aux Etats Unis où elle est d'abord soutenue et propulsée puis persona non grata lorsqu'elle épouse Stokely Carmichael, militant des Black Panthers. Elle trouve asile, en Guinée sa terre d'adoption où Sekou Touré lui accorde une place digne de sa qualité de symbole de l'Afrique libre. Elle souffrira de l'exil pendant 30 ans jusqu'au retour de Mandela en 1990.
Voici le résumé du film présenté sur le site d'Arte et qui doit repasser à une heure indue 3h10, mercredi 9 octobre.
Elle a incarné comme aucune autre l’espoir et la voix de l’Afrique. Elle a inspiré des musiciens du monde entier et enthousiasmé le public international. Miriam Makeba est néanmoins toujours restée fidèle aux racines africaines de sa musique. En 1959, la chanteuse sud-africaine est contrainte à l’exil après avoir participé à un documentaire critiquant l’apartheid (Come back, Africa de Lionel Rogosin). Harry Belafonte l’aide à venir aux Etats-Unis : en 1962, elle se produit, entre autres, à une réception pour l’anniversaire de John F. Kennedy. Cinq ans plus tard, elle sort son premier tube international, "Pata Pata". Mais lorsqu’elle épouse le militant des Black Panthers Stokely Carmichael en 1968, elle se retrouve dans le collimateur du FBI. Elle décide alors de s’installer en Guinée, d’où elle continue à militer contre l’apartheid dans son pays. C'est Nelson Mandela qui la convaincra de rentrer en Afrique du Sud en 1990.
Le film retrace l’itinéraire de cette artiste hors norme, qui fit fureur sur le plan musical pendant plus de cinquante ans, à l’aide d'archives rares et de nombreuses interviews. Il donne la parole à des amis, des parents et des artistes qui ont connu Miriam Makeba, dont certains qui l'ont connu à ses débuts dans les salles de danse du Cap, tout comme à de jeunes représentantes du monde musical africain.
Mais vous pouvez le voir ici pour quelques jours encore. Particulièrement émouvante, sa plaidoirie devant l'assemblée de l'ONU pour dénoncer le régime d'Apartheid et appeler au boycott de son propre pays.
En attendant la voici dans sa chanson la plus célèbre .
Elle disait ne pas l'aimer cette chanson qui pourtant l'a fait connaître et reconnaître dans le monde entier, parce qu'elle n'était qu'un divertissement quand tant d'autres étaient porteuses de messages. Il n’empêche, Pata Pata reste associée à cette femme courageuse qui aimait la vie et l'a aimée jusqu'au bout. Elle est morte après avoir donné un concert en Italie pour soutenir la cause de l'écrivain italien Roberto Saviano dans son combat contre la Camora. Sur scène jusqu'au bout (76 ans).
Si comme moi vous aimez cette femme regardez vite le film. Une merveille réalisé par Mika Kaurismäki.
Voici le résumé du film présenté sur le site d'Arte et qui doit repasser à une heure indue 3h10, mercredi 9 octobre.
Elle a incarné comme aucune autre l’espoir et la voix de l’Afrique. Elle a inspiré des musiciens du monde entier et enthousiasmé le public international. Miriam Makeba est néanmoins toujours restée fidèle aux racines africaines de sa musique. En 1959, la chanteuse sud-africaine est contrainte à l’exil après avoir participé à un documentaire critiquant l’apartheid (Come back, Africa de Lionel Rogosin). Harry Belafonte l’aide à venir aux Etats-Unis : en 1962, elle se produit, entre autres, à une réception pour l’anniversaire de John F. Kennedy. Cinq ans plus tard, elle sort son premier tube international, "Pata Pata". Mais lorsqu’elle épouse le militant des Black Panthers Stokely Carmichael en 1968, elle se retrouve dans le collimateur du FBI. Elle décide alors de s’installer en Guinée, d’où elle continue à militer contre l’apartheid dans son pays. C'est Nelson Mandela qui la convaincra de rentrer en Afrique du Sud en 1990.
Le film retrace l’itinéraire de cette artiste hors norme, qui fit fureur sur le plan musical pendant plus de cinquante ans, à l’aide d'archives rares et de nombreuses interviews. Il donne la parole à des amis, des parents et des artistes qui ont connu Miriam Makeba, dont certains qui l'ont connu à ses débuts dans les salles de danse du Cap, tout comme à de jeunes représentantes du monde musical africain.
Mais vous pouvez le voir ici pour quelques jours encore. Particulièrement émouvante, sa plaidoirie devant l'assemblée de l'ONU pour dénoncer le régime d'Apartheid et appeler au boycott de son propre pays.
En attendant la voici dans sa chanson la plus célèbre .
Elle disait ne pas l'aimer cette chanson qui pourtant l'a fait connaître et reconnaître dans le monde entier, parce qu'elle n'était qu'un divertissement quand tant d'autres étaient porteuses de messages. Il n’empêche, Pata Pata reste associée à cette femme courageuse qui aimait la vie et l'a aimée jusqu'au bout. Elle est morte après avoir donné un concert en Italie pour soutenir la cause de l'écrivain italien Roberto Saviano dans son combat contre la Camora. Sur scène jusqu'au bout (76 ans).
Si comme moi vous aimez cette femme regardez vite le film. Une merveille réalisé par Mika Kaurismäki.
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