On envie ceux qui vont l'avoir pour colocataire au Paradis
Adios Amigo.
L'Arbre à Palabres. Zoë Lucider. « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » René Char
L'Arbre à Palabres. Zoë Lucider. « La lucidité est la blessure la plus rapprochée du soleil. » René Char
14 commentaires:
Oh oui ! Un guitariste génial. Merci pour ce beau morceau, quel finale !
Requiem in Paco....Dieu avait besoin de faire swinguer son paradis, ce sont toujours les meilleurs qui partent.....Les bécassin(e)s des années sixteen ont peu sur les garder, avec le Drücker, ils ont les pieds sur terre à défaut d'avoir de l'esprit, du talent, de la voix, quelque chose quoi...Enfer et damnation.
Y'a pas que Lucia pourtant...
@Tania, et il était beau le bougre!
@PV, on dirait que le talent ça use!
@DD tiens te revoilà
On nous enlève de sacrés musiciens. Et Claudio Abbado, snif.
@Sofka, oui snif, mais lui était plus âgé. Paco, 66ans, encore trop jeune pour mourir non ?
Toujours trop jeune...
@Sofka, dans certains cas, il vaudrait mieux que la mort s'invite plus vite.
A moins qu'on ne l'invite .
(dans certains cas certains )
En musique bien sûr .
@ruines, plaisir de votre visite...
"il vaudrait mieux que la mort s'invite plus vite"
Prudence avec ce genre d'aphorisme, la petite mort d'accord et encore, en musique celle des corps; à l'unisson....
Il va y mettre un rythme d'enfer.
@PV, je pensais à ceux qui la souhaitent parce qu'ils sont hors d'état de vivre (grabataires de toutes sortes)
@la bacchante, du feu de Dieu, c'est sûr.
Bonjour, Zoé, je ne résiste pas à vous narrer une authentique anecdote sur Paco de Lucia. Un très très grand artiste, mais... un andalou, dirons-nous gentiment. Allez, j'y vais :
j'étais jeune fille (nous étions dans les années 80), et j'étais (c'était une vie antérieure) l'administratrice d'une salle de spectacles : je travaillais beaucoup avec le régisseur, et je descendais parfois, à l'issue des spectacles, dans les loges. Le petit monde des machinos avait bien entendu tout vu, tout vécu, et propageait des rumeurs à grande vitesse... ce soir-là, c'était Paco de Lucia, que les coulisses désignaient comme "homosexuel", ou même "bi". Je ne m'en souciais guère ! Pourtant, descendue dans la loge pour remettre son chèque à l'agent de l'artiste, me voilà embarquée dans une "conversation" baragouinée franco-espagnole par le grand Paco. Je ne suis certes pas très sûre de mon sévillan, mais enfin je sais reconnaître quand on me drague -et c'était exactement ce qui était en train de se passer : j'avais l'honneur d'être draguée par le guitariste flamboyant du flamenco. Bon, c'était gentil (et il était beau garçon, avec un regard... andalou, donc) mais je n'étais pas libre, et puis, la drague, moi... Pas trop mon truc... Bref, à un moment, Paco de Lucia a compris qu'il était en train de se prendre un râteau. Alors, aussi sec, d'un seul mouvemment, comme on claque une porte, il s'est retourné vers le régisseur et a demandé, comme il aurait commandé un café : "dos putanas" : !!!
(je suis sortie dignement).
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