Un homme de grande qualité s'est éclipsé "sur la pointe des pieds".
Un amoureux des mots et de la lumière.
Un veilleur attentif, dispensateur de beauté et de rire.
Un lutteur aux mains nues qui a mené son combat pour la vie sans relache.
Un homme doux sans complaisance pour la lâcheté.
Un Juste, fustigeant l'infâmie sous tous ses visages.
Un ami délicat qui offrait à chacun(e) une pensée fraiche et lumineuse.
Un collectionneur de lieux affranchis du commun.
Une belle personne que je remercie pour ce bout de chemin partagé.
Sans larmes, avec une infinie gratitude.
16 commentaires:
Merci beaucoup pour ton hommage, que de beaux mots..c'est très touchant.
Merci !
Flo, sa fille.
Vous avez su une fois encore trouver les mots sensibles et justes.
H.Z
En quelques mots vous dites si bien tout ce qu'il représentait pour nous tous.
Ses mots à lui que nous chercherons en vain dans les commentaires, hélas.
J'ai juste relevé la phrase de ton dernier billet:
"Bien d'autres choses encore pendant ces quelques jours, la vie quoi. "
je n'aurai pas de mots plus justes.
Bel et juste hommage, merci.
Coïncidence infiniment triste et émouvante.
François Suchod, à qui est dédié le poème de Jean Emile, est mon mari.
Il ne lira pas ce poème qu'il aurait particulièrement aimé et que je vais faire lire à plein d'amis.
Jean Emile a dédié ce poème à François lorsque mon frère Paul ("la feuille charbinoise")lui a appris sa mort...Il l'a publié juste avant de mourir lui-même. Mystérieuse et belle alchimie des blogs.
J'aimerais tant croire à un au-delà où François et Jean Emile disserteraient à plaisir sur les multiples thèmes qui les passionnent tous les deux, tout en veillant sur nous.
Je recopie ici le texte du faire-part :
François
nous a quittés le 7 septembre 2013
Il écrivait peu de temps avant :
« J’aurai, je crois, fait preuve tout au long de mon existence d’un certain courage face à l’adversité, et aussi d’une formidable appétence à vivre.
La passion des connaissances et des choses de l’esprit, le spectacle du monde et des êtres, me sont toujours source de plaisirs et d’élévation ; la soif de justice me soulève comme à mes vingt ans, la maturité en plus, les convictions intactes et leur partage avec vous, mes deux «compagnonnes» si chères, mon frère fidèle dans la tourmente et vous mes amis qui m’êtes d’un tel précieux réconfort. »
Hébé...
Tout se dépeuple autour de moi...
J'avais gardé quelques bonnes adresses pour combler mon inexistence, et voilà qu'elles se font la malle...
Ça fait mal.
Hommage très juste, Zoé...
Oui, "disparition" tragique et qui fait mal à toux ceux qui lisaient régulièrement son blog poétique et engagé.
"JEA" nous manquera, la mémoire de sa présence restera.
Merci pour ces lignes, Zoë.
Gratitude et regrets. Au revoir JEA.
Un esprit de finesse s'est envolé...L'air en est plus lourd et rares ,ceux qui le perçoivent...
mmh...
Ces trois letres JEA, me souviens de les avori vu oui, en auteur de commentaires ici chez toi.
Je reviens de lire sur son blog que je ne côtoyais pas. Et ça me fait quelque chose de savoir que l'on peut lire ces derniers mots. Cette trace de l'autre dans ses mots, ce que les blogs laissent en fine trace de notre passage sur cette terre.
J'en suis très émue et partage en silence l'envol d'un des compagnons de l'arbre à palabres.
:-(((((((((((((((( je l'apprends ici ! ( il m'en avait parlé il y a quelques temps dans une réponse à une remarque sur ses absences chez moi , de sa maladie mais furtivement etc etc ); je pensai à A.J. en lisant ici d'où le double choc ! perso je décide de quitter l'essentiel de mon internet car j'ai bien vieilli et ma petite famille compte sur moi : le temps passe si vite , je viens de fermer FB où je ne regretterai que Stoni ( et Zoë mais qui n'y faisait que de courtes apparitions , voire Clopine ): les autres , le degré zéro même si on s'y attache en oubliant de vivre vraiment ; une génération disparait : place à la dédjédjénération et sa société de consumation : JEA/JEA , un homme bel et bon ! quant à Tweeter , préférable d'oublier ! juste que je n'oublierai pas que c'est grâce à l'internet et à vous que j'ai pu le rencontrer ici , JEA/JEA , comme j'aimais l'appeler ! Jacques Brel que d'incertains comparent à Stromae ou plutôt le contraire terminera : AU SUIVANT ! :-(
@tous, merci pour Jean Emile
Merci pour ce bel hommage, Zoë (et pour le mot mis sur mon blog en mon absence). Il nous manque et il est présent en filigrane dans tout ce qu'il a aidé à voir dans notre monde mosaïque.
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