vendredi 27 avril 2012

Un peu de douceur dans ce monde de

« Il est impossible de démêler les différentes émotions, la fierté, l’humilité, la pitié et la passion, que suscitent un regard d’amour heureux ou une caresse inattendue. Se faire beau, apprêter ses cheveux, parler avec éloquence, faire tout et n’importe quoi pour faire ressortir sa personnalité et ses attributs, et les magnifier aux yeux des autres, ce n’est pas seulement glorifier son propre être, mais offrir en même temps l’hommage le plus délicat. Et c’est dans cette dernière intention que les amoureux agissent ainsi ; car l’essence de l’amour est la bonté ; et de fait, la meilleure définition de l’amour est une bonté passionnée : une bonté, pour ainsi dire, devenue folle, importune et violente. »
Robert Louis Stevenson, « Tomber amoureux », Virginibus puerisque

Je vais souvent visiter  Périphériques pour y glaner les articles de Mona Chollet ou des citations comme celle-ci que je vous offre en exutoire à tout ce qui circule de violence importune mais n'est pas de l'amour.


Illustration : "baiser sur la joue"  moins célèbre que le baiser de l'hôtel de ville et pourtant si joyeux. Merci Monsieur Doisneau.

19 commentaires:

la bacchante a dit…

Tiens, cela a changé chez toi...

Sophie K. a dit…

Mmh.
Je préfère ce baiser sur la joue de Doisneau, en fait.

Sophie K. a dit…

(PS : C'est joli, chez toi, oui !) :-)

Vinosse a dit…

Ah... je comprends mieux...

Hier soir je suis tombé sur un genre d'immense album de tous tes articles: photo d'un bord, texte de l'autre... Et je ne comprenais pas...

Alors.

la bacchante a dit…

... et je trouve cela plein de douceur. Reste à imaginer l'arbre à palabres.

Mek a dit…

RL rocks.

patrick.verroust a dit…

Au printemps, les murs se refont....bien ce côté psychédélique.....

Belle photo qui dit qu'un poème est enfant de l'amour....

JEA a dit…

Avot Yeshurun :

- "L'homme marche sur les souvenirs, ce sont ses chaussures ?"

Tania a dit…

De douceur et de couleurs - super !
Très bel extrait, lu et relu.
Merci, Zoë, pour le lien vers "Périphéries" : je viens d'y faire un tour et c'est une mine, en effet.

Zoë Lucider a dit…

@la bacchante, oui c'est le nettoyage de printemps :-)
@Sofka, oui, moi aussi je préfère cette version du baiser. Tu aimes ma nouvelle "vitrine" ?
@Vinosse, tu as dû venir quand j'en étais aux essais et horreurs.
@la bacchante, l'arbre reste présent en tout petit.
@Eric ?!?!
@PV, sans acide
@JEA, certains sont des pantoufles de vair, d'autres des godillots.
@Tania, ravie de vous faire découvrir Périphéries et (peut-être ?) Mona Chollet dont je me promets de lire "Beauté Fatale", son dernier opus, où elle tente de montrer combien nous sommes, femmes harcelées par l'exhortation à la beauté, celle de la mode et des officines de cosmétiques s'entend.

Mek a dit…

Euh… « Robert-Louis est un maître ».

Zoë Lucider a dit…

@Eric, ah yessss!

Cactus , ciné-chineur a dit…

Ha Doisneau , père de Doisnel !!!!!

Cactus , ciné-chineur a dit…

c'est un monde de mute ! j'aime cette expression Proustiene !

Laure K. a dit…

:-)

Tania a dit…

Je n'ai rien lu de Mona Chollet et j'ai noté ce titre, grâce à toi, oui. Bonne semaine, Zoë.

Cactus , ciné-chineur a dit…

une pensée pour la copine à Tarzan , Jane Auster qui apprit ensuite à se taire avec Fred , alors !

Dominique Hasselmann a dit…

Ce "baiser sur la joue" a une spontanéité que n'a pas la célèbre photo prise à l'hôtel de ville, qui fut posée, d'après le photographe lui-même.

Zoë Lucider a dit…

@Cactus :-)
@Cactus re
@Laure K, biz
@Tania, je l'entame.
@Cactus re re.
@DH, oui le baiser emphatique versus le baiser humour.