Menuhin joue Debussy. Jardin sous la pluie
Le titre est celui d'un roman de Christiane Rochefort, paru chez Grasset en 1975 qui raconte les péripéties d'enfants qui décident de fuir l'école. Un livre drolatique et une critique féroce de l'institution.
Photos ZL juin 2010
31 commentaires:
Ouh, c'est tout blanc,tout propre chez toi. Je rebondis avec un peu de retard, sur ce que tu disais dans ton billet précédent. Un blog, c'est de l'écriture et du partage, c'est un rythme à tenir, une disposition d'esprit, une envie surtout... Et on a le droit de faire des pauses. On a tous les droits, c'est ça qui est excitant -ce vent de liberté.
... Rien que t'y penses ça te met le coeur en joie.
Je suis en train de lire Rochefort, marrant, ça.
@Fredaime, vent de liberté farpaitement. Et puis je vais chez toi où je rencontre tout le monde sans effort. Merci du relais Mâme M
@kouki, aujourd'hui c'est novembre mais ça va viendre...
@Annadeus, ah oui ? qu'est ce que tu lis ? Rochefort c'est une vieille copine, enfin je veux dire que j'ai toujours éprouvé de l'amitié pour cette femme.
Oui, l'été s'appproche à grands pas. Températures caniculaires. Ici, au Luxembourg nous étouffons par 16° à l'ombre en pleine après-midi. Dur, dur, dur, le rechauffement climatique!
@Giulio, Luxembourg ? j'y étais au début du mois. Il faisait très beau.
Ici, Midi Pyrénées, pas mieux et il a plu TOUTE la journée!
Tous les bouquins de Rochefort sont magnifiques. Elle savait écrire. Autre chose que la pauvre Marguerite qui s' regardait prendre la pose de la statue en bronze.
Midi Pyrénées! J'y étais tout près il y a 3 ans à Quillan, où j'enquêtais sur Charles Marx, médecin luxembourgeois qui y organisa dès fin 1940 la résistance et les premières flières d'évasion à travers les Pyrénées, créa plsieurs hopitaux et mit en place un série de cliniques clandestinees et qui fut chef des services sanitaires des FFI pour toute la France sud.
C'est même le seul de mes bouquins dont j'ai réussi à vendre plus de 2 ou trois exemplaires en France.
Ce fut une semaine splendide. Tout autour de Quillan des forêts et des maquis pas croyables. Je compris mieux comment ça avait possible que quelques centaines de résistants y tiennent en echec des dizaines de millliers de Fritz, de miliciens de policiers et de gendarmes... quoique ces deux dernières armes ne fussent pas toujours fiables... pour Laval, Pétain et leurs copains d'outre-Rhin
C'était pourtant une pointe, Duras...
Pas comme Rochefort la plate...
Joli titre de saison en tout cas!
On ne lit plus guère Rochefort, cependant, il me semble. La critique est bien dure pour la pauvre Marguerite. Son "Barrage contre la Pacifique" est tout de même magnifique, non?
Tous les Indiens des plaines d'occident s'appellent désormais "Pluie-dans-la-figure"... ;)
@Fransesco, Rochefort écrivait bien et surtout sur de sujets forts. Je ne suis pas aussi sévère que toi avec Marguerite. J'aime bien certains de ses livres peu connus comme "La vie matérielle" ou "Ecrire". Mais je me sens plus proche de Christiane Rochefort, vraie rebelle.
@Giulio, la région de Quillan est un maquis, moins célèbre que le Vercors mais qui reste une réserve de résistants à la société de consommation.
@Vinosse,jeu de mot difficile à saisir hors les frontières charentaises.
@Chantal Serrière, j'avais bien aimé le barrage surtout quand je l'ai lu vers 16 ans. Je ne sais pas si j'y trouverais autant de plaisir, il faudrait que j'essaie.
@Sophie K mouahahah ! les plaines d'Occident sont désormais des marécages.
Un beau titre que je répète souvent, il fait partie de formules adoptées au passage, comme "La vie est trop courte pour s'habiller triste" - un slogan publicitaire, ça n'a rien à voir, je vous le concède, ni avec ce délicieux "Jardin sous la pluie".
Plus lu Rochefort depuis longtemps - depuis "Les petits enfants du siècle" ?
Pour ma part, j'en étais restée au "Repos du guerrier" et aux "Stances à Sophie" !
@Tania, mon préféré a été Archaos ou le jardin étincelant, un livre totalement fou comme un Quijote. Sinon,La porte du fond, un livre terrible sur l'inceste qui montre que ce n'est pas tant la meurtrissure sexuelle qui est insupportable mais la prise de pouvoir, l'alliénation.
@CW, bien longtemps qu'on ne vous avait vue sous l'arbre. Oui, on ne lit plus Rochefort. Mais lit_on encore Yourcenar ?
Nous y allons
Ne pas se perdre en chemin
L'été comme la mer est encore lointain
Je ne connais pas Christiane Rochefort, une autre invitation.
Et pour l'heure je me perds royalement dans vos cieux. Merci ;-)
@Zoë : Vous me rappelez ma première sanction pour ma première rebellion en CP; J'avais répondu en forme de provocation à l'institutrice: "ça va viendre" ;)
J'ai bien entendu continuer de le dire ainsi et j'y ai même ajouté "il va pleuvre".
La sonorité me semble meilleure !
Sorcière.
@Jeandler, Ayé, aujourd'hui grand beau temps, diner sur la terrasse avec une petite laine tout de même.
@ Frasby, à découvrir donc, son plus célèbre "le repos du guerrier" est le moins bon de mon point de vue.
@Ma Sorcière bien aimée, vous aviez chevauché loin de l'arbre ces derniers temps , je suis contente que vous soyez reviendue :-)
L'été dore...et Yeah!
Les mères le pleurent.
Autant il faut lire Rochefort, autant on peut oublier Yourcenar qui enfilait sa toge de marbre avant d'écrire un mot. Quelle emmerdeuse. Pffff...
L'été, oui, et les vacances... loin de cette institution malade, bien plus malade qu'en 75 !
@Dom A l'été a ire, mais la zen itude
@FP, je parlais de Duras, pas de Yourcenar.
@Dominique Boudou, loin très loin, pour respirer. Bonnes vacances !
Cui cui, n'empêche. Fait beau ! :0)
Une Marguerite vaut l'autre— pas grand-chose. Parlez-moi de Christiane ou de Flannery ou de Katherine... mais les Marguerite... pffoouuuhhh...
@ FP : Et l'effeuiller, la marguerite, cela ne vous dit pas,
@Sophie K tu pépies de plaisir ?
@FP, tu appelles les écrivaines par leur petit nom! Quelle classe
@FM, il flirte beaucoup, quant à effeuiller...
@Zoë. De quoi ?... Flirter passqu'on est poli ? Eh ben merdalors !!!
Et pis, les écrivaines qui rentrent chez moi font partie d' mon intimité, et j'ai l' droit de les appeler par leur petit nom. T'inquiète pas pour moi, j'effeuille quand y a à effeuiller.
Christiane Rochefort, j'en avais une image un peu compassée. Je vais donc m'y intéresser après vos divers commentaires. Elle me fait penser à Marcel Aymé pour l'image.
C'est vrai que lorsque l'on voit des ciels comme ceux-là, on reste le nez en l'air et puis c'est tout...
ah les photos, j'adore!
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