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mardi 10 janvier 2012

La ressourcerie de Zoë


Les ressourceries ont pour rôle de récupérer et valoriser les objets abandonnés. Compte-tenu de la vitesse de péremption de l'information, et en raison de mon goût pour la transmission, cette rubrique remplacera le vent des blogs qui ne souffle plus beaucoup ces derniers temps pour cause de cessation d'activité de la corsaire. La ressourcerie accueillera donc les pépites que j'aurais jugées dignes de faire un petit tour de piste supplémentaire, en vitrine sous l'arbre. Ceux et celles qui me font l'amitié d'une visite partageront ainsi avec moi les rires ou les colères qu'elles auront suscités. Bien entendu, cette activité de glaneuse se fait beaucoup au moyen des liens qu'on trouve à l'affiche ici même mais pas que. L'exercice me permet de vous offrir le mariage de la carpe et du lapin, soit un brouet éventuellement indigeste. A vous de juger.

« Personne ne comprendra et peut-être ne croira que quand je suis vivante, c’est-à-dire quand je fais de la musique, lis, peins ou m’intéresse aux gens qui le méritent, mon mari est malheureux, inquiet et en colère. Mais quand je lui couds des blouses, recopie ses textes, accomplis toute une série de corvées et me fane doucement et tristement, mon mari est tranquille, heureux et même gai. Et voilà ce qui me brise le cœur ! »
Il ne s'agit pas d'une confidence personnelle (quoique...) mais d'un extrait de "Ma vie " de Sofia Tolstoï dont Tania a magnifiquement résumé le propos comme elle le fait régulièrement dans son blog riche et délicat. Il semble qu'un siècle plus tard, on n'ait toujours aucun mal à la croire.

Un peu d'humour noir : peut-on privatiser les funérailles de Maggie.

Une colère noire : les mots manquent pour qualifier ce que JEA, a débusqué dans la jungle des publicitaires, les plus grands pollueurs de nos cerveaux trop disponibles. J'ai hésité à reproduire ici l'image incriminée parce que criminelle mais je crains trop que vous ne passiez à côté de ce pur déchet qui n'est recyclé ici que pour mieux l'envoyer dans les poubelles du diable



Banaliser l'horreur pour qu'elle se réinstalle sans que personne ne bouge, comme on peut le craindre en Hongrie, même si la monstruosité de la Shoah semble indépassable.

Pendant ce temps là, les affaires continuent et les niches fiscales se font accueillantes aux ploutocrates. Voyez Total.

Je n'avais pas l'intention de proposer des tartines de fiel, et voilà, ma première ressourcerie est tout sauf une doucerie.

Vais-je oser pour finir vous offrir, avec l'accent québecois, ben ouais, une série de constats indéniables dont la conclusion peut sembler un peu mièvre et pourtant, y'a bien que ça à faire, et sans attendre.

L'illustration, c'est l'ami Lamy qui me l'a fournie, merci à lui. Il parait que Lee Friedlander est un de ses maîtres. On comprend pourquoi.