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mardi 2 décembre 2014

Petit tour à Zaragoza et puis s'en va.

J'avais espéré le soleil, il a plu à l'aller, il a plu au retour. Je n'ai pas pu faire une seule photo de la Vallée du Louron, ni de la Cinca dont je suis allée chercher une image dans la banque de notre serveur ordinaire. Une vue d'Ainsa, fort joli village (parait-il) que nous avons longé sans nous détourner de notre obstination à rentrer.
 
Cette image riante n'a donc rien à voir avec la réalité de notre voyage.
Nous étions trois et c'est Judith qui conduisait. A Tarbes, j'ai pris le relais et la pluie a été impitoyable jusqu'à ma petite colline.  

Nous étions donc à Saragosse pour le premier grand (dixit) évènement international d'économie sociale et solidaire en Espagne, organisé par le REAS réseau d'économie alternative et solidaire.

Comme je le fais toujours, je me suis un peu échappée, quelques heures pour voir la ville entre deux averses.
L'Ebre etait boueux à souhait, rien d'étonnant vu ce que déversait les montagnes vers l'aval des torrents. 


La Basilique  Nuestra Señora del Pilar, est imposante comme la religion a pu l'être après la reconquête. L'intérieur est chargé d'or et on peut y voir deux tableaux de Goya. Mais les photos sont interdites. Dommage, il y a un beau jeu d'orgues .
La cathédrale de San Savador  a un petit air de Pise, ce n'est pas (seulement) un effet de la photo.

Elle jouxte  un centre culturel dont le matériau  est intéressant.



 Pas voulu entrer au Musée Dali qui présentait des dessins du maître. Nous avons préféré continuer à flâner. (nous c'est mon amie Françoise et moi).











A la nuit tombée, des cris et des trompettes ont retenti. En se rapprochant nous avons rencontré une micro manifestation devant la Banque de Catalogne. On protestait contre les expulsions qui continuent à sévir, dès lors que ces bons créanciers ne supportent plus qu'on ne leur rembourse pas les crédits si obligeamment  mis à la disposition du petit peuple.
 
Tous les jours qui ont suivi, il pleuvait sans discontinuer et je suis restée enfermée dans des salles. On y discourait sur la manière de sauver la planète de ses prédateurs, rien que ça !