mardi 19 février 2013

So long Pluplu !

Il nous le disait mais nous n'entendions pas. Sous l'humour ravageur la décision qui murit de changer d'ère, de se tirer du sale guêpier pour voler avec les hirondelles, rejoindre les nuages, les merveilleux nuages.
Jeudi 3 janvier 2013
 
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   Que ceux d’entre vous qui ont eu l’extrême amabilité de me souhaiter une bonne année 2013 se fassent connaître, j’aurais deux mots à leur dire. Oh trois fois rien, qu’ils se rassurent.

Trois fois rien et c'était tout. 
Non vraiment, ça n'aurait jamais dû finir comme ça.

Son Luc lui envoie un message dans l'au-delà
Et  François Matton  

10 commentaires:

Anonyme a dit…

Pluplu s'est mouru. Il nous laisse une lourde tâche : celle de rassasier notre besoin de consolation... Le chant de ses textes pleurait, ses émotions grinçaient et nous riions.

ArD

patrick.verroust a dit…

Il a choisi d’arrêter, pas vraiment de son plein gré, poussé par l'adversité que nul ne pouvait enrayer...Peut être même qu'il ne s'est pas rendu compte de ce qu'il commettait contre lui même, emporté par une spirale de mort.Il y a longtemps qu'il jouait avec cette idée, il apprivoisait le dernier pas à franchir, en se détachant de tous les oripeaux dont il ne pouvait plus se farder...Il a laissé des amitiés et quelques belles pages d'écriture...Ces mésaventures là, vont se banaliser au train où va le monde....si nul n'affronte les fléaux qui ravagent les vie alors que "çà ne devrait pas arriver.." si nul ne pointe les responsabilités collectives...Pluplu a renoncé,Benoit...

MakesmewonderHum a dit…

Prétendre te connaître,non, mais avoir apprécié et m'être bidonné de tes petits trésors que tu nous larguais comme des confettis à la confiture de marrant, à retardement et en pleine bouille avec ça, je dis oui.

Pluplu, nous t'aimions!

JEA a dit…

Montaigne :
- "La préméditation de la mort est la préméditation de la liberté !"

Cactus , ciné-chineur a dit…

comme disait ici Vinosse ( je crois ) plus guère de lieux dits différents où aller maintenant : toi tu es juste milieu presque border line et ... incontournable ! la mort peut être belle je pense perso : c'est juste du pour ceux qui restent , proches ou pas : celui qui s'en va ne souffre plus , le veinard !
amitiés cactées !

saravati a dit…

Cet homme était un diffuseur d'énergie. Au-delà de l'auto-dérision qu'il pratiquait comme un maître, il avait une culture immense et beaucoup de respect pour ses lecteurs. Il n'a pas abandonné le navire, c'est le navire qu'il a emporté. Son oraison prémonitoire est son dernier joyau !
J'espère que quelqu'un fera publier ces petites merveilles qu'il appelait billets et qui étaient un remède à la monotonie et à la tristesse.
On vous aime, Pluplu au-delà du temps que vous saviez si bien relativiser !
Du plus loin qu'il m'en revienne, je n'ai jamais lu aucun de vos textes sans y adjoindre un sourire ou une pointe d'émotion.
Merci à vous !

Dominique Hasselmann a dit…

@ Zoë : j'ai appris par toi ce que Philippe Annocque avait écrit dimanche mais que je n'avais pas lu.

J'ai laissé un petit mot sur Hublots.

patrick.verroust a dit…

Je reviens des obsèques de Pluche,celles qui se déroulaient en terre provençale,triste et perplexe.
"Cela n'aurait pas du avoir lieu", cela ne pouvait, peut être, pas être évité. La société produit plus de cas d'auto destruction ,sous quelle que forme que ce soit qu'elle ne produit de remédiation pour prévenir et guérir. Il est difficile de produire de la pathologie sociale, et les vaccins préventifs.
Les enfants prodiges ont du mal à se faire une place et les retours des enfants prodigues sont difficiles. Ce qui était possible, durant "les trente glorieuses" ne l'est plus. et les valeurs, les richesses d'un pluplu sont devenues obsolescence programmée...

Cactus , ciné-chineur a dit…

merci Patrick pour vos quelques lignes : elles sont exactement ce que je ressentais mais sans vos mots , juste avec nos maux , merci !

L...................................uC a dit…

Merc(k)i Zoë de ces quelques mots... "Y en pé plou de çà"... C'est, de loin, son billet le plus fort.
Je l'aimais comme frère de récré, ce mec là... Premiers mégots cachés au fond de la cour, premiers flirts au détour d'un bal du samedi soir.
Et comme il aurait dit (c'était devenu un private joke entre nous)
- Bravo, très beau billet, belle image ! Hu ! Hu !