dimanche 21 décembre 2008

Foireux Noël

Jamais aimé cette période. Atavisme. Mes gènes de sudiste me portent à la mélancolie dès que la lumière se fait rare. Mon dégoût de l'hystérie consumériste me martyrise à double détente : les vitrines dégoulinent d'invitations à la niaiserie et je ne peux totalement me soustraire au rituel. C'est d'autant plus pénible que j'aime beaucoup faire des cadeaux, mais à l'impromptu. C'est l'impératif qui me défrise. Je chaloupe donc entre mes paradoxes je finis toujours par aligner au pied du sapin quelques trouvailles dédiées. Je sais par avance qu'un cadeau est rarement accueilli autrement qu'avec une légère déception, il sera toujours soit trop convenu, soit trop excentrique. Vivement que les jours rallongent, le solstice d'hiver ne me vaut rien.

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